Etayer d'un pédant l'agonisante estime, CASSAIGN E. LA SERRE. CASSAIGN E. Hâtons-nous de riiner. LA SERRE. Es-tu si près d'écrire ? CASSAIGNE. Es-tu las d'imprimer ? LA SERRE. ***** LA MÉT A MORPHOSE De la Perruque de CHAPEL AIN en Comete. L A plaisanterie que l'on va voir eft une fuite de la Parodie précédente. Elle fut imaginée par les mêmes Auteurs, à l'occasion de la comete qui parut à la fin de l'année 1664. Ils étoient à table chèz M. Heffein , frere de l'illuftre Madame de la Sabliere. On feignoit que Chapelain ayant été décoëffé par la Serre , avoit laissé sa perruque à calotte dans le ruisseau où la Serre l'avoit jettée. Dans un ruisseau bourbeux la calotte enfoncée , perruque. Enfin Apollon changeoit cette perruque en com mete. « Je veux , disoit ce Dieu, que tous ceux qui » naîtront sous ce nouvel aftre soient poëtes », Et qu'ils fassent des vers même en dépit de moi. Furetiere , l'un des Auteurs de la piéce , remarqua pourtant que cette métamorphose manquoit de juftesse en un point. « C'eft, dit-il, que les comieres » ont des cheveux , & que la perruque de Chapelain » est si usée qu'elle n'en a plus ». Cette badinerie n'a jamais été achevée. Chapelain souffrit, dit-on, avec beaucoup de patience, les satires que l'on fit contre la perruque. On lui a attribué l'épigramme suivante, qui n'eft pas de lui. Railleurs , en vain vous m'insuliez, FIN. L'Approbarion & le Privilége se trouvent à De l'Imprimerie de CHARDON, rue de la Harpe, près de celle de la Parcheminerie, 2 74750011 |