Chansons de Béranger

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L. Tencé, 1829 - Songs, French - 464 pages
 

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Popular passages

Page 114 - Adieu! charmant pays de France, Que je dois tant chérir ! Berceau de mon heureuse enfance, Adieu ! te quitter c'est mourir.
Page 188 - Du luxe, dont elle est blessée, La joie ici défend l'abus; Point d'entraves à la pensée, Par ordonnance de Bacchus. A son gré que chacun professe Le culte de sa déité; Qu'on puisse aller même à la messe: Ainsi le veut la liberté.
Page 16 - Combien je regrette Mon bras si dodu, Ma jambe bien faite Et le temps perdu.
Page 290 - Germain, Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main. " Pauvres mortels, tant de haine vous lasse ! Vous ne goûtez qu'un pénible sommeil. D'un globe étroit divisez mieux l'espace ; Chacun de vous aura place au soleil.
Page 411 - De ce vallon ne me parlez-vous pas? L'une de vous peut-être est née Au toit où j'ai reçu le jour; Là d'une mère infortunée Vous avez dû plaindre l'amour. Mourante, elle croit à toute heure Entendre le bruit de mes pas ; Elle écoute, et puis elle pleure. De son amour ne me parlez-vous pas? Ma sœur est-elle mariée?
Page 349 - Sa gloire est là comme le phare immense D'un nouveau monde et d'un monde trop vieux.
Page 1 - Dit-on. Oh ! oh ! oh ! oh ! ah ! ah ! ah ! ah ! Quel bon petit roi c'était là ! La, la.
Page 410 - Captif au rivage du Maure, Un guerrier, courbé sous ses fers, Disait : Je vous revois encore , Oiseaux ennemis des hivers. Hirondelles, que l'espérance Suit jusqu'en ces brûlants climats, Sans doute vous quittez la France : De mon pays ne me parlez-vous pas? Depuis trois ans je vous conjure De m'apporter un souvenir Du vallon où ma vie obscure Se berçait d'un doux avenir. Au détour d'une eau qui chemine A flots purs, sous de frais lilas...
Page 408 - L'or n'enrichit ni ton frein ni ta selle ; Mais attends tout du prix de mes exploits. Hennis d'orgueil, 6 mon coursier fidèle! Ft foule aux pieds les peuples et les rois. La Paix, qui fuit, m'abandonne tes guides; La vieille Europe a perdu ses remparts. Viens de trésors combler mes mains avides; Viens reposer dans l'asile des arts. Retourne boire à la Seine rebelle, Où, tout sanglant, tu t'es lavé deux fois. Hennis d'orgueil, ô mon coursier fidèle ! Et foule aux pieds les peuples et les rois.
Page 115 - Et d'où je crois me voir bannir, Entends les adieux de Marie, France, et garde son souvenir. Le vent souffle, on quitte la plage, Et, peu touché de mes...

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