Ménage et finances de Voltaire, Volume 1E. Dentu, 1887 - France |
Other editions - View all
Common terms and phrases
14 auguste 18 mars 1er mai 20 février 24 décembre acheté affaires août Arouet avoue avril Bachaumont Baculard d'Arnaud Beuchot billets bois Brenles chambre château Chaudon Cideville Cirey Collini Commentaire historique comte contrat Correspondance littéraire Dalembert Damilaville débiteurs décembre Delaleu Délices dépenses donner duc de Richelieu duc de Wurtemberg Duvernet écrivait écus édition envoyer eût Ferney février Florian Frédéric Genève Grimm Henriade homme inédite de Voltaire j'ai janvier jour juillet juin l'abbé Moussinot l'argent l'avarice laisser Lettre à Cideville Lettre à d'Argental Lettre à Mme Lettre à Thieriot livres de rente Longchamp louis Luchet maison mandait mars Mémoires de Bachaumont ment meubles Mme de Fontaine Mme Denis Mme du Chastelet mois n'avait n'était nièce notaire novembre octobre palais d'hiver parle payer pension personne philosophe René de Brosses rente viagère reste rien seigneur septembre serait seulement sieur somme suivant taire terre théâtre tion Tourney viager Voltaire Wagnière
Popular passages
Page 119 - Ah ! ils n'ont que ce mot à la bouche : « De l'argent ! » Toujours parler d'argent. Voilà leur épée de chevet, de l'argent.
Page 217 - Savoie au delà du lac, couronnées des Alpes qui s'élèvent jusqu'au ciel en amphithéâtre; enfin, une maison où je ne suis incommodé que des mouches au milieu des plus rigoureux hivers.
Page 336 - Ce qu'on nomme libéralité n'est le plus souvent que la vanité de donner, que nous aimons mieux que ce que nous donnons.
Page 45 - M. le duc d'Orléans, instruit de son innocence, lui rendit sa liberté, et lui accorda une gratification. « Monseigneur, lui dit Voltaire, je remercie Votre Altesse Royale de vouloir bien continuer à se charger de ma nourriture, mais je la prie de ne plus se charger de mon logement.
Page 146 - Voulez-vous me vendre votre terre à vie ? Je suis vieux et malade. Je sais bien que je fais un mauvais marché ; mais ce marché vous sera utile et me sera agréable. Voici quelles seraient les conditions que ma fantaisie, qui m'a toujours conduit, soumet à votre prudence.
Page 174 - Il était toujours en souliers gris , bas gris de fer roulés , grande veste de basin, longue jusqu'aux genoux, grande et longue perruque, et petit bonnet de velours noir. Le dimanche il mettait quelquefois un bel habit mordoré, uni, veste et culotte de même, mais la veste à grandes basques , et galonnée en or, à la bourgogne , galons festonnés et à lames, avec de grandes manchettes à dentelles jusqu'au bout des doigts, car avec cela, disait-il , on a l'air noble.
Page 223 - Denis et moi, à faire bâtir des loges pour 295 nos amis et pour nos poules. Nous faisons faire des carrosses et des brouettes; nous plantons des orangers et des oignons, des tulipes et des carottes; nous manquons de tout; il faut fonder Carthage.
Page 187 - ... c'est pour cela qu'elles sont encore toutes dans la galerie. Il n'ya qu'un seul sopha et point de fauteuils commodes, c'està-dire, que le petit nombre de ceux qui s'y trouvent sont bons, mais ce ne sont que des fauteuils garnis : l'aisance du corps n'est pas sa volupté apparemment. Les panneaux des lambris sont des papiers des Indes fort beaux ; les paravents sont de même ; il ya des tables à écrans, des porcelaines, enfin, tout est d'un goût extrêmement recherché.
Page 202 - Il est affreux, répliqua le roi, que l'on m'obéisse si mal. « Mais vous savez les ordres que j'ai donnés; que puis-je « faire de plus? Je ne ferai pas pendre ces canailles-là pour « un morceau de sucre ou pour une pincée de mauvais « thé; ils le savent et se moquent de moi. Ce qui me fait « le plus de peine, c'est de voir M. de Voltaire distrait de « ses idées sublimes pour de semblables misères.
Page 339 - Nocé, d'autant plus insolens qu'ils ont découvert que le bon philosophe est pusillanime. Je ne voudrais point de sa belle terre de Voré , à la condition d'y vivre dans des transes perpétuelles. Je ne sais quel avantage il a retiré de sa manière d'administrer sa terre; mais il y est seul; mais il y est haï, mais il ya peur. Ah! que notre dame Geoffrin était bien plus sage lorsqu'elle me disait d'un procès qui la tourmentait : « Finissez mon procès; ils veulent de l'argent? J'en ai.