Vers et prose, Volumes 13-161908 - French literature |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 8
... une heure sonne où ils murmurent , dans les sanglots : « Nous n'étions pas faits l'un pour l'autre ? » Et les époux ne sont que des amants moins vrais . Ha , c'est qu'une heure vient où l'homme se dit : « Je ne suis pas fait pour moi ...
... une heure sonne où ils murmurent , dans les sanglots : « Nous n'étions pas faits l'un pour l'autre ? » Et les époux ne sont que des amants moins vrais . Ha , c'est qu'une heure vient où l'homme se dit : « Je ne suis pas fait pour moi ...
Page 10
... un bourg ayant une grand'place toute ronde et faite pour le tournoi , que bordent dans leur harmonieuse mélancolie nos ... l'un , un soir l'autre , j'invite à boire les rois de France , moi bon hôte , les rois valois s'entend , fleurs de ...
... un bourg ayant une grand'place toute ronde et faite pour le tournoi , que bordent dans leur harmonieuse mélancolie nos ... l'un , un soir l'autre , j'invite à boire les rois de France , moi bon hôte , les rois valois s'entend , fleurs de ...
Page 11
... une borne assis tout à coup l'on s'ar- rête , le ciel bleu sur nos fronts , aux mains deux pâquerettes . Mes bons amis du cœur , faites - en donc autant . Bref , nous nous relevons enchantés l'un de l'autre et n'accusant personne de ...
... une borne assis tout à coup l'on s'ar- rête , le ciel bleu sur nos fronts , aux mains deux pâquerettes . Mes bons amis du cœur , faites - en donc autant . Bref , nous nous relevons enchantés l'un de l'autre et n'accusant personne de ...
Page 12
... un vieux Bourgogne , l'hon- neur de ce bouchon que vous voyez d'ici . Quand t'en as bu , ris donc ! comme dit la chanson . » << Un gage ! s'écrie le roi . Grands saints du paradis , je vous prends à témoin que l'on triche en mon jeu ...
... un vieux Bourgogne , l'hon- neur de ce bouchon que vous voyez d'ici . Quand t'en as bu , ris donc ! comme dit la chanson . » << Un gage ! s'écrie le roi . Grands saints du paradis , je vous prends à témoin que l'on triche en mon jeu ...
Page 13
... un mur où font pipi les chats . Qu'importe sait - on bien le pouvoir des fantô- mes ? Je reculai d'un pas , de deux pas , de dix pas , et m'arrêtant je reluquai le doux fin toit , ainsi qu'un troubadour balançant mon corps frêle , les ...
... un mur où font pipi les chats . Qu'importe sait - on bien le pouvoir des fantô- mes ? Je reculai d'un pas , de deux pas , de dix pas , et m'arrêtant je reluquai le doux fin toit , ainsi qu'un troubadour balançant mon corps frêle , les ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
ABONNEMENT ALBERT ALBERT MOCKEL âme amour André Fontainas ANDRÉ SALMON arbres Aristophane beau beauté Bécot belle blanc bleu bonheur bras C'était chanson chant cher choses ciel CLARISSE VOGT cloches CLYTEMNESTRE cœur d'or danse devant Dieu Directeur Édition sur simili-hollande ELEKTRA EMILE Falourdin Fayette femme filles flamme fleurs flots Fontainas frisson géant GEORGES Gonesse HENRI Henry Becque hommes j'ai jardin JEAN MORÉAS Jean Royère jeune Joab joie jour l'air l'amour l'eau l'ombre là-bas lèvres Libraire Lidys LOUIS LOUIS MANDIN Madame mains MAURICE ment Mile monde mort noir Nonoche nuit ombre parfum passe Paul Adam PAUL FORT PAUL LECLERCQ pensée petit pleure poèmes poésie poète printemps PROSE qu'un regard REMY DE GOURMONT rêve rien rire robe ROISSY-EN-FRANCE roses rouge ROUVEYRE Saint-Pol-Roux sais semble sentiment sera seul Socrate soir soleil songe soudain sourire STUART MERRILL terre vent vert visage VOGT CLARISSE voici voile vois voix yeux
Popular passages
Page 52 - De tout temps les hommes, pour quelque morceau de terre de plus ou de moins, sont convenus entre eux de se dépouiller, se brûler, se tuer, s'égorger les uns les autres ; et, pour le faire plus ingénieusement et avec plus de sûreté, ils ont inventé de belles règles qu'on appelle l'art militaire : ils ont attaché à la pratique de ces règles la gloire , ou la plus solide réputation ; et ils ont depuis enchéri de siècle en siècle sur la manière de se détruire réciproquement.
Page 51 - FUREUR d'accumuler, monstre de qui les yeux Regardent comme un point tous les bienfaits des dieux, Te combattrai-je en vain sans cesse en cet ouvrage ! Quel temps demandes-tu pour suivre mes leçons ? L'homme, sourd à ma voix comme à celle du sage, Ne dira-t-il jamais : C'est assez, jouissons?
Page 54 - Ce ne sont plus des mers, des degrés, des rivières, Qui bornent l'héritage entre l'humanité : Les bornes des esprits sont leurs seules frontières; Le monde en s'éclairant s'élève à l'unité. Ma patrie est partout où rayonne la France, Où son génie éclate aux regards éblouis! Chacun est du climat de son intelligence : Je suis concitoyen de toute âme qui pense : La vérité, c'est mon pays...
Page 66 - Monsieur, lui dis-je, nous approuvions, vous et moi, toutes les sottises qui viennent d'être critiquées si finement, et avec tant de bon sens ; mais croyez-moi, pour me servir de ce que saint Rémi dit à Clovis, il nous faudra brûler ce que nous avons adoré et adorer ce que nous avons brûlé.
Page 118 - ... bas»). 26 On connaît les magnifiques images que Hugo a tirées de cette conception du ciel comme une espèce de crible. un article sur André Salmon, paru dans «Vers et prose» de juin-août 1908 (peu après la publication du poème intitulé alors Le Pyrée), ce que représente ce «ver Zamir»: Le ver Zamir qui sans outils pouvait bâtir le temple de Jérusalem, quelle saisissante image du poète! Le «ver Zamir...
Page 15 - Mais, Joab, à présent je le demande à Dieu : que fera l'homme Si derrière chacun de ses désirs se cache Dieu?
Page 43 - Je la retrouve, mais n'ose plus étendre les mains. Senlis est vaporeuse comme une mousseline. Moi, déchirer Senlis ? prenons garde. Où est-elle ? Toits et murs sont un transparent réseau de brume. Notre-Dame livre à l'air...
Page 63 - L'année 1665, le comte de Guiche fut exilé. Un jour qu'elle me faisait le récit de quelques circonstances assez extraordinaires de sa passion pour elle : « Ne trouvez-vous pas, me dit-elle, que, si tout ce qui m'est arrivé et les choses qui y ont relation était écrit, cela composerait une jolie histoire ? Vous écrivez bien, ajouta-t-elle ; écrivez, je vous fournirai de bons Mémoires.
Page 45 - Mes dents courberont ta nuque rétive, je souillerai ta robe, je t'infligerai autant de morsures que de caresses, j'abolirai en toi le souvenir de ta demeure et tu seras, pendant des jours et des nuits, ma sauvage compagne hurlante... jusqu'à l'heure plus noire où tu te retrouveras seule, car j'aurai fui mystérieusement, las de toi, appelé par celle que je ne connais pas, celle que je n'ai pas possédée encore...