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triste nouvelle m'est arrivée; aussi j'ai doublement regretté mon éloignement. Je compte retourner incessamment à Arrenberg; je serai bien affligée de vous revoir seul, sans votre excellente femme; mais je serai bien aise aussi de vous porter quelques consolations, et de vous assurer de mes sentiments.

Louis veut vous écrire; il sent comme moi que nous venons de perdre une vieille amie, et que cela ne se retrouve pas.

>> J'embrasse Claire. >>

HORTENSE.

LETTRE DE NAPOLEON-LOUIS BONAPARTE.

Genève, 44 mai 1835.

» Mon cher monsieur Parquin,

» Vous ne pouvez douter de la vive douleur que nous avons ressentie en apprenant la terrible nouvelle de la mort de votre excellente femme. Ma mère en a été bien affectée, car elle perd en elle une amie d'enfance; mais je ne veux pasaccroître votre chagrin en vous parlant du nôtre; je veux, au contraire, tâcher de vous donner quelques consolations en vous

renouvelant l'expression de mon amitié, sur laquelle vous pouvez compter; et en vous assurant du vif intérêt que ma mère vous porte, ainsi qu'à votre pauvre petite Claire, qui doit être bien malheureuse.

Malgré la triste prévision des médecins, nous espérions bien retrouver encore madame Parquin; mais, hélas! sa vie était tellement empoisonnée par ses douleurs que c'est pour elle un bienfait du ciel que d'avoir mis un terme à ses souffrances.

» Je regrette vivement de n'avoir pas été à Arrenberg pendant ces tristes moments, afin de vous prodiguer toutes les consolations que, en pareil cas, l'amitié seule peut offrir; mais bientôt nous nous reverrons, et je me flatte de pouvoir, par ma sympathie et par la conformité de mes regrets, adoucir un peu vos douleurs.

>> Embrassez bien tendrement Claire de ma part, et croyez à mon amitié. »

NAPOLÉON-LOUIS BONAPARTE.

FIN.

de celle-ci. Être généreux rend ført.

Reinc. préfet.

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La fleur favorite de la

- Les ci-devant élégantes. M. Adrien Cochelet nommé Madame la duchesse de Bassano. Bruits de guerre. M. de Labédoyère, aide-de-camp de l'Empereur. M. Benjamin Constant, l'homme à la mode. L'acte additionnel. Le vieux républicain impérialiste. L'abbé politique par circonstance. Le sequestre intempestif. — Un incorrigible. — Talleyrand à Vienne. M. Sosthène de La Rochefoucauld, le duc de Raguse et M. de Vitrolles, proscrits. — L'Empereur oublie les injures. Une gasconnade du maréchal Soult. - Il est nommé major-général. — La punition de Berthier. Opinion de M. Sosthène. L'air doux si trompeur. L'abbé Duval. Madame Ducayla chez la reine Hortense.

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juste milieu difficile à saisir. - Une émotion pénible. — Douloureux souvenirs. Une réflexion décourageante.

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séance dans la galerie des tableaux. Visite à la ferme suisse. Le maire de Ruelle et la fontaine accordée. Vive sensibilité de Napoléon. Il veut la cacher. - La lettre dans le Moniteur. Géné

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Ses prévisions. - La belle madame Tallien. La filleule de l'impératrice Joséphine. Le célèbre Tallien. Pourquoi l'Empereur avait été inexorable envers lui. Il lui fait demander une audience. Madame de Vitrolles et M. de Latour-Maubourg (Florimont), et les moutons d'Espagne. Mademoiselle de Vitrolles, charmante personne. Affluence de solliLe mou

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