Essais de Michel de Montaigne,avec des notes de tous les commentateurs. Edition revue sur les textes originauxFirmin-Didot, 1879 - 648 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 76
Page 16
... qu'à chasque tardifs , ne parlent iamais rien qu'elaboré et pre- medité . Comme on donne des reigles aux dames , de prendre les ieux et les exercices du corps , selon l'advantage de ce qu'elles ont le plus beau ; si i'avois à conseiller ...
... qu'à chasque tardifs , ne parlent iamais rien qu'elaboré et pre- medité . Comme on donne des reigles aux dames , de prendre les ieux et les exercices du corps , selon l'advantage de ce qu'elles ont le plus beau ; si i'avois à conseiller ...
Page 27
... qu'à nostre contentement , et tout son travail tendre en somme à nous faire bien vivre , et à nostre ayse , comme dict la saincte Escriture3 . Toutes les opinions du monde en sont là , que le plaisir est nostre but , quoy qu'elles en ...
... qu'à nostre contentement , et tout son travail tendre en somme à nous faire bien vivre , et à nostre ayse , comme dict la saincte Escriture3 . Toutes les opinions du monde en sont là , que le plaisir est nostre but , quoy qu'elles en ...
Page 37
... qu'à chascune de ces trois fois il ceignist le ruban que ie luy mettois en main , et couchast bien soi- gneusement la medaille qui y estoit attachee , sur ses roignons , la figure en telle posture : cela faict , ayant , à la derniere ...
... qu'à chascune de ces trois fois il ceignist le ruban que ie luy mettois en main , et couchast bien soi- gneusement la medaille qui y estoit attachee , sur ses roignons , la figure en telle posture : cela faict , ayant , à la derniere ...
Page 41
... qu'à ce compte il fauldroit condemner toute sorte de gaings . Le marchand ne faict bien ses affaires qu'à la des- bauche de la ieunesse ; le laboureur , à la cherté des bleds ; l'architecte , à la ruyne des maisons ; les officiers de la ...
... qu'à ce compte il fauldroit condemner toute sorte de gaings . Le marchand ne faict bien ses affaires qu'à la des- bauche de la ieunesse ; le laboureur , à la cherté des bleds ; l'architecte , à la ruyne des maisons ; les officiers de la ...
Page 56
... qu'à la mode dequoy nous sommes instruicts , il n'est pas merveille , si ny les escholiers , ny les maistres , n'en deviennent pas plus habiles , quoy qu'ils s'y facent plus doctes . De vray , le soing et la despense de nos peres ne vise qu ...
... qu'à la mode dequoy nous sommes instruicts , il n'est pas merveille , si ny les escholiers , ny les maistres , n'en deviennent pas plus habiles , quoy qu'ils s'y facent plus doctes . De vray , le soing et la despense de nos peres ne vise qu ...
Contents
2 | |
7 | |
12 | |
15 | |
22 | |
24 | |
36 | |
47 | |
275 | |
285 | |
293 | |
294 | |
299 | |
300 | |
301 | |
315 | |
61 | |
63 | |
77 | |
83 | |
84 | |
92 | |
101 | |
104 | |
110 | |
114 | |
115 | |
118 | |
122 | |
131 | |
136 | |
137 | |
139 | |
148 | |
151 | |
154 | |
155 | |
157 | |
159 | |
165 | |
170 | |
176 | |
178 | |
179 | |
183 | |
190 | |
193 | |
194 | |
201 | |
203 | |
207 | |
210 | |
211 | |
230 | |
232 | |
235 | |
246 | |
248 | |
251 | |
261 | |
264 | |
327 | |
337 | |
338 | |
339 | |
341 | |
342 | |
346 | |
350 | |
354 | |
360 | |
361 | |
369 | |
382 | |
387 | |
393 | |
412 | |
414 | |
415 | |
418 | |
421 | |
426 | |
427 | |
434 | |
446 | |
451 | |
454 | |
457 | |
458 | |
462 | |
469 | |
471 | |
473 | |
476 | |
481 | |
495 | |
498 | |
508 | |
534 | |
541 | |
564 | |
573 | |
586 | |
626 | |
642 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
aprez aspre aulcune aultre aultre chose aureilles avecques avoient avoit aysé ayseement beaulté besoing bransle c'estoit celuy cettuy cy ceulx chascun cognoissance conduicte Cotgrave creance d'aultruy d'estre debvoir dequoy dict Dieu dieux DIOGÈNE LAERCE disoit doibt doubte droict Énéide Epist estant esté estoient estoit estre eulx eust faict fantasie fault feit femmes feust feut fortune gents hault HÉRODOTE homme i'ay i'en iamais ie ne sçay iecter ieune iour iugement iusques iuste iustice l'ame l'aultre l'ay LAERCE loing loix LUCRÈCE maistre MARTIN DU BELLAY matiere medecine ment mesme mieulx Montaigne mort oultre OVIDE peult philosophie plaisir Platon plustost PLUTARQUE poinct pourquoy premiere present publicque quæ quoy raison reigle reng sainct sçavoir SÉNÈQUE seroit seulement soing soubs subiect SUÉTONE tantost tion TITE-LIVE tousiours toutesfois traicts tres VALÈRE MAXIME veoid veoir veoy veoyons verité vertu veult veulx vifve VIRG voylà voysins vray yeulx
Popular passages
Page 112 - Tuta et parvula laudo, Quum res deficiunt, satis inter vilia fortis: Verum, ubi quid melius contingit et unctius, idem Hos sapere, et solos aio bene vivere, quorum Conspicitur nitidis fundata pecunia villis * : il ya pour moy assez à faire, sans aller si avant.
Page 210 - L'Athéisme estant une proposition comme desnaturée et monstrueuse, difficile aussi et malaisée d'establir en l'esprit humain, pour insolent et desreglé qu'il puisse estre; il s'en est veu assez, par vanité et par fierté de concevoir des opinions non vulgaires et reformatrices du monde, en affecter la profession par contenance, qui, s'ils sont assez fols, ne sont pas assez forts pour l'avoir plantée en leur conscience pourtant.
Page 208 - Si nous tenions à Dieu par l'entremise d'une foy vive ; si nous tenions à Dieu par luy, non par nous ; si nous avions un pied et un fondement divin, les occasions humaines n'auroient pas le pouvoir de nous esbranler, comme elles ont...
Page 78 - ... les bornes et limites de la volonté de Dieu et de la puissance de nostre mère nature...
Page 294 - Qu'on jette une poutre entre ces deux tours, d'une grosseur telle qu'il nous la faut à nous promener dessus, il n'ya sagesse philosophique de si grande fermeté qui puisse nous donner courage d'y marcher comme nous ferions, si elle estoit à terre.
Page 74 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 297 - Nostre fantasie ne s'applique pas aux choses estrangeres, ains elle est conceue par l'entremise des sens ; et les sens ne comprennent pas le subject estranger, ains seulement leurs propres passions ; et par ainsi la fantasie et apparence n'est pas du subject, ains seulement de la passion et souffrance du sens, laquelle passion et subject sont choses diverses ; parquoy qui juge par les apparences, juge par chose autre que le subject.
Page 286 - ... si misérables, que de ces trois ou quatre loix choisies, il n'en y a une seule qui ne soit contredicte et desadvouee, non par une nation, mais par plusieurs.
Page 435 - Ce n'est pas une éloquence molle, et seulement sans offense : elle est nerveuse et solide, qui ne plaist pas tant, comme elle remplit et ravit; et ravit le plus les plus forts esprits.
Page 196 - J'ayme les historiens ou fort simples, ou excellents. Les simples, qui n'ont point de quoy y mesler quelque chose du leur, et qui n'y apportent que le soing et la diligence de r'amasser tout ce qui vient à leur notice, et d'enregistrer, à la bonne foy, toutes choses sans chois et sans triage...