Page images
PDF
EPUB

CHASTEL (Jacques du), évêque de Soissons. Sa mort vo-
lontaire, 180.

CHASTILLON (l'amiral de). Voy. COLIGNY.

Châtiments. Pourquoi ne devraient pas être infligés par

des gens en colère, 368.

CHELONIS, fille et femme de rois de Sparte. Sa tendresse
et sa générosité, 577.

Cheval. Chevaux destriers; pourquoi ainsi nommés, 145.

Chevaux à changer au milieu de la course, ibid. Che-

vaux des Mamelucks fort adroits, 146. Du cheval d'A-

lexandre et de celui de César, ib. Áller à cheval, exercice

très-salutaire, ibid. Gens de cheval; à quelle occasion

les généraux romains leur ordonnaient de mettre pied

à terre dans un combat, ibid. Combats à cheval; quels

en étaient les inconvénients, ibid. et 147. Les Mas-

syliens se servaient de leurs chevaux sans selle et sans

bride, 148. Chevaux farouches des Assyriens, ibid. Le

sang et l'urine des chevaux dont on s'est abreuvé dans

un cas de nécessité, ibid. Chevaux autant estimés et

respectés des Américains que les Espagnols, 149. Che-
vaux éventrés pour se garantir du froid, ibid. Chevaux
tondus pour être menés en triomphe, ibid. Adresse sur-
prenante d'un homme à cheval, 150. Autres exemples
du même genre, ibid.

Chèvres. S'affectionnent pour les enfants qu'elles nourris-
sent de leur lait, 199.

Chien. Animal capable de raison, 231. Chien qui contre-

fait le mort, 232. Chien qui trouve le moyen de tirer

de l'huile du fond d'une cruche, 233. Chiens dressés à

combattre dans les armées, 234. Chiens de chasse con-

naissent quel est le meilleur de leurs petits, 236. Chiens

plus fidèles que les hommes, 239. Chien des Indes, d'une
magnanimité extraordinaire, 241.

CHILON. Précepte de lui, qui ne s'applique qu'aux ami-
tiés communes, 85.

CHINE (la). Il y a dans ce royaume des officiers établis

pour récompenser les bonnes actions, aussi bien que

pour punir les mauvaises, 561.

CHIRON. Pourquoi refusa l'immortalité, 35.

CHRÉTIENS. Pourquoi ne doivent point autoriser leur re

ligion par les événements, 102. Leur zèle plein d'injus-

tice et de fureur, 221. Sur quoi est fondée la profession

qu'ils font de leur religion, 222.

Christianisme. Quelle est la marque du vrai christia-
nisme, 220.

CHRYSIPPE. Combien il aimait à charger ses livres de ci-

tations, 46, 62. Comment il vint à connaître que les

chiens raisonnent, 231. Jusqu'où il a multiplié les dieux,

261. Raison ridicule dont il se sert pour prouver que

l'âme réside autour du cœur, 277.

CICERON. Conseillait la solitude, 115. Le peu de solidité
de ce conseil, ibid. et 116. Dans quelle vue il a publié
des lettres qu'il avait écrites à ses amis, 117. Pourquoi
il donna la liberté à un de ses esclaves, 119. Quel juge-
ment Montaigne faisait des ouvrages philosophiques de
Cicéron, 206. Éloge de ses lettres à Atticus, 207. Ca-
ractère de cet orateur, ibid. Sa poésie méprisée par
Montaigne, ibid. Son éloquence incomparable a trouvé
des censeurs, ibid. S'il a méprisé les lettres dans sa
vieillesse, 253. Quelle manière de philosopher était le
plus à son goût, 257.

CIMBER, un des conspirateurs contre César: ce qu'il dit
en s'engageant dans cette entreprise, 170.
Cimetières. Pourquoi ont été placés dans l'intérieur des
villes, 32.

CINEAS, conseiller de Pyrrhus. Comment il réprime la
vaine ambition de ce prince, 136.

CINNA. Sa conjuration contre Auguste, et clémence de

celui-ci, 50 et suiv.

CIPPUS. Comment il lui vint des cornes au front, 36.

Civilité. Trop d'exactitude y est blåmable, 21. Avantages

d'une civilité bien entendue, ibid.

CLEANTHES. Opinion peu déterminée qu'il avait sur la na-

ture de Dieu, 261. Sa résolution à mourir, 314. Combien

il gagnait par le travail de ses mains, 527.

CLEOMÈNES, fils d'Anaxandrides, roi de Sparte. Croyait

tout permis contre un ennemi, 11. Ce qu'il répondit à

des ambassadeurs de Samos, 75. Sa réponse à ses amis,

qui le voyant pendant sa maladie sujet à des fantaisies

particulières, lui en faisaient des reproches, 289. Com-

ment il se moqua d'un rhétoricien qui haranguait sur

la vaillance, 368.

CLÉOMÈNES III. Attend la dernière extrémité pour se don-

ner la mort, 176.

CLIMACIDES, femmes de Syrie. Quel était leur office, 230.

CLODOMIRE, roi d'Aquitaine. Par son opiniâtreté à pour-
suivre son ennemi vaincu, il perd la vie, 143.

CLOVIS. Quel salaire obtinrent de lui trois esclaves qui
avaient trahi leur maître, 412.

Coches. De quel usage ils ont été dans la guerre, 468.
Leur usage pour le luxe, ibid. et suiv.

Cocuage. Maintes gens s'en effraient, mais beaucoup en

tirent profit, 127. Braves gens qui le surent sans exciter

de tumulte, 448. Mal qu'on est obligé de tenir secret,

451.

COELIUS, l'orateur. S'emporte contre un homme qui,

pour ne pas l'irriter, évitait de le contredire, 369.

Colère. Des châtiments infligés dans la colère, 367. Modé-
'ration de quelques grands hommes, dans des accès de
colère, 368 et suiv. La colère, passion sujette à s'ap-
plaudir, 369. Il vaut mieux la laisser éclater que de la

tenir renfermée, ibid. Règles à observer en faisant éclater

sa colère, 370. Si la colère peut servir d'aiguillon à la

vaillance et à la vertu, 371.

COLIGNY (Gaspard de), seigneur de Chastillon – sur-

Loing, amiral de France, 382.

Colléges, sévèrement jugés par Montaigne, 72. Cruautés

qu'on y exerce contre l'enfance, 73.

Combattre à l'épée et à la cape, usage pratiqué par les

anciens Romains, 150.

Comédiens, qui pleuraient encore au sortir du théâtre, où

ils avaient été attendris par leur rôle, 434.

Comédies françaises. Du temps de Montaigne, manquaient

d'invention, 205.

COMINES (Philippe de). Jugement qu'en fait Montaigne,

210. Mot de cet historien critiqué, 490 et suiv.

Commander. S'il est plus doux de commander que d'o-
béir, 134. A qui il appartient de commander, ibid.
Commentateurs. Pourquoi il y en a un fort grand nombre,
558 et suiv.

Conférence. Son utilité, 480. Exercice plus avantageux
que celui des livres, ibid. Pourquoi l'on y doit admettre
les reparties vives et hardies, 487 et suiv.
Confiance. Elle doit être ou paraître exempte de crainte,
53. Confiance envers des troupes suspectes, qui eut un
heureux succès, 54.

Conjurations. S'il est dangereux de les prévenir par des
exécutions sanglantes, 52 et suiv. Conseil donné à un
tyran pour l'en mettre à couvert, 54.
Connaissance des choses. A quel usage doit être employée,
123. A quoi se réduit notre connaissance des choses na-

turelles, 273. Jusqu'où peut atteindre l'humaine connais-
sance, 287.

CONRAD, marquis de Montferrat, 366.

CONRAD III. Comment il fut réconcilié avec Guelphe, son
grand ennemi, 1.

Conscience. Sa force, 182. Ne laisse pas le crime long-

temps secret, ibid. Fruit de la bonne conscience, 183.

Satisfaction qui y est attachée, 416.

Conseils. Ils sont indépendants des événements, 421.
Constance. Comment définie, et en quoi elle consiste, 19
et suiv. Constance au milieu des malheurs, 113. Cons-
tance dans la douleur : exemples sur ce sujet qui tien-
nent de la fureur, 173 et suiv.

Converser. Combien il est utile de savoir converser fami-
lièrement avec toute sorte de gens, 424. Il faut se mettre
au niveau de ceux avec qui l'on converse, ibid. et 425.
Comment on peut juger de la capacité d'un homme dans
la conversation, 487 et suiv. Utilité dans la conversa-
tion des reparties vives et hardies, 489.

CORNELIUS GALLUS. Sa mort, 29.

Corps. Les exercices du corps et la bienséance extérieure,

considérable partie de l'éducation des enfants, 72. Di-

versité d'opinions sur la matière qui produit le corps

de l'homme, 284, 285. Avantages de la beauté du corps,

329, 330. La santé, la vigueur du corps, est cause des
élancements extraordinaires de l'esprit, 436.

Croyants. Si la multitude des croyants est une bonne preuve
de la vérité, 537.

Cruauté extrême, 216. Conséquences de la cruauté qu'on
exerce sur les bêtes, 217. La cruauté est l'effet de la pol-
tronnerie, 356 et suiv. Un premier acte de cruauté en

produit d'autres nécessairement, 359. Exemple remar-

quable sur ce sujet, 360.

Cuisines portatives en usage chez les Romains, 151.

Curiosité. Celle qui doit être inspirée aux jeunes gens, 67.

Curiosité, passion avide et gourmande de nouvelles,
181. Funestes effets de la curiosité, 251. Est vicieuse
partout, mais où pernicieuse, 451.

Cyniques. Appelaient vice, de n'oser faire à découvert ce
que nous faisons en secret, 300. Jusqu'où allait leur im-
pudence, 301.

CYRUS. Défense qu'il fit à ses enfants de voir et de toucher
son corps après sa mort, 7. Pourquoi fut battu à l'école,
60. Établit le premier des chevaux de poste, 351. Exemple
de sa libéralité après qu'il fut roi, d'où les princes peu-

vent apprendre à bien placer leurs dons, 470. Comment

il se mit à couvert des attraits de la belle Panthée sa

captive, 531.

CYRUS le jeune. Pourquoi il se préférait à son frère Ar-

taxerxes, 170.

D.

qu'un qui menaçait les Lacédémoniens de la puissance

de Philippe, 174.

CORRAS, conseiller au parlement de Toulouse. Son opi- DAMINDAS, Lacédémonien. Sa généreuse réponse à quel-
nion dans l'affaire du faux Martin Guerre, 538.

CORTEZ (Fernand). Compliment singulier que lui adres-

sent des peuples d'Amérique, 95. Quelle idée les am-

bassadeurs du roi de Mexique lui donnèrent de la gran-

deur de leur maître, 94.

COSSITIUS (Lucius). De femme, changé en homme, 36.
COTYS, roi de Thrace. Pourquoi il casse de beaux vases
après les avoir payés libéralement, 530.
Couardise. Voyez Poltronnerie.
Courtisan (le), livre italien cité, 148.
Courtisans. Avec quelle bassesse ils cachent aux princes
leurs défauts, 479.

Coutume. Sa force, 41 et suiv. Étranges impressions
qu'elle fait sur nos âmes, 43. Coutumes bizarres de di-
vers peuples, ibid. Combien est impérieux le joug de la
coutume, 45. C'est l'unique fondement de quantité de
choses très-autorisées dans le monde, 46, 47. Des cou-
tumes anciennes, 150 et suiv. Coutumes établies dans
un pays, directement contraires à celles de quelque autre
pays, 566.

CRASSUS (Publius). Pourquoi fait donner le fouet à un
ingénieur, 24.

CRATES. Sa réponse à celui qui lui demandait jusques à

quel temps il fallait philosopher, 56. Sa recette contre l'a-

mour, 250. Ce qu'il pensait de notre âme, 276. Singu-

lières dispositions qu'il fit à sa mort, 494.

Crédulité. Marque de faiblesse, 79.

CRÉMUTIUS CORDUS Voyant qu'on brûlait ses livres, se fait

mourir lui-même, 200.

CRÉTOIS. Imprécations qu'ils faisaient contre ceux qu'ils

haïssaient beaucoup, 45. Crétois réduits à boire l'urine

de leurs chevaux, 148.

Crime. La peine naît avec lui, 182.

Criminels. Livrés aux médecins pour être anatomisés en
vie, 352.

Crocodile. Quel secours il reçoit du roitelet, et quels égards
il a pour lui, 241.

CROESUS. Acte barbare de ce prince, 361.

DANDAMIS, sage Indien. Ce qu'il blâmait dans Socrate,

Pythagore, Diogène, 410.

DARIUS. Proposition qu'il fait à des Indiens qui mangeaient

leurs pères trépassés, et aux Grecs qui les brûlaient, 46.
DAVID. Comment et par qui ses psaumes doivent être
chantés, 161.

Défauts. Raisons que nous avons tous de supporter les
défauts d'autrui, 483 et suiv.

Délibération. Doit précéder nos engagements dans les af
faires, et surtout dans des querelles, 532.
Déluges. Ont causé de grands changements sur la terre,
95 et suiv.

DÉMADES, Athénien. Jugement qu'il prononce contre un
homme qui vendait les choses nécessaires aux enterre-
ments, 41.

DÉMOCRITE. Comparé avec Héraclite; pourquoi lui est pré-
féré, 153. Un jour qu'on lui avait servi des figues qui
sentaient le miel, il se mit d'abord à rechercher la cause
physique de ce goût, 258. Comment sa servante mit fin
à cette recherche, ibid. Opinion vague qu'il avait de la

nature de Dieu, 261.

DENISOT (Nicolas), poëte moins connu par ce nom que

par celui de comte d'Alsinois, anagramme de son

nom, 141.

Désir. S'accroit par la difficulté d'obtenir une chose, 315.

Deuil. Comment les femmes le portaient anciennement,

et devraient le porter encore, selon Montaigne, 152.

Devins (faux). Comment traités par les Scythes, 98.

Dévotion supercéleste. Ce qu'en jugeait Montaigne, 586.

DIAGORAS. Sa réponse à ceux qui lui montraient des ta
bleaux de gens échappés du naufrage, 19. Niait ouverte
ment l'existence de Dieu, 261.

DICEARCHUS. Ce qu'il pensait de notre âme, 276.
DIEU. Les hommes ne doivent pas l'invoquer indifférem-
ment à toute occasion, 160. Il faut avoir l'âme nette

quand on le prie, 160. Prier Dieu seulement par cou-

tume, en quoi blåmable, ibid. Le nom de Dieu ne doit

pas entrer dans nos discours ordinaires, 162, 163. Dieu

doit être prié rarement, et pourquoi, 163. Dieu se fait

connaître par ses ouvrages visibles; ce qui devrait nous

y attacher solidement, 223. Sa nature ne doit point être

recherchée trop curieusement par l'homme, 252. A quoi

se réduisent nos notions de la Divinité, ibid. et suiv.

Idées que les histoires païennes nous donnent de Dieu,

260. Diverses opinions des philosophes sur la nature de

Dieu, 261 et suiv. Des hommes en faire des dieux,

c'est la dernière des extravagances, 262. Il est ridicule

de raisonner de Dieu par comparaison à l'homme, 264;

et de juger du pouvoir et des perfections de Dieu par

rapport à nos conceptions et par rapport à nous, 265.

Arguments que la philosophie a imaginés pour et contre

une Divinité, également frivoles, 207 et suiv. Dieu seul

a une substance réelle et constante, 310. Comment son

nom peut être accru, 318.

Dieux qui épousent les querelles des hommes, 271. Dieux
étrangers bannis par les Cauniens, ibid. Puissance des
dieux bornée à certaines choses, ibid. Dieux chétifs et
populaires, 272.

DIOCLETIEN. Pourquoi il ne voulut point reprendre le gou-
vernement de l'empire, auquel il avait renoncé, 136.
DIODORUS, le dialecticien. Sa mort soudaine causée par la
honte, 5.

DIOGENE le cynique. Comment il se moquait des gram-

mairiens, des musiciens et des orateurs, 58. Pourquoi

s'appliquait à la philosophie, 74. Comment il en usait

avec ses amis quand il avait besoin d'argent, 85. Dio-

gène plus mordant que Timon, 153, 154. Sa réponse à

ses parents qui voulaient le racheter de l'esclavage, 231.

Impudence de ce philosophe, 301. Raillé sur ce qu'en

plein hiver il embrassait tout nu une statue de neige,

530.

Échecs. Quel jugement Montaigne faisait du jeu des échecs,

153. Ce jeu peut nous aider à nous connaître nous-

mêmes, ibid.

Écrits obscurs. Trouvent des interprètes qui leur font

honneur, 301.

Écriture sainte. S'il faut la mettre entre les mains du pe-
tit peuple, 161; et la traduire en toutes sortes d'idiomes,
ibid.

Écrivains. Pourquoi les écrivains ineptes devraient être
réprimés par les lois, 492.

ÉDOUARD Ier, roi d'Angleterre. Pourquoi il veut que ses

os soient portés dans l'armée de son fils, lorsqu'il mar-

chera contre les Écossais, 6.

ÉDOUARD III, roi d'Angleterre. Pourquoi, à la bataille de

Crécy, il ne veut pas envoyer du secours au prince de

Galles, 131. Ce qu'il disait de Charles V, roi de France,

349. Pourquoi, en faisant une paix générale avec la

France, il ne voulut pas terminer le différend du duché
de Bretagne, 352.

ÉDOUARD, prince de Galles, fils du précédent. Comment
sa colère fut apaisée en Guienne par la valeur de trois

gentilshommes français, 1.

Education des enfants. Ouvrage tout plein de difficultés,

63 et suiv. Éducation des enfants doit être conduite

sans violence, 72. Effets d'une bonne éducation, 341.

L'éducation fortifie les inclinations naturelles, loin de

les changer, 418.

Effets. Un même effet produit par deux causes directe-

ment contraires, 157. Raisons opposées d'un même ef-

fet, 541.

ÉGINARD, chancelier de Charlemagne, 210.
EGMONT (Lamoral, comte d'), 12.
Éguillettes ou aiguillettes. D'où procède ce qu'on a nommé
nouement d'éguillettes, 37. Mal d'imagination, guéri

par un moyen fondé sur le même principe, ibid.

ÉGYPTE. Serment des juges d'Égypte, 411. Pourquoi l'on y

ordonna, par une loi expresse, que les corps des belles
et jeunes femmes seraient gardés trois jours, avant que
d'être mis entre les mains de ceux qui devaient les em-
baumer, 458.

ÉGYPTIENS. Comment, au milieu de leurs festins, rappe-
laient aux conviés l'idée de la mort, 32. Pourquoi ils
avaient le crâne plus dur que les Perses, 107. Les
Égyptiens offraient à leurs dieux des pourceaux en fi-
gure, 216. Adoraient dans les animaux quelque image
des facultés divines, 217; et portaient le deuil à leur tré-
pas, 218. Leur prudence impudente au sujet de leurs
dieux, 262.

Éléphants. Dressés à danser au son de la voix, 233. Sub-
tilité et pénétration de ces animaux, ibid. Si les élé-
phants ont quelque sentiment de religion, 234. Éléphant
rival d'Aristophane le grammairien, 237. Éléphant tou-
ché de repentir, 241.

Eloquence. Elle a plus contribué que les armes à l'avan-

cement des grands personnages de Rome, 154. En quel
temps elle y a le plus fleuri, ibid. Ce qui constitue la
véritable éloquence, 453.

EMMANUEL, roi de Portugal. Édit cruel qu'il fit publier
contre les Juifs, 128. Effet horrible qui en résulte, ibid.
EMPEDOCLES. Pourquoi refuse la royauté que lui offraient
les Agrigentins, 56. Son opinion touchant la nature de
Dieu, 261; et sur celle de notre âme, 277.
Empereurs romains. Pourquoi les dépenses qu'ils faisaient
pour les spectacles publics étaient injustes, 471 et 472.

Encens. Son usage dans les églises, sur quoi fondé, 159.

Enéide. Si ce poëme et l'Orlando furioso peuvent être

comparés ensemble, 206.

Enfants. Le mensonge et l'opiniâtreté doivent être d'a-

bord réprimés en eux, 15. Combien il importe de les

corriger de bonne heure, 42. Il n'est pas aisé de prévoir,

par leurs premières actions, ce qu'ils seront un jour,

63. Le succès de l'éducation d'un enfant dépend du choix

que l'on fera de son gouverneur, 64. Utilité des voyages

pour les enfants, 65. Pourquoi ils ne devraient point

être élevés auprès de leurs parents, ibid. Doivent être

dressés à avoir en compagnie les yeux ouverts sur tout

ce qui s'y passe, 67. Il faut leur inspirer la sincérité

et une honnête curiosité, ibid. En quel temps doivent

être instruits dans les sciences, 69. A quoi on peut con-

naître qu'un enfant est bien ou mal né, 71. Un enfant

est capable de recevoir les leçons de philosophie, ibid.

Les enfants ne doivent pas être engagés à l'étude par

sévérité, 72. Doivent être corrigés de toute humeur

étrange et particulière, 73; et formés à toute sorte de

coutumes, et même à pouvoir souffrir quelques excès,

ibid. C'est par leurs actions qu'on doit juger des progrès

qu'ils font, 74. Doivent être plus soigneusement instruits

dans la connaissance des choses que dans celle des

mots, ibid. Ne doivent pas s'embarrasser de débrouiller

des subtilités sophistiques, 75. Socrate veut qu'on leur

donne un beau nom, 140. D'où vient que leur affection

envers leurs pères est moins grande que celle de leurs

pères envers eux, 192. Violence dans leur éducation,

tondamnée, 193. Vrai moyen de se faire aimer de ses

enfants, 194. L'appellation paternelle ne doit pas leur

être interdite, 196. Ils doivent être admis à vivre fami-

lièrement avec leurs pères, lorsqu'ils sont d'âge pour

cela, ibid. On a raison de les empêcher de contrefaire

les défauts naturels, 355. Ne devraient pas être aban-

donnés indiscrètement au gouvernement de leurs pa-

rents, 367. Patience merveilleuse d'un enfant lacédé-

monien, 372.

[ocr errors][merged small]

Enfant monstrueux. Sa description, 366, 367.
Enfantement. Douleurs qui l'accompagnent, supportées
sans peine, 125. Exemple remarquable sur cela d'une
dame romaine, ibid.

ENGHIEN (le duc d'). Fut sur le point de se tuer, croyant
avoir perdu la bataille de Serisolles, qu'il gagna, 177.
Ennemi vaincu. S'il faut le poursuivre à outrance, 142
et suiv.

Enthousiasme. Élève l'homme au-dessus de lui-même, 173.
ÉPAMINONDAS. Sa fermeté dans une accusation qui lui fut
intentée devant le peuple thébain, 2. Mot excellent de
lui, 27. Comment il qualifiait les deux fameuses victoi-
res qu'il avait remportées contre les Lacédémoniens, 201.
Pourquoi il refusa des richesses légitimes, 211. Fut,
selon Montaigne, le plus excellent homme dont on ait
connaissance, 390. Caractères de sa valeur, de son cou-
rage et de son habileté dans la guerre, ibid. Son savoir,
ses mœurs, sa vertu pleine partout et uniforme, ibid.
Sa résolution à demeurer constamment attaché à la pau-
vreté ce qu'en jugeait Montaigne, ibid. Preuves pal-
pables de sa bonté, de son équité et de son humanité,
ibid. Sa douceur et sa courtoisie dans le fort du combat,
391. Jusqu'où il portait la délicatesse sur l'article de la
justice, 414.

Épée. L'arme la plus sûre et la plus utile dans un combat,

147.

ÉPICHARIS. Accusée d'avoir trempé dans une conspiration

contre Néron: sa fermeté dans les tourments, 372, 373.

ÉPICURE. Dispense son sage de la prévoyance et du souci

de l'avenir, 5. Ne mettait aucune citation dans ses écrits,

6 Mis en opposition avec Cicéron et Pline, 118, 119.

Ce qu'il pensait des richesses, 127. S'il n'aurait pas pré-

féré ses ouvrages à des enfants nés de lui, 201. Ses dogmes

irréligieux et délicats, sa vie dévotieuse et laborieuse,

214. Comment Épicure représentait les dieux, 261. Con-

seillait de fuir la gloire, 319; et n'y était pas insensible

lui-même, ibid.

ÉPICURIENS. Extravagance de leurs principes de physique

278. Pourquoi ils déchargeaient la Divinité de toute sorte

de soins, 291.

ÉPIMÉNIDE. Son sommeil durant cinquante-sept ans, 139.

Épingle. Femme guérie de l'imagination d'avoir avalé une

épingle, 39.

Eponge. Usage qu'en faisaient les anciens Romains, 151

ÉQUICOLA, théologien, 454.

ESCALIN (Antoine). Moins connu par ce nom, qui était son

vrai nom, que par celui de capitaine Poulin et du

baron de la Garde, 141. D'abord simple goujat, il

parvint à des postes très-considérables, 142.

Escares, poissons. Comment s'assistent les uns les autres,

240.

Esclave, récompensé et puni pour avoir trahi son maître,

412.

Escrime. Exercice qui n'a rien de noble, 358. Est inutile

et dommageable dans les combats, 359. Il est malséant,

et pourquoi, ibid.

ESCUT (le seigneur de l'), au siége de Reggio, 10.

ÉSOPE. Quel cas Montaigne faisait de ses fables, 205. A

quelle occasion il lui donne le titre de grand homme, 586.

ESPAGNOL. Fermeté d'un paysan espagnol mis à la torture

la plus violente, 372.

ESPAGNOLS. Avec quelle barbarie ils traitèrent les Améri-

cains, 474. Cruautés qu'ils exercèrent contre le dernier

roi du Pérou, ibid. et contre celui de Mexico, 475.

Boucherie qu'ils firent de leurs prisonniers de guerre,

ibid.

Espérance. Jusqu'où doit nous accompagner, 176.
Esprit. Les hommes ne sont pas moins attachés aux pro-
ductions de leur esprit qu'à leurs enfants, 200. Pourquoi
il est dangereux de commencer tard à faire imprimer
les productions de son esprit, 553.

Esprit humain. Comment défini, 286. Pourquoi est inca-
pable d'arriver à la connaissance évidente des choses,
287. Jugements de l'esprit dépendant des altérations
du corps, 289. Son infirmité malaisée à découvrir, ibid.
Est grand ouvrier de miracles, 294. Comment se dé-
termine à choisir entre deux choses indifférentes, 315.
Sa principale habileté, 423. Il est occupé ou détourné
par très-peu de chose, 433; et déterminé par de pures
imaginations, par des objets chimériques, 434. Il est
trop étroitement uni au corps, 436. Vanité de ses re-
cherches, qui paraît en ce qu'il s'attache souvent à dé-
couvrir les causes d'un fait avant que d'être assuré de
ce fait, 536. Il se forge des raisons des choses les plus
vaines, 541.

Esprits simples. Propres à devenir bons chrétiens, 158.
Esprits médiocres, sujets à s'égarer, ibid. Grands es-
prits, chrétiens les plus accomplis, ibid. Quels esprits
sont les mieux disposés à se soumettre à la religion et
aux lois politiques, 256. Esprits communs, plus propres
aux affaires que les subtils, 348.

ESSENIENS. Comment ils se maintenaient sans l'usage des
femmes, 456.

ESTAMPES (madame d'), 210.

ESTISSAC, (madame d'). Citée comme un exemple d'affec-
tion maternelle,

191.

[blocks in formation]

Être à soi. Combien il importe de savoir être à soi, 114.
Etude. Quel en doit être le fruit, 65.

EUDAMIDAS de Corinthe. Son testament singulier, 85, 86.
EUDAMIDAS de Lacédémone. Ce qu'il dit d'un philosophe
qui discourait de la guerre, 368.

EUDÉMONIDAS, ou plutôt Eudamidas, fils d'Archida-
mus et frère d'Agis. Mot de ce Lacédémonien sur Xé-
nocrate, 361.

EUDOXUS, philosophe pythagoricien. A quel prix il sou-
haitait de voir le soleil de fort près, 259.
EUMÈNES. Sa belle réponse à Antigone, lors du siége de
Nora. 10. Livré à ce prince par ses soldats, 412.
Expérience. Si elle peut terminer l'incertitude philoso-
phique, 276. Ce n'est pas assez de compter les expérien-
ces, il faut les peser et les assortir, 485. Pourquoi l'ex-
périence n'est pas un sûr moyen pour nous instruire de
la vérité des choses, 557.
EYQUEM, 323. Voy. MONTAIGNE.

F.

Fatalisme. Quel usage on a fait de cette doctrine, 364 et
suiv.

FAVORINUS. Pourquoi il se laisse vaincre dans une dispute
de grammaire par l'empereur Adrien, 479.
Femmes. Action généreuse des femmes de Weinsberg,

1. Femmes jugées incapables d'une parfaite amitié, 83.
Qui s'ensevelissent ou qui se brûlent avec le corps de
leurs maris, 121. Qui méprisent la douleur pour l'inté-
rêt de leur beauté, 125. Comment les femmes portaient
le deuil anciennement, et devraient le porter encore, à
l'avis de Montaigne, 152. Qui ont préféré la conserva-
tion de leur honneur à la vie, 177 et suiv. Qui se don-
nent la mort pour encourager leurs maris à les imiter,
178. Pourquoi les femmes ont du penchant à contrarier
leurs maris, 196, 197. Leur gros douaire est la ruine
des familles, 198. Il est dangereux de laisser aux femmes
la liberté de partager à leurs enfants le bien de leurs pères,
199. Le temps de leur grossesse est indéterminé, 285.
Pourquoi elles se masquent, et prennent des airs sévè
res et pleins de pudeur, 316. Différence qu'il y a entre
l'honneur des femmes et leur devoir, 325. Exemple re-
marquable d'une femme qui se noie pour avoir été bat-
tue par son mari, 363. Femmes indiennes qui se brû-
lent ou s'enterrent volontairement avec le corps mort de
leurs maris, 364. Femmes emportées, comment devien-
nent furieuses, 369. Femmes de Gascogne très-obstinées,
373. Ce que Montaigne jugeait des femmes qui n'étalent
leur affection pour leurs maris qu'après qu'ils sont morts,
383. Exemple d'une femme sans nom et de basse nais-
sance qui, par pure affection pour son mari, attaqué d'un
mal incurable, l'encourage à la mort, et meurt avec lui,
384. Si les femmes doivent être savantes, 425. Quelles
connaissances leur conviennent, ibid. Du commerce avec
les femmes sincérité qui doit l'accompagner, 426.
Lois sévères imposées aux femmes par les hommes,
avant qu'elles y aient donné leur consentement, 442 et
suiv. Si ces lois ont rendu les femmes plus retenues, 446.
Combien il leur est difficile de garder leur chasteté, 447.
Ce qui doit les y engager, ibid. Combien les femmes
sont tourmentées par la jalousie, et combien elles sont
odieuses lorsqu'elles s'y abandonnent, 448 et suiv.
Femmes scythes crevant les yeux à leurs esclaves pour
s'en servir plus secrètement, 449. A quel prix une
femme faisait gloire, dans les Indes orientales, d'aban-
donner son honneur, 450, 451. Jalousie d'une femme est
très-funeste à son mari, 452. Pourquoi, en amour, les
hommes ont tort de blâmer la légèreté et l'inconstance
des femmes, 460. A quel âge les femmes doivent changer
le titre de belles en celui de bonnes, 466.

FÉRAULEZ. Bel exemple qu'il donne du mépris des richesses,

129.

FICIN (Marsile), interprète de Platon, 454.

Fille. Changée en homme, 36. Fille d'une vertu fort équi-
voque, qui se précipita de peur d'être violée par un
soldat, 166 et suiv.

Filles. L'éducation qu'on leur donne ne tend qu'à leur
inspirer de l'amour, 444; et c'est à cette passion qu'elles
sont portées naturellement, ibid.

Finesse contre un ennemi. Blâmée, et avec raison, 9 et
suiv.

FIORAVANTI, médecin de Bologne, 399.

FLORA. Quelle était l'humeur de cette fameuse courtisane,
427.

FLORENTINS. Dénonçaient la guerre au son d'une cloche, 10.
Foi. Le seul principe qui attache le chrétien à sa religion,
219. Description d'une vraie et vive foi, 220.
Forx (Diane de). Voy. GURSON.

Foix (François de), duc de Candale, 63.
Foix (Gaston de), à la bataille de Ravenne, 143.
Fox (Paul de). Regrets de sa mort, 498.

Fortune. A beaucoup de part aux ouvrages de poésie, de

« PreviousContinue »