DANS LES ESSAIS DE MONTAIGNE.
ABRA, fille de saint Hilaire, évêque de Poitiers, 103. Absence. Ranime l'amitié des personnes mariées, 508. Abus. Fondement de tous les abus de ce monde, 538. ABYDÉENS. Leur obstination à périr jusqu'au dernier, 180. Académiciens. Leur sentiment moins aisé à défendre que celui des pyrrhoniens, 287 et 288.
Accidents funestes. Supportés sans peine par certaines per- sonnes, 127. Accidents pires à souffrir que la mort, 174. Fermeté des gens du commun contre les accidents les plus fâcheux de la vie, plus instructive que les discours des philosophes, 544.
Accointances domestiques. Ce qu'il y faut rechercher, 86. ACHAÏENS. Détestaient toute sorte de tromperies dans les guerres, 10.
Action. L'utilité d'une action ne la rend pas honorable, 415.
ELIUS VÉRUS. Ce qu'il répondit à sa femme, qui lui re- prochait d'entretenir des maîtresses, 94.
EMILIUS LÉPIDUS. Sa mort, 29.
EMILIUS RÉGILLUS (L.). Ne peut empêcher ses soldats de saccager une ville qui s'était rendue à lui par compo- sition, 11.
Age. Quel est l'âge où l'homme est capable des plus gran- des actions, 165. Et celui où son corps et son esprit vont s'affaiblissant, ibid.
AGÉSILAUS. Ce qu'il était d'avis d'apprendre aux enfants, 60. Comment allait vêtu, 107. Par trop d'ardeur, il manque l'occasion de défaire les Bootiens, 139. Sa réponse aux Thasiens qui l'avaient fait dieu, 269. S'il est vrai qu'il ait été mis à l'amende pour s'être trop fait aimer de ses concitoyens, 373. Pourquoi il prenait, en voyageant, son logis dans les églises, 417. Ce qu'il jugeait de l'amour, 463.
AGIS, roi de Sparte. Sa réponse remarquable à un ambas- sadeur de la ville d'Abdère, 227.
AGRIGENTINS. Élevaient des monuments à l'honneur des bêtes qui leur avaient été chères, 218. AIGUEMONT. Voyez EGMONT.
ALBE (le duc d'). Cruautés qu'il exerça à Bruxelles, 12. Comparé avec le connétable de Montmorency, 341. ALBIGEOIS. Brûlés tout vifs pour ne vouloir pas désavouer leurs opinions, 122.
ALBUCILLA. Mort de cette Romaine, 313. ALBUQUERQUE. Pourquoi, étant en danger de périr, prit un jeune garçon sur ses épaules, 111.
ALCIBIADE. Donna un soufflet à un grammairien qui lui dé- clara n'avoir pas un Homère, 388. Sa vie est une des plus riches et des plus désirables, au gré de Montaigne, 390. Pourquoi il coupa la queue et les oreilles à un fort beau chien qu'il avait, 432. Ne voulait point de musique à table, 580. ALCMÉON. A quelles choses il attribuait la divinité, 261. ALÉSIA. Deux événements extraordinaires concernant le siége de cette ville entrepris par César, 381. ALEXANDRE LE GRAND. Sa cruauté envers Bétis, gouver- neur de Gaza, 2; et contre la ville de Thèbes, 3. Pour- quoi refusa de combattre la nuit, 12. En quel cas son intrépidité parut le plus, 53. Blâmé par son père Philippe de ce qu'il chantait trop bien, 118. Comment il se mo- qua de ses flatteurs, qui voulaient lui faire accroire qu'il était fils de Jupiter, 133. Profondément endormi un peu avant sa dernière bataille contre Darius, 138. De son cheval Bucéphale, 146. Pourquoi ne doit être jugé ni à table ni au jeu, 153. Digne récompense qu'il donne à l'extrême adresse d'un art inutile, 157. Quelle odeur exhalait son corps, 158. Sa valeur n'était point parfaite et universelle, 168. Jugement général sur Alexandre, préférable à Cé- sar même, 388 et suiv. En quoi il est bien inférieur à Socrate, 418. Comment son père le reprit de sa libéra- lité, 471.
ALEXANDRE, tyran de Phères. Pourquoi ne voulait pas assister à la représentation des pièces tragiques, 356. ALEXANDRE VI, pape. Comment il fut empoisonné avec son fils le duc de Valentinois, 104.
ALLEMANDS. Quoique ivres, sont malaisés à vaincre, 170. Boivent également de tout vin avec plaisir, 171. ALPHONSE XI, roi de Castille. En quoi trouvait les ânes plus heureux que les rois, 135. Fondateur de l'ordre des chevaliers de la Bande ou de l'Écharpe en Espagne; règles qu'il leur donna, 148.
ALVIANE (Barthélemy d'), général vénitien. Pourquoi son corps fut rapporté à Venise à travers les terres des ennemis, 6.
AMASIS, roi d'Égypte. Épouse une belle Grecque, mais sans en pouvoir jouir pendant quelque temps, 38. Ambassadeurs. Surpris dans un mensonge par François 1a, 15. Autre ambassadeur surpris en faute par Henri VIII, roi d'Angleterre, 16. Si les ambassadeurs d'un prince lui doivent rien cacher de ses affaires, 24. Ambition. Plus difficile à dompter que l'amour, à en ju- ger par l'exemple de César, 375. L'exemple de Ladislas, roi de Naples, semble prouver le contraire, 376. N'est pas un vice de petits compagnons, 534.
Ame. Doit avoir quelque objet vrai ou faux dont elle puisse
s'occuper, 9. Ne regarde pas les choses d'un même biais,
111. Elle se découvre en tous ses mouvements, 153.
Donne aux choses telle forme qu'il lui plaît, ibid. Ce que
la raison nous apprend de sa nature, 276. Grande diversité
d'opinions sur l'endroit du corps où réside notre âme,
277. Différents sentiments sur l'origine de l'âme, 279.
L'opinion de la préexistence des âmes, avant que d'être
unies à nos corps, réfutée, 280. Raisons d'Épicure, pour
prouver que l'âme naît, se fortifie et s'affaiblit avec le
corps, 281. L'âme de l'homme le plus sage sujette à de-
venir l'âme d'un fou, ibid. L'immortalité de l'âme fai-
blement soutenue par les plus hardis dogmatistes, 282.
Sur quoi est fondée l'opinion de l'immortalité des âmes,
ibid. Transmigration de l'âme d'un corps dans un autre,
soutenue par Platon; comment réfutée par Épicure, 284.
Si les facultés et les inclinations de nos âmes dépendent
de l'air, du climat et du terroir où nous vivons; quelle
est la conclusion qu'on peut tirer de là, 295, 296. En quoi
consiste le véritable prix de l'âme, 418. En quoi paraît sa grandeur, 583.
AMÉRICAINS. Ce fut leur candeur et leur vertu qui les livra
à la perfidie et à la férocité des Espagnols, 473. Magnifi-
cence des jardins de leurs rois, ibid. Par quels moyens
les Américains furent subjugués, ibid. Comment ils ont
été traités par les Espagnols, 474. Réponse vigoureuse et
sensée que certains peuples d'Amérique firent aux Es-
pagnols, qui les voulaient rendre tributaires, ibid. Hor-
rible boucherie que les Espagnols firent en Amérique de
leurs prisonniers de guerre, 475. Les richesses des Amé-
ricains moins considérables qu'on n'avait cru d'abord, et
pourquoi, ibid.
AMÉRIQUE. Quel compliment certains peuples d'Amérique
firent à Fernand Cortez, 94, 95. En quel sens les sau-
vages de l'Amérique sont barbares, 97. Excellence de
leur police, ibid. Qualité de leur climat, ibid. Leurs
bâtiments, leurs lits, ibid. Leurs repas, leur boisson,
leur pain, 98. Comment ils passent le temps, ibid. Où
ils logent les âmes après la mort, ibid. Leurs prêtres et
prophètes; en quoi consiste leur morale; comment trai-
tés si leurs prophéties se trouvent fausses, ibid. Leurs
guerres, leurs armes, leurs combats, ibid. Pourquoi ils
mangent leurs prisonniers, ibid. Leurs guerres nobles
et généreuses, 99. Leur modération, leur cordialité, et
comment ils usent de la victoire, ibid. Quelle est la
jalousie de leurs femmes, 101. (Voyez Sauvages.)
AMESTRIS, femme de Xerxès. Inhumainement pieuse, 264.
Amitié. Le fruit le plus parfait de la société, 82. Quatre
espèces de liaisons entre les hommes, auxquelles le
nom d'amitié ne convient pas proprement, ibid. Ami-
tié contre nature, fort en usage chez les Grecs : ce qu'en
jugeait Montaigne, 83. Idée de l'amitié la plus accomplie,
84. En quoi se résout la vraie amitié, ibid. Idée des ami-
tiés communes, 85. Dans une amitié parfaite, c'est à
celui qui reçoit que celui qui donne est obligé, ibid.
L'amitié parfaite est indivisible, 86. Les amitiés ordi-
naires peuvent être partagées entre plusieurs personnes,
ibid. Amitié unique et principale dénoue toutes autres
obligations, ibid. Amitié des maris envers leurs femmes,
restreinte par la théologie, 93. Le vrai but de l'amitié,
Amour. Comment se guérit, au jugement de Cratès, 250. Combien cette passion a d'empire sur l'esprit de l'homme, 291, 292. Si les désirs que l'amour inspire aux hommes sont les plus violents, 374. Moyens dont on s'est servi pour les amortir, 375. Ses emportements bannis du ma- riage, et pourquoi, 440. Tout tend, parmi les hommes,
à mettre en jeu cette passion, 444. Ce que c'est que l'a-
mour, 455. Il rend l'homme ridicule et semblable aux
bêtes, 456. Ne doit point être condamné, puisqu'il nous
est inspiré par la nature, ibid. Parler discrètement de
l'amour, c'est le rendre plus piquant, 457. L'amour des
Espagnols et des Italiens, plus respectueux et plus ti-
mide, n'en est que plus agréable, ibid. L'amour doit,
être conduit par degrés et sans précipitation, 458. Pour-
quoi, en amour, les hommes ont tort de blâmer la légè-
reté et l'inconstance des femmes, 460. Pouvoir injuste
que des amants favorisés s'attribuent sur leurs maîtresses,
462. Avantages qu'on pourrait retirer de l'amour dans
un âge avancé, 464. Quel est l'âge auquel l'amour con-
vient proprement et naturellement, 466.
Amour conjugal. Doit être accompagné de respect,
Amours dénaturées. Vrai moyen de les décréditer, 46.
AMURAT. Immole six cents jeunes Grecs à l'âme de son
père, 94.
AMYOT (Jacques). Loué de ce que, dans sa traduction de Plutarque, il n'a pas francisé les noms latins, 140. Éloge
de son style, 181.
ANACHARSIS. Quel est, à son avis, le gouvernement le plus
heureux, 136.
ANAXAGORAS. Le premier philosophe qui ait reconnu que
toutes choses ont été faites et sont gouvernées par un
esprit infini, 261.
ANAXARCHUS. Mis en pièces par le tyran Nicocréon; sa
fermeté dans la douleur, 125 et 173.
ANAXIMANDER. Son opinion sur la nature de Dieu, 261. Et
sur celle de notre âme, 277.
ANAXIMÈNES. Son opinion sur la nature de Dieu, 261.
ANDRODUS. Par quelle aventure il échappa à la mort qu'il
allait subir, 239 et suiv.
ANDRON, Argien. Traversait la Libye sans boire, 566.
ANGLAIS. Vœu fort particulier de quelques gentilshommes
anglais : réflexions à ce sujet, 354.
ANGUIEN. Voyez ENGHIEN.
Animaux. Voyez Bétes.
ANTIGONUS. Comment se moque d'un poëte qui l'avait ap-
pelé fils du soleil, 133. Comment punit les soldats
d'Eumènes, son ennemi, après qu'ils le lui eurent livré
entre les mains, 412. Comment il se dispensa de rien
donner à un philosophe cynique, 541.
ANTIOCHUS. Dépouillé de ses conquêtes par une lettre du
sénat romain, 354.
ANTISTHENES. Sa réponse à ceux qui lui reprochaient sa
conversation avec les méchants, 112. Sa maxime sur la
constance dans le malheur, 113. Quel était, selon lui,
le meilleur apprentissage, 214. Sa réponse au prêtre qui,
l'initiant aux mystères d'Orphée, l'assurait que ceux qui
se vouaient à cette religion jouiraient d'un bonheur
éternel et parfait après la mort, 221. Pourquoi il con-
seillait aux Athéniens d'ordonner que les ânes fussent
employés au labourage comme les chevaux, 487.
ANTISTHENES Ou ANTISTHÉNIUS, surnommé Hercule. Ce
qu'il commandait à ses enfants, 481.
APOLLODORE, tyran de Potidée. Torturé par le souvenir
de sa propre barbarie, 183.
Apparences. Dans la vie, le sage est déterminé par elles,
256. Philosophes qui ont soutenu qu'il se trouvait dans
un même sujet des apparences contraires, 301. On ne peut rien juger définitivement d'une chose par les ap parences que nous en donnent les sens, 309. Approbation publique. Pourquoi doit être recherchée,
ARACUS, amiral de Sparte, 50.
ARCESILAS. Louable de ce qu'il savait bien user de ses richesses, 114. Sa réponse à un jeune homme efféminé, qui lui demandait si le sage pouvait être amoureux, 465. ARCHIAS, tyran de Thèbes. Périt dans une conspiration, pour avoir différé d'ouvrir une lettre, 182. ARCHILÉONIDE, mère de Brasidas. Pourquoi rejette l'éloge qu'on lui fait de son fils, 131.
Architecte. Courte harangue d'un architecte au peuple d'Athènes, 75. Du langage des architectes, 155. ARCHYTAS. Sa modération dans la colère, 369. Quelle aver- sion il avait pour une parfaite solitude, 515. Aréopage. Pourquoi ce vénérable sénat jugeait de nuit,
ARÉTIN (Pierre). S'il mérite le nom de divin, 155. ARGENTERIUS (Jean Argentier), médecin, 399. ARGIPPÉES. Peuple qui vivait en sûreté sans armes offen- sives, 317.
ARIOSTE. A quel âge Montaigne cessa de prendre goût à ses ouvrages, 204. Ne peut être comparé à Virgile, 205. ARISTARCHUS. Ce qu'il disait pour se jouer de la présomp- tion de son siècle, 563.
ARISTIPPE. Sa réponse à celui qui lui disait qu'il devait aimer ses enfants, parce qu'ils étaient sortis de lui, 82. A soulevé contre lui toute la philosophie par ses opi- nions hardies en faveur de la volupté et de la richesse, 214. Ses mœurs louées, ibid. Pourquoi ne fait pas diffi- culté d'accepter une robe parfumée, 299. Pourquoi il souffre que Denys le Tyran lui crache au visage, ibid. Sa réponse à Diogène, qui lui dit que s'il savait vivre de choux, il ne ferait pas la cour à des tyrans, ibid. Quel fruit il avait tiré de la philosophie, 335. Ce qu'il | dit à des jeunes gens qui rougissaient de le voir entrer chez une courtisane, 459.
ARISTODEMUS, roi des Messéniens. Ce qui le détermine à se tuer, 434.
ARISTON. Comment il définit la rhétorique, 154. Son opi- nion sur la nature de Dieu, 261. A quoi comparait une leçon, 517.
ARISTOTE. Comment conduisit l'instruction d'Alexandre, 71. Comment définissait l'amitié parfaite, 85. A quel âge il voulait qu'on se mariât, 194. Qualification ridi- cule qu'il donne à l'homme, 246. S'il est véritablement dogmatiste, 256, 257. N'avait point d'opinion déterminée sur la nature de Dieu, 261. Censuré pour avoir consi- déré la privation comme un principe, 275. Combien il parut sensible à des médisances qu'on lui dit avoir été faites contre lui, 357. Sa réponse à celui qui lui deman- dait pourquoi on se plaisait à voir souvent les belles per- sonnes, 554.
ARIUS. On ne peut rien conclure contre lui de la manière dont il mourut, 102.
ARMÉNIE. Ses montagnes sont quelquefois toutes couver- tes de neige, 107.
Armes. Mauvaise coutume de ne les prendre que sur le point d'une extrême nécessité, 201. Armes des Français, 202; des Mèdes, ibid. des piétons romains, ibid. des Parthes, 203.
ARTAXERXES. Comment adoucit la rueur de quelques lois de Perse, 216.
ARTIBIUS, général de l'armée de Perse. Comment son cheval fut cause de sa mort, 146.
ASIATIQUES. Pourquoi ils menaient en leurs guerres fem- mes et concubines parées de leurs plus riches joyaux, 143.
ASINIUS POLLIO. Ce qu'il trouvait à reprendre dans les Com- mentaires de César, 209. Sa lâcheté de ne vouloir pu. blier la critique d'un ouvrage, qu'après que l'auteur de cet ouvrage serait mort, 357. Pourquoi il ne voulait rien répliquer à Auguste, qui avait fait des vers contre lui, 479.
Assassin. Deux assassins de Guillaume Ier, prince d'Orange, 365, 366.
ASSASSINS, peuple dépendant de la Phénicie. Comment ils croient gagner le paradis, 366. ASSIGNI (le sieur d'), 10.
ASSYRIENS. Comment ils domptaient les chevaux dont ils se servaient à la guerre, 148.
ASTAPA, ville d'Espagne. Avec quelle fureur ses habitants se jettent dans un bûcher ardent avec leurs femmes, leurs enfants, et tout ce qu'ils avaient de plus précieux, 179.
ATALANTE. Par quel moyen elle fut vaincue à la course, 430.
Ataraxie des pyrrhoniens. Ce que c'est, 254 et 297. Athéisme. Rarement établi dans l'esprit de l'homme comme un dogme sérieusement digéré, 222. ATHÈNES. Comment elle était aimée des étrangers, 442. ATHÉNIENS. Leur superstition sur la sépulture des morts,
cruelle et puérile, 8. Comment ils en sont punis, ibid. De leur dieu inconnu, 260. Pourquoi firent couper les pouces aux Æginètes, 356.
ATHLÈTES. Leur force est plutôt vigueur de nerfs que de cœur, 66. Qui se sont privés des plaisirs de l'amour, pour se conserver plus agiles et plus vigoureux, 194. ATLANTIDE, ile. Son étendue, 95. Ce ne peut être l'Amé- rique, ibid.
ATTICUS (Pomponius). Sa mort volontaire, 314. AUBIGNY (monsieur d'), assiégeant Capoue, 11. Avarice. Ce qui la produit, 127.
Aveugle. Histoire d'un gentilhomme aveugle-né, 303. Exem- ple d'un homme devenu aveugle en dormant, 355. AUFIDIUS. Sa mort, 29.
AUGUSTE. Il veut se venger de Neptune après une tempête, 9. Comment il témoigne son affliction pour avoir perdu quelques légions, ibid. Conjuration de Cinna contre lui, découverte un peu avant l'exécution, 50. Son discours à Cinna, 51. Sa clémence envers ce conjuré, et avantages qu'il en retira, ibid. Son sommeil profond à l'heure d'une bataille, 138. Quel âge il fixa pour l'exercice des charges de judicature, 164. Son caractère impénétrable aux plus hardis juges, 166. Libéral de dons, était avare de récom- penses d'honneur, 189. Épigramme composée par lui,
AUGUSTIN (Saint). Miracles attestés par lui, 81. Quel dom-
mage c'eût été que ses écrits eussent été perdus, 201. AURAT, ou plutôt DAURAT. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poëtes latins de son temps, 341.
Auteurs. Ne doivent écrire sur chaque sujet que ce qu'ils savent, 96. S'ils peuvent prétendre à quelque recomman- dation par leurs écrits, 339.
Autruches. Attelées à un coche, 469.
Avocats. Comparés aux prédicateurs, 16. Persuadés quel- quefois de la bonté d'une cause par leur propre passion,
290. Trouvent à toutes causes assez de biais pour les accommoder où bon leur semble, 299.
Bains. Les anciens en usaient tous les jours avant le re-
pas, 150. Leur utilité, 401. Chaque nation en fait un usage particulier, 402.
Baisers. Comment ont été avilis, 458.
BAJAZET I. Fit éventrer un soldat, accusé d'avoir pris de la bouillie à une pauvre femme qui en sustentait ses petits enfants, 184.
Barbare. Ce qu'emporte ce mot dans la bouche de chaque
peuple, 97. Il y a plus de barbarie à manger un homme vivant qu'à le manger mort, 99.
Bataille. Si, dans une bataille, il faut attendre l'ennemi, ou l'aller attaquer, 144.
BATHORY (Étienne), roi de Pologne. Loué par Montaigne,
BAYARD. Sa fermeté sur le point de rendre l'esprit, 7. Quel était son vrai nom, 141.
Beauté du corps. En quoi elle consiste, 243. Si, sur cet article, les hommes ont quelque avantage sur les bêtes, 243 et 244. De quel prix est la beauté corporelle, 329 et 554.
BEAUVAIS (l'évêque de). Vainqueur de plusieurs ennemis
à la bataille de Bouvines, il les donnait à d'autres pour
les tuer ou les faire prisonniers, 131. Pourquoi il ne se servait que d'une massue dans le combat, ibid. BEBIUS (juge). Particularité remarquable de l'heure de sa mort, 29.
BÉDOINS. L'opinion qu'ils avaient d'une nécessité inévita- ble et préordonnée, les engageait à s'exposer dans les combats sans aucune précaution, 365.
BELLAY (Guillaume du). Jugement sur ses Mémoires, 210. BELLAY (Martin du). Ses Mémoires historiques : ce qu'en pense Montaigne, 210.
BELLAY (Joachim du). Excellent poëte français au juge- ment de Montaigne, 341. BEMBO (le cardinal), 454. BERTHEVILLE, lieutenant du comte de Brienne, 12. BESSUS, Pæonien. Comment il découvrit lui-même, sans y penser, le parricide qu'il avait commis, 182.
Bétes. Petites bêtes qui ne vivent qu'un jour, 33. Les bêtes
sont sujettes à la force de l'imagination, 40. Certains
égards qu'on doit avoir pour les bêtes, 218. Exemples
remarquables de cette espèce de respect, ibid. Se com-
muniquent leurs pensées aussi bien que les hommes,
226. Habileté qu'on remarque dans leur conduite, 227.
Elles ont un langage naturel, 229. Suivent librement
leurs inclinations, 230. Leur subtilité dans leur chasse,
231. Elles discernent ce qui peut les soulager dans leurs
maladies, ibid. Sont capables d'instruction, 232. Ont de
l'équité, 236. Leur amitié est plus vive et plus constante
que celle des hommes, ibid. Il y a des bêtes qui sont
bizarres et extravagantes dans leurs amours comme les
hommes, 237. Bêtes qui paraissent entachées d'avarice,
ibid. Autres qui sont fort ménagères, ibid. Autres qui ont la passion de la guerre, 238. Société qui s'observe entre les bêtes, 240. Pourquoi Moïse défendit de man- ger leur sang, 277.
BÉTIS, gouverneur de Gaza. Fait prisonnier par Alexan-
dre le Grand, 2. Sa valeur et sa fermeté jusqu'à son der-
nier soupir, 3.
BÈZE. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poëtes la-
tins de son temps, 341.
BIAS. Ce qu'il dit à des gens qui, se trouvant avec lui dans un vaisseau battu de la tempête, imploraient le secours des dieux, 111.
Bibliothèque ou librairie de Montaigne. Sa situation et
sa forme, 428. Ce qui sauva les bibliothèques du feu,
lorsque les Goths ravageaient la Grèce, 61.
Bien. Nous le désirons avec d'autant plus d'ardeur que nous avons plus de peine à l'obtenir, 315. Le bien et le mal moral se trouvent en nous mêlés ensemble, 347 et suiv.
Bien-être (le). En quoi il consiste pour l'homme; opinions diverses à ce sujet, 297.
Bien-faire (le). Se juge par la seule intention, 167 et suiv. Biens véritables. Mettent l'homme au-dessus des injures, 113. Biens de fortune : en quel sens sont utiles à ceux qui les possèdent, 134. Moyen le plus sage de les dis- tribuer en mourant, 198. Ce qui détermine certaines gens au choix qu'ils font des héritiers de leurs biens, ibid. Selon Platon, c'est par les lois que doit être réglée la dis- position de nos biens, 199.
BION. Ce qu'il dit d'un roi qui, dans le deuil, s'arrachait les cheveux, 9. Philosophe faux esprit fort, 222. Avec quelle franchise il décrivit son origine à Antigonus, 511. BIRON (le maréchal de), maire de Bordeaux, 524. BLOSSIUS (Caius). Sa réponse, qu'il aurait fait toutes
choses pour son ami, très-raisonnable en un certain
sens, 84.
BOCCACE. Son Décaméron, mis par Montaigne au rang des livres simplement plaisants, 204.
BODIN. Réfuté sur ce qu'il a dit de Plutarque, 209, 371. BOETIE (Estienne de la ). Auteur d'un discours intitulé, de la Servitude volontaire, ou le Contr'un. Quelle en fut l'occasion et la matière, 67. A quel âge il le com- posa, 81. La Boëtie et Montaigne firent leur alliance du nom de frère; ce qu'il faut entendre par là, 82. Com- ment, dès leur première rencontre, ils s'aimèrent de la plus parfaite amitié, 84. Regrets de Montaigne sur sa perte, 87. Éloge qu'il en fait, ibid. Vingt-neuf sonnets composés par lui dans sa jeunesse, 88 et suiv. Ses ex- cellentes qualités, 340.
Bauf. Porté par une femme, qui s'y était accoutumée en le portant veau, 41. Bœufs qui comptaient jusqu'à cent,
BOIOCALUS. Réponse généreuse qu'il fit aux Romains, 174.
Boire. Plaisir de boire, le dernier dont l'homme est ca-
pable, 171 et suiv.
Boiteux et boiteuse. Sur quoi est fondé un proverbe qui
court depuis longtemps sur leur compte, 540.
BOLESLAS III, roi de Pologne. Trahi, 411.
BOLESLAS IV, roi de Pologne, dit le Pudique, 443.
BONIFACE VIII, pape. Son caractère, 165.
BONNES (Barthélemy de), au siége de Commercy, 11.
BORGIA (César), duc de Valentinois, 104.
Borgne. Exemple d'un homme qui devint borgne pour
avoir fait semblant de l'être, 354.
BORROMÉE, cardinal. Austérité de sa vie, 127.
BOUCHET, auteur des Annales d'Aquitaine, 80.
Bouffons qui ont plaisanté en mourant, 121.
Bourreaux. De ceux qui ont consenti à être les bourreaux de leurs propres parents, 412. BOUTIÈRES (M. de), 181.
BRÉSIL. Par qui cette contrée fut surnommée la France
antarctique, 95. Pourquoi ses habitants ne mouraient
que de vieillesse, 248.
BRUTUS. Regrets de Montaigne sur la perte du livre qu'il avait écrit, De la Vertu, 207. N'estimait pas l'éloquence de Cicéron, ibid.
BUCEPHALE, cheval d'Alexandre, 146.
BUCHANAN. Mis par Montaigne au rang des meilleurs poëtes
latins de son temps, 341.
Bulle. Formulaire d'une bulle qui accorde à Montaigne la bourgeoisie romaine, 522.
BUNEL (Pierre), 218.
BURES (le comte de), 25.
CALIGULA. Ruine une belle maison; pourquoi, 9. CAMBYSES. Ce qui le détermina à faire mourir son frère, 434. CANIUS (Julius), noble romain. S'appliqua en mourant à observer l'effet de la mort, 184.
CANNIBALES, Ou sauvages de l'Amérique. Voy. AMÉRIQUE. CAPILUPUS (Lælius), fameux auteur de centons, 63. CARAFFE (Antoine), cardinal. Son maître-d'hôtel, 155. CARNAVALET, le plus excellent homme de cheval du temps de Montaigne, 150.
CARNÉADES. Trop passionné pour l'étude, 72. A soutenu que la gloire est désirable pour elle-même, 319. Noble sentiment de ce philosophe, 320.
CARO (Annibal). Éloge de ses lettres, 119. CARTHAGE. Ses habitants jetés dans une confusion sou- daine par des terreurs paniques, 26.
CARTHAGINOIS. Leur barbare superstition qui les portait à immoler des enfants à Saturne, 264. En quel cas ils pu- nissaient leurs généraux victorieux, 486.
CASSIUS SEVERUS. Parlait mieux sans être préparé, 17. Mot de lui, 200.
CASTALIO (Sébastien). Savant homme en Allemagne,
meurt de misère, 105.
CATENA. Supplice de ce brigand italien, 216.
CATON l'ancien, ou le censeur. Sa parcimonie, 156. Re- proche qu'on lui a fait de bien boire, 170. S'avisa trop tard d'apprendre le grec, 361.
CATON le jeune. Comment il tourna en ridicule les plai- santeries que Cicéron avait répandues dans un de ses plaidoyers, 75. Divers jugements sur sa mort, 109. Beaux traits de cinq poëtes latins à sa louange, comparés et appréciés, ibid. Caton tranquille à la veille d'une émeute publique où il devait avoir beaucoup de part, 138. Son âge quand il se tua, 164. Sa vertu le porta à se donner la mort, 212. Avec quelle fermeté et sérénité d'âme il l'affronta, ibid. Sa mort moins belle que celle de So- crates, ibid. Sa vertu plus pure que celle de Caton le censeur, 361.
CATULLE. En quoi supérieur à Martial, 205 et suiv. CATULUS (Q. Lutatius). Pourquoi il prit la fuite dans un combat, 131.
CAUNIENS. Bannissaient de leur pays les dieux étrangers,
CAUPÈNE, en Chalosse (le baron de), 402.
CEA, ile de Négrepont. Histoire singulière d'une femme de cette île, 180.
Cerfs. Attelés à un coche, 469.
CÉSAR, excellent capitaine, eut l'ambition de se faire con- nattre aussi pour excellent ingénieur, 23. Ce qu'il dit à un soldat cassé de vieillesse, 32. Son intrépidité en pré- sence de ses légions mutinées, 53. Moyens qu'il employa pour se faire aimer de ses ennemis, 54. Il marchait tête nue devant son armée, 107. S'il pleura de bonne foi à la mort de Pompée, 110. Pourquoi il a écrit sa propre
histoire, 117. De combien il s'endetta pour arriver au suprême pouvoir, 128. Il était fort bon homme de che- val, 146. Avait un cheval singulier qui ne put être dressé que par lui, ibid. Pourquoi il fut appelé sponda regis Nicomedis, 152. Eloge de ses Commentaires, 208. On y a trouvé des méprises, 209. A quelle occasion Montai- gne le traite de brigand, 212. Singulières preuves de clé- mence, 215. Quelle mort César trouvait la plus souhai- table, 313. Il a vendu et donné des royaumes, lorsqu'il n'était que simple citoyen romain, 353. Les plaisirs de l'amour ne l'empêchèrent jamais de profiter des occa- sions de s'agrandir, 376. Sa sobriété singulière, ibid. ▲ quel propos fut traité d'ivrogne par Caton, ibid. Sa dou- ceur et sa clémence envers ses ennemis, ibid. et 377. Égards qu'il avait pour ses amis, 377. Sa justice, ibid. Son ambition effrénée a rendu sa mémoire odieuse à tous les gens de bien, ibid. Ses Commentaires devraient être le bréviaire de tout homme de guerre, 379. Com- ment il rassurait ses troupes lorsqu'il les voyait alar- mées par la crainte des forces nombreuses de l'ennemi, ibid. Il accoutumait ses soldats à lui obéir sans s'infor mer de ses desseins, ibid. Amusait ses ennemis pour les surprendre avec plus d'avantage, ibid. Vertus qu'il exigeait de ses soldats, ibid. Il leur accordait beaucoup de licence, et voulait qu'ils fussent richement armés, ibid. Dans l'occasion, les traitait avec beaucoup de sé- vérité, ibid. Pourquoi il fit faire un pont sur le Rhin, ibid. et 380. Pourquoi il aimait à haranguer ses soldats, 380. Rapidité de ses expéditions militaires, ibid. Il vou. lait tout voir lui-même, ibid. Aimait mieux une victoire gagnée par prudence que par la force des armes, ibid. Plus circonspect dans ses entreprises qu'Alexandre, il se jetait hardiment dans le péril lorsque la nécessité le re- quérait, ibid. et 381. Sa confiance et sa fermeté au siége d'Alesia, 381. Il n'approuvait pas toute sorte de moyens d'obtenir la victoire, 382. Il savait très-bien nager, et en tira de grands avantages, ibid. Combien ses soldats lui étaient affectionnés, ibid. Exemples mémorables de leur intrépidité et de leur dévouement à son service, 383. Inhumanité de César, engagé dans une guerre civile, 415. Comment sa robe troubla toute Rome, ce que sa mort n'avait pas fait, 433.
CESTIUS. Comment il fut traité pour avoir méprisé l'élo- quence de Cicéron, 207.
CHALCONDYLE, historien grec, 361.
Charges. Désignées par des titres trop éclatants, 155. Grandes charges données au hasard, 485. Ce que les sages recommandent à ceux qui exercent une charge pu- blique, 525. Pourquoi ils ne doivent pas trop se pas- sionner, ibid. et 526.
CHARILLUS, Lacédémonien. Sa retenue dans un accès de colère, 369.
CHARLES V, empereur. Ce qu'il disait des capitaines et des
soldats de François I°, 23. Quelle fut la plus belle de ses actions, 195.
CHARLES VIII, roi de France. Quelle fut, en partie, la
cause de la rapidité de ses conquêtes en Italie, 61. Ser- vice que lui rendit son cheval à la bataille de Fornoue, 146. CHARONDAS. Châtiait ceux qui hantaient mauvaise com- pagnie, 112.
Chasteté. Devoir qu'il est difficile aux femmes d'observer dans toute sa rigueur, 447. Ce qui doit les encourager à la bien conserver, ibid. et suiv. Étendue de ce devoir, 449. C'est de l'innocence de la volonté que dépend la chasteté; exemples divers, 450. La curiosité sur l'article de la chasteté des femmes est ridicule et pernicieuse, 451.
« PreviousContinue » |