MÉMOIRES DE LA SOCIÉTÉ IMPÉRIALE DES SCIENCES, DE L'AGRICULTURE ET DES ARTS DE LILLE. ÉTUDES SUR LES ACCROISSEMENTS DE FORCE DANS LES MACHINES DE WOLF, Par M. MAHISTRE, Membre résidant. Séance du 18 juillet 1856. 4. La plupart des machines à vapeur qui fonctionnent dans les manufactures de la ville de Lille sont des machines de Wolf, qui ne détendent que dans le grand cylindre. Cette disposition est-elle favorable? Y aurait-il des avantages réels, sous le rapport de la force et de l'économie à donner de la détente dans le petit cylindre? La théorie démontre que pour chaque pression dans le générateur, il y a une détente qui donne le maximum d'effet sans accroissement de vaporisation; mais des calculs faits sur des machines établies étaient nécessaires pour vérifier si les accroissements de force qu'on pouvait obtenir, soit par un changement de détente, soit par un accroissement de vaporisation, avaient une véritable importance industrielle. Les résultats ci-après montreront combien sont grandes les ressources qu'on peut trouver dans une machine à vapeur (*). (*) Nous supposerons, dans tout ce qui va suivre, que les chaudières seront capables de fournir les quantités de vapeur dont on aura besoin. 2. MACHINE DE M. CHARLET, FERBLANTIER - CONSTRUCTEUR, RUE D'ANGLETERRE, A LILLE. Rayon du petit cylindre.... Données. Section droite du petit cylindre... . Course du piston du petit cylindre... Épaisseur du piston du petit cylindre.. Rayon du grand cylindre. . Section droite du grand cylindre... Course du piston du grand cylindre... Liberté du grand cylindre... Pression dans le générateur en kil. sur un mètre carré.... Pression dans le condenseur en kil. sur un mètre carré.. Vitesse moyenne du piston du petit cy lindre en une minute. minute. Vaporisation par heure... Etat de régime. kil. = 23,373. Charbon correspondant, en supposant qu'un kilog. de charbon produise six kilog. de vapeur... Force brute de la machine. kil = 3,895, ch 2,76 1.er mode. Consistant à conserver à la machine sa vitesse de régime, et à porter la pression à cinq atmosphères, N.o du timbre de la chaudière. 2. mode. Consistant à conserver la même dépense, la même vitesse, et à porter la pressoin à cinq atmosphères. 3.e mode. Détente du maximum d'effet, en supposant la même pression et la même dépense que dans l'état de régime. |