Opuscules philosophiques et littéraires: la plupart posthumes ou inéditesJean Baptiste Antoine Suard, Simon-Jérôme Bourlet de Vauxcelles |
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actions agréables aime assez auroit avez avoit Bohola bonheur Bougainville c'étoit cabane carac chose Cléon coeur connoissance connoît courage crime crois croit croyoit Crud cruel Custrin d'Orou d'Otaïti DENIS DIDEROT desire Diderot Dieu dire doit enfans espèce espèce humaine esprit état étoient étoit femelle femme filles foible garçons gens goût habitans hommes honnête humain idées inceste j'ai J'en jamais jeune jouissance jour juger Katt l'amour L'Aum L'Aumônier l'avoit l'esprit l'homme l'Otaïtien long-tems Madame la Maréchale main maladie måle malheureux Marc-Aurèle ment mère mieux moeurs monde morale motif mourir n'en nature Orou Otaïti Otaïtiens pable parens paroît passer passions peine penser père persuadé Philosophe plaisir plaisirs pourroit préjugés Prince Royal Prusse qu'un raison Religion reux rien s'il sage sais Seckendorf sentimens sentiment seroit seul sions sixième sens Société superstitieux systême telet tems Thia tion trouve vertu Vieillard voilà vois Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 260 - Voulez-vous savoir l'histoire abrégée de presque toute notre misère? La voici. Il existait un homme naturel : on a introduit au dedans de cet homme un homme artificiel ; et il s'est élevé dans la caverne une guerre civile qui dure toute la vie.
Page 143 - Notre philosophe ne se croit pas en exil dans ce monde ; il ne croit point être en pays ennemi; il veut jouir en sage économe des biens que la nature lui offre; il veut trouver du plaisir avec les autres : et pour en trouver, il en faut faire : ainsi il cherche à convenir à ceux avec qui le hasard ou son choix le font vivre ; et il trouve en même temps ce qui lui convient : c'est un honnête homme qui veut plaire et se rendre utile.
Page 263 - Nous parlerons contre les lois insensées jusqu'à ce qu'on les réforme ; et, en attendant, nous nous y soumettrons.
Page 139 - La vérité n'est pas pour le philosophe une maîtresse qui corrompe son imagination , et qu'il croie trouver partout ; il se contente de la pouvoir démêler où il peut l'apercevoir. Il ne la confond point avec la vraisemblance; il prend pour vrai ce qui est vrai, pour faux ce qui est faux, pour douteux ce qui est douteux , et pour vraisemblable ce qui n'est que vraisemblable.
Page 145 - La société civile est, pour ainsi dire, une divinité pour lui sur la terre; il l'encense, il l'honore par la probité, par une attention exacte à ses devoirs, et par un désir sincère de n'en être pas un membre inutile ou embarrassant.
Page 167 - LE CHEVALIER. — Un animal naturellement faible et malade. LE MARQUIS. — Je conviens qu'elles sont souvent l'un et l'autre; mais je suis persuadé que c'est un effet de l'éducation, du système de nos mœurs, et point du tout de la nature. LE CHEVALIER. — Marquis, il ya dans le monde plus de nature et moins de violation de ses lois que vous ne pensez : on est ce qu'on doit être.
Page 265 - ... que Diderot a appris aux Chaumette et aux Hébert à déclamer contre les trois maîtres du genre humain, le grand ouvrier, les magistrats et les prêtres...
Page 31 - ... consacré sa vie. La certitude de l'impossibilité, du retour de son goût et de sa passion, que je sais bien qui n'est pas dans la nature, a amené insensiblement mon cœur au sentiment paisible de l'amitié, et ce sentiment, joint à la passion de l'étude, me rendait assez heureuse.
Page 171 - D'aborl elle est malade, comme tous les animaux, jusqu'à parfaite croissance ; alors viennent ces symptômes si connus à toute la classe des bimanes, elle en est malade six jours par mois, l'un portant l'autre, ce qui fait au moins le cinquième de sa vie. Ensuite viennent les grossesses et les nourritures des enfants, qui à le bien considérer sont deux très gênantes maladies: elles n'ont donc que des intervalles de santé à travers une maladie continuelle.
Page 19 - ... assez élevée , il ne lui reste que l'étude pour la consoler de toutes les exclusions et de toutes les dépendances auxquelles .elle se trouve condamnée par état...