Fables |
From inside the book
Page 143
Aussitôt qu'à portée il vit les contestans , Grippeminaud le bon apôtre , Jetant des deux côtés la griffe en même temps , Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre . Ceci ressemble fort aux débats qu'ont parfois Les petits ...
Aussitôt qu'à portée il vit les contestans , Grippeminaud le bon apôtre , Jetant des deux côtés la griffe en même temps , Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre . Ceci ressemble fort aux débats qu'ont parfois Les petits ...
What people are saying - Write a review
We haven't found any reviews in the usual places.
Contents
176 | |
180 | |
193 | |
200 | |
206 | |
221 | |
228 | |
232 | |
96 | |
100 | |
103 | |
112 | |
114 | |
120 | |
121 | |
130 | |
142 | |
147 | |
151 | |
161 | |
172 | |
235 | |
236 | |
246 | |
249 | |
258 | |
269 | |
274 | |
277 | |
279 | |
289 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
affaire animaux arrive assez avoit ayant beau belle bête bois Book bout C'étoit cause cent changer chat chemin chercher cheval chien chose commun Contes corps coup cour court d'être demeure Dieu dieux dire dit-il donne enfans enfin esprits étoit FABLE fais femme fille fils fond font Fontaine force fort Fortune gens Grecs guerre haut homme J'ai jeune jour juge Jupiter l'autre l'homme L'un laisse lieu lion logis loin long loup Madame main mainte maître malheureux mari mère mieux monde mort mots mouton n'en nouveau pareils parle passer pauvre peine pense père petits peuple pieds plaisir plein porte premier prend prince pris qu'à qu'en qu'un raison renard rien s'en s'il sage sais sait sera servir seul soin somme sort souvent terre tête tirer tombe tour traits trésor trouva venir veut veux vient voici voilà voit voix voyant vrai yeux
Popular passages
Page 2 - Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. -Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant.
Page 147 - II n'en est point qu'il ne comprenne Dans le fatal tribut; tous sont de son domaine; Et le premier instant où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière. Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse : La Mort ravit tout sans pudeur. Un jour le monde entier accroîtra sa richesse. Il n'est rien de moins ignoré, Et puisqu'il faut que je le die Rien où l'on soit moins préparé.
Page 93 - Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Page 207 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 243 - Le personnage en raccourci. Son menton nourrissait une barbe touffue, Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché.
Page 143 - L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps : Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 135 - Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes.
Page 3 - Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez ? Dites-moi; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout ! -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page 149 - Tantôt plus, tantôt moins, le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer; on nous ruine en fêtes: L'une fait tort à l'autre, et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 1 - JE chante les héros dont Esope est le père ; Troupe de qui l'histoire , encor que mensongère , Contient des vérités qui servent de leçons. Tout parle en mon ouvrage , et même les poissons : Ce qu'ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes ; Je me sers d'animaux pour instruire les hommes.