Fables de La FontaineHachette, 1890 - 864 pages |
From inside the book
Results 1-5 of 52
Page 5
... raison , C'est que je m'appelle lion : A cela l'on n'a rien à dire . La seconde , par droit , me doit échoir encor : Ce droit , vous le savez , c'est le droit du plus fort . Comme le plus vaillant , je prétends la troisième . Si quelqu ...
... raison , C'est que je m'appelle lion : A cela l'on n'a rien à dire . La seconde , par droit , me doit échoir encor : Ce droit , vous le savez , c'est le droit du plus fort . Comme le plus vaillant , je prétends la troisième . Si quelqu ...
Page 9
... raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure . incline ais Thirst Un agneau se désaltéroit 25 " Dans le courant d'une onde pure . Un loup survient à jeun , qui cherchoit aventure , Et que la faim ...
... raison du plus fort est toujours la meilleure : Nous l'allons montrer tout à l'heure . incline ais Thirst Un agneau se désaltéroit 25 " Dans le courant d'une onde pure . Un loup survient à jeun , qui cherchoit aventure , Et que la faim ...
Page 25
... raison plut , et sembla bonne . Elle fait si bien qu'on lui donne Liberté de se retirer . Deux jours après , notre étourdie Aveuglément se va fourrer Chez une autre belette aux oiseaux ennemie . La voilà derechef en danger de sa vie ...
... raison plut , et sembla bonne . Elle fait si bien qu'on lui donne Liberté de se retirer . Deux jours après , notre étourdie Aveuglément se va fourrer Chez une autre belette aux oiseaux ennemie . La voilà derechef en danger de sa vie ...
Page 30
... raison . Celle - ci devint si pesante , Et de tant d'eau s'emplit d'abord , Que l'âne succombant ne put gagner le bord . L'ânier l'embrassoit , dans l'attente D'une prompte et certaine mort . Quelqu'un vint au secours : qui ce fut , il ...
... raison . Celle - ci devint si pesante , Et de tant d'eau s'emplit d'abord , Que l'âne succombant ne put gagner le bord . L'ânier l'embrassoit , dans l'attente D'une prompte et certaine mort . Quelqu'un vint au secours : qui ce fut , il ...
Page 36
... raison Que je me plains , que je murmure : Le chant dont vous m'avez fait don Déplaît à toute la nature ; Au lieu qu'un rossignol , chétive créature , Forme des sons aussi doux qu'éclatants , Est lui seul l'honneur du printemps . Junon ...
... raison Que je me plains , que je murmure : Le chant dont vous m'avez fait don Déplaît à toute la nature ; Au lieu qu'un rossignol , chétive créature , Forme des sons aussi doux qu'éclatants , Est lui seul l'honneur du printemps . Junon ...
Contents
1 | |
50 | |
65 | |
68 | |
75 | |
90 | |
95 | |
96 | |
193 | |
204 | |
206 | |
227 | |
228 | |
232 | |
235 | |
243 | |
111 | |
112 | |
114 | |
141 | |
147 | |
154 | |
161 | |
172 | |
175 | |
182 | |
249 | |
252 | |
259 | |
269 | |
274 | |
277 | |
279 | |
289 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
Adieu affaire alloit animaux auroit avoit baudet beau belette belle berger bête bœuf Book bout C'étoit cent Cérès cerf chat Château-Thierry cheval chien chose Contes corbeau Cormoran coup crut Dieu dieux dire disoit disoit-il dit-il enfans enfin Ésope étoient étoit FABLE VII FABLE XV faisoit femme first Fontaine Fontaine's Fortune friend gens Grenouilles homme hôte J'ai J'en jour Jupiter king l'aigle l'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lapin lièvre life lion lion's den logis Louis XIV loup Madame Madame de Montespan mainte maître malheureux married life messieurs mieux monarque mort mouche mouton n'avoit n'en passer pauvre peine père peuple pieds Pilpay plaisir prince qu'un queue raison renard repartit rien s'en Sablière sage seems seigneur seroit seul singe sire soin sort souris Styx tête time Tircis trésor trouva veux vient voilà voleurs vouloit voyoit wife zéphyr
Popular passages
Page 2 - Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. -Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant.
Page 147 - II n'en est point qu'il ne comprenne Dans le fatal tribut; tous sont de son domaine; Et le premier instant où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière. Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse : La Mort ravit tout sans pudeur. Un jour le monde entier accroîtra sa richesse. Il n'est rien de moins ignoré, Et puisqu'il faut que je le die Rien où l'on soit moins préparé.
Page 93 - Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Page 207 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 243 - Le personnage en raccourci. Son menton nourrissait une barbe touffue, Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché.
Page 143 - L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps : Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 135 - Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes.
Page 3 - Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez ? Dites-moi; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout ! -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page 149 - Tantôt plus, tantôt moins, le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer; on nous ruine en fêtes: L'une fait tort à l'autre, et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 1 - JE chante les héros dont Esope est le père ; Troupe de qui l'histoire , encor que mensongère , Contient des vérités qui servent de leçons. Tout parle en mon ouvrage , et même les poissons : Ce qu'ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes ; Je me sers d'animaux pour instruire les hommes.