Fables de La FontaineHachette, 1890 - 864 pages |
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... qu'à vous , beau sire , D'être aussi gras que moi , lui repartit le chien . Quittez les bois , vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables , Cancres , hères , et pauvres diables , Dont la condition est de mourir de faim . Car , quoi ...
... qu'à vous , beau sire , D'être aussi gras que moi , lui repartit le chien . Quittez les bois , vous ferez bien : Vos pareils y sont misérables , Cancres , hères , et pauvres diables , Dont la condition est de mourir de faim . Car , quoi ...
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... qu'à son appétit usale Dame baleine était trop grosse . Dame fourmi trouva le ciron trop petit , Se croyant , pour elle , un colosse . Jupin les renvoya s'étant censurés tous , in when re Du reste , contens d'eux . Mais parmi les plus ...
... qu'à son appétit usale Dame baleine était trop grosse . Dame fourmi trouva le ciron trop petit , Se croyant , pour elle , un colosse . Jupin les renvoya s'étant censurés tous , in when re Du reste , contens d'eux . Mais parmi les plus ...
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... qu'à leurs blés Les gens n'étant plus occupés Feront aux oisillons la guerre ; Quand reginglettes et réseaux Attraperont petits oiseaux , Ne volez plus de place en place , Demeurez au logis , ou changez de climat : Imitez le canard , la ...
... qu'à leurs blés Les gens n'étant plus occupés Feront aux oisillons la guerre ; Quand reginglettes et réseaux Attraperont petits oiseaux , Ne volez plus de place en place , Demeurez au logis , ou changez de climat : Imitez le canard , la ...
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... passer Les cent têtes d'une hydre au travers d'une haie . Mon sang commence à se glacer ; Et je crois qu'à moins on s'effraie . Je n'en eus toutefois que la peur sans le mal : Jamais le corps de l'animal Ne put venir vers moi LIVRE I. 11.
... passer Les cent têtes d'une hydre au travers d'une haie . Mon sang commence à se glacer ; Et je crois qu'à moins on s'effraie . Je n'en eus toutefois que la peur sans le mal : Jamais le corps de l'animal Ne put venir vers moi LIVRE I. 11.
Page 13
... festine , l'on mange . Chacun étant en belle humeur , Un domestique accourt , l'avertit qu'à la porte Deux hommes demandoient à le voir promptement . Il sort de table ; et la cohorte N'en perd pas un seul coup de dent . Ces LIVRE I. 13.
... festine , l'on mange . Chacun étant en belle humeur , Un domestique accourt , l'avertit qu'à la porte Deux hommes demandoient à le voir promptement . Il sort de table ; et la cohorte N'en perd pas un seul coup de dent . Ces LIVRE I. 13.
Contents
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Common terms and phrases
Adieu affaire alloit animaux auroit avoit baudet beau belette belle berger bête bœuf Book bout C'étoit cent Cérès cerf chat Château-Thierry cheval chien chose Contes corbeau Cormoran coup crut Dieu dieux dire disoit disoit-il dit-il enfans enfin Ésope étoient étoit FABLE VII FABLE XV faisoit femme first Fontaine Fontaine's Fortune friend gens Grenouilles homme hôte J'ai J'en jour Jupiter king l'aigle l'âne l'animal l'autre l'homme l'oiseau l'ours L'un là-dessus laisse lapin lièvre life lion lion's den logis Louis XIV loup Madame Madame de Montespan mainte maître malheureux married life messieurs mieux monarque mort mouche mouton n'avoit n'en passer pauvre peine père peuple pieds Pilpay plaisir prince qu'un queue raison renard repartit rien s'en Sablière sage seems seigneur seroit seul singe sire soin sort souris Styx tête time Tircis trésor trouva veux vient voilà voleurs vouloit voyoit wife zéphyr
Popular passages
Page 2 - Que faisiez-vous au temps chaud ? Dit-elle à cette emprunteuse. - Nuit et jour à tout venant Je chantais, ne vous déplaise. -Vous chantiez ? j'en suis fort aise. Eh bien ! dansez maintenant.
Page 147 - II n'en est point qu'il ne comprenne Dans le fatal tribut; tous sont de son domaine; Et le premier instant où les enfants des rois Ouvrent les yeux à la lumière Est celui qui vient quelquefois Fermer pour toujours leur paupière. Défendez-vous par la grandeur, Alléguez la beauté, la vertu, la jeunesse : La Mort ravit tout sans pudeur. Un jour le monde entier accroîtra sa richesse. Il n'est rien de moins ignoré, Et puisqu'il faut que je le die Rien où l'on soit moins préparé.
Page 93 - Gardez-vous, leur dit-il, de vendre l'héritage Que nous ont laissé nos parents : Un trésor est caché dedans. Je ne sais pas l'endroit ; mais un peu de courage Vous le fera trouver : vous en viendrez à bout.
Page 207 - Ils disent donc Que la bête est une machine ; Qu'en elle tout se fait sans choix et par ressorts. Nul sentiment, point d'âme, en elle tout est corps. Telle est la montre qui chemine A pas toujours égaux, aveugle et sans dessein.
Page 243 - Le personnage en raccourci. Son menton nourrissait une barbe touffue, Toute sa personne velue Représentait un ours, mais un ours mal léché.
Page 143 - L'un et l'autre approcha , ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants, Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps : Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Page 135 - Chacun songe en veillant; il n'est rien de plus doux : Une flatteuse erreur emporte alors nos âmes; Tout le bien du monde est à nous, Tous les honneurs, toutes les femmes.
Page 3 - Une grenouille vit un bœuf Qui lui sembla de belle taille. Elle qui n'était pas grosse en tout comme un œuf, Envieuse, s'étend, et s'enfle, et se travaille Pour égaler l'animal en grosseur ; Disant : Regardez bien, ma sœur; Est-ce assez ? Dites-moi; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout ! -M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page 149 - Tantôt plus, tantôt moins, le mal est que toujours (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes), Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer; on nous ruine en fêtes: L'une fait tort à l'autre, et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Page 1 - JE chante les héros dont Esope est le père ; Troupe de qui l'histoire , encor que mensongère , Contient des vérités qui servent de leçons. Tout parle en mon ouvrage , et même les poissons : Ce qu'ils disent s'adresse à tous tant que nous sommes ; Je me sers d'animaux pour instruire les hommes.