Le crime de Sylvestre Bonnard: membre de l'Institut

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H. Holt, 1904 - French fiction - 272 pages
Sylvestre Bonnard, membre de l'Institut de France, est un historien et philologue doué d'une grande érudition. Il vit parmi les livres, et se lance dans la recherche, en Sicile et à Paris, du précieux manuscrit de la version française de la Légende d'Or, qu'il obtient enfin. Par hasard, il rencontre une jeune fille prénommée Jeanne, la fille d'une femme qu'il aimait autrefois. Pour protéger l'enfant de son tuteur abusif Maitre Mouche, il l'emmène et elle finit par épouser Henri Gelis, un des élèves de Bonnard.
 

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Popular passages

Page 203 - Quiconque aura, par fraude ou violence, enlevé ou fait enlever des mineurs, ou les aura entraînés, détournés ou déplacés, ou les aura fait entraîner, détourner ou déplacer des lieux où ils étaient mis par ceux à l'autorité ou à la direction desquels ils étaient soumis ou confiés, subira la peine de la réclusion.
Page 203 - Si le ravisseur n'avait pas encore vingt-un ans, il sera puni d'un emprisonnement de deux à cinq ans. 357. Dans le cas où le ravisseur aurait épousé la fille qu'il a enlevée, il ne pourra être poursuivi que sur la plainte des personnes qui, d'après le Code civil, ont le droit de demander la nullité du mariage, ni condamné qu'après que la nullité du mariage aura été prononcée.
Page 257 - A perfect Woman, nobly planned, To warn, to comfort, and command; And yet a Spirit still, and bright With something of angelic light.
Page 203 - Dans le cas où le ravisseur aurait épousé la fille qu'il aurait enlevée, il ne pourra être poursuivi que sur la plainte des personnes qui, d'après le Code civil, ont le droit de demander la nullité du mariage , ni condamné qu'après que la nullité du mariage aura été prononcée.
Page 87 - Savoir n'est rien, imaginer est tout. Rien n'existe que ce qu'on imagine. Je suis imaginaire. C'est exister cela, je pense! On me rêve et je parais! Tout n'est que rêve, et, puisque personne ne rêve de vous, Sylvestre Bonnard, c'est vous qui n'existez pas. Je charme le monde; je suis partout, sur un rayon de lune...
Page 145 - Rentre en toi-même, Octave, et cesse de te plaindre. Quoi! tu veux qu'on t'épargne, et n'as rien épargné! Songe aux fleuves de sang où ton bras s'est...
Page 43 - Vous l'avez vu à mon embarras, qui vous a fait pitié. Je regrette d'avoir mené une vie recluse et sédentaire. On apprend sans doute quelque chose dans les livres, mais on apprend beaucoup plus en voyant du pays. — Vous êtes Parisien? — Oui, madame. J'habite depuis quarante ans la même maison et je n'en sors guère. Il est vrai que cette maison est située sur le bord de la Seine, dans le lieu le plus illustre et le plus beau du monde. Je vois de ma fenêtre les Tuileries et le Louvre, le...
Page 82 - ... d'Hyde-Park ou du bois de Boulogne. Elle était si petite que son pied ballant ne descendait pas jusqu'à la table sur laquelle s'étalait en serpentant la queue de sa robe. Mais son visage et ses formes étaient d'une femme adulte. L'ampleur de son corsage et la rondeur de sa taille ne laissaient aucun doute à cet égard, même à un vieux savant comme moi. J'ajouterai, sans crainte de me tromper, qu'elle était fort belle et de mine fière, car mes études iconographiques m'ont habitué de...
Page 140 - J'aime à regarder de ma fenêtre ' la Seine et ses quais par ces matins d'un gris tendre qui donnent aux choses une douceur infinie. J'ai contemplé le ciel d'azur qui répand sur la baie de Naples sa sérénité lumineuse. Mais notre ciel de Paris est plus animé, plus bienveillant et plus spirituel.
Page 6 - ... à ma cousine. Et si vous me permettez de donner mon avis, je dirai que nous avons assez de livres ici. Monsieur en a des mille et des mille qui lui font perdre la tête, et moi j'en ai deux qui me suffisent, mon Paroissien et ma Cuisinière bourgeoise.

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