French prose of the XVII centuryFrederick Morris Warren |
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Page iii
... Madame and the Prince de Condé ( text after Albert Cahen's Oraisons funèbres , Paris , 1884 , 12mo ) ; and La Bruyère by extracts from his Caractères after Gustave Ser- vois ' edition in " Les Grands Écrivains " series ( Paris , 1865 ...
... Madame and the Prince de Condé ( text after Albert Cahen's Oraisons funèbres , Paris , 1884 , 12mo ) ; and La Bruyère by extracts from his Caractères after Gustave Ser- vois ' edition in " Les Grands Écrivains " series ( Paris , 1865 ...
Page 136
... MADAME.2 Je pourrais encore ajouter que les plus sages et les plus expérimentés admiraient cet esprit vif et perçant , qui embrassait sans peine les plus grandes affaires , et pénétrait avec tant de fa- 15 cilité dans les plus secrets ...
... MADAME.2 Je pourrais encore ajouter que les plus sages et les plus expérimentés admiraient cet esprit vif et perçant , qui embrassait sans peine les plus grandes affaires , et pénétrait avec tant de fa- 15 cilité dans les plus secrets ...
Page 137
... premier venu . Que 30 MADAME était au - dessus de cette faiblesse ! Ni la surprise , ni l'intérêt , ni la vanité , ni l'appât d'une flatterie délicate , ou d'une douce conversation , qui souvent , épanchant le BOSSUET 137.
... premier venu . Que 30 MADAME était au - dessus de cette faiblesse ! Ni la surprise , ni l'intérêt , ni la vanité , ni l'appât d'une flatterie délicate , ou d'une douce conversation , qui souvent , épanchant le BOSSUET 137.
Page 138
... MADAME y fut admirée plus que jamais . On ne parlait qu'avec transport de la bonté de cette prin- cesse , qui , malgré les divisions trop ordinaires dans les cours , lui gagna d'abord tous les esprits . On ne pouvait assez louer 15 son ...
... MADAME y fut admirée plus que jamais . On ne parlait qu'avec transport de la bonté de cette prin- cesse , qui , malgré les divisions trop ordinaires dans les cours , lui gagna d'abord tous les esprits . On ne pouvait assez louer 15 son ...
Page 140
... MADAME , quand je vous ai représenté tant de belles qualités qui la rendaient admi- rable au monde , et capable des plus hauts desseins où une princesse puisse s'élever . Jusqu'à ce que je commence à 30 vous raconter ce qui l'unit à ...
... MADAME , quand je vous ai représenté tant de belles qualités qui la rendaient admi- rable au monde , et capable des plus hauts desseins où une princesse puisse s'élever . Jusqu'à ce que je commence à 30 vous raconter ce qui l'unit à ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 243 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 83 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien.
Page 16 - Le troisième, de conduire par ordre mes pensées, en commençant par les objets les plus simples et les plus aisés à connaître, pour monter peu à peu comme par degrés jusques à la connaissance des 75 plus composés, et supposant même de l'ordre entre ceux qui ne se précèdent point naturellement les uns les autres. « Et le dernier, de faire partout des dénombrements si entiers et des revues si générales que je fusse assuré de ne rien omettre.
Page 16 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle ; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention , et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 28 - Mais aussitôt après je pris garde que, pendant que je voulais ainsi penser que tout était faux, il fallait nécessairement que moi qui le pensais fusse quelque chose ; et remarquant que cette vérité : je pense, donc je suis, était si ferme et si assurée que toutes les plus extravagantes suppositions des sceptiques n'étaient pas capables de l'ébranler, je jugeai que je pouvais la recevoir sans scrupule pour le premier principe de la philosophie que je cherchais.
Page 99 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme. Au lieu que ceux qui ont le goût bon, et qui en voyant un livre croient trouver un homme, sont tout surpris de trouver un auteur : Plus poetice quarn humane locutus es.
Page 79 - ... mise comme une lampe éternelle pour éclairer l'univers; que la terre lui paraisse comme un point, au prix du vaste tour que cet astre décrit, et qu'il s'étonne de ce que ce vaste tour lui-même n'est qu'une pointe très délicate à l'égard de celui que les astres qui roulent dans le firmament embrassent.
Page 195 - Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant, je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte ; heureux si , averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration , je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie les restes d'une voix qui tombe et d'une ardeur qui s'éteint.
Page 164 - Restait cette redoutable infanterie de l'armée d'Espagne, dont les gros bataillons serrés, semblables à autant de tours, mais à des 'tours qui sauraient réparer leurs brèches, demeuraient inébranlables au milieu de tout le reste en déroute et lançaient des feux de toutes parts. Trois fois le jeune vainqueur s'efforça de rompre ces intrépides combattants; trois fois il fut repoussé par le valeureux comte de Fontaines, qu'on voyait porté dans sa chaise et, malgré ses infirmités, montrer...
Page 88 - Que chacun examine ses pensées , il les trouvera toujours occupées au passé et à l'avenir. Nous ne pensons presque point au présent; et, si nous y pensons , ce n'est que pour en prendre la lumière , pour disposer de l'avenir. Le présent n'est jamais notre fin : le passé et le présent sont nos moyens ; le seul avenir est notre fin. Ainsi nous ne vivons jamais , mais nous espérons de vivre; et, nous disposant toujours à être heureux, il est inévitable que nous ne le soyons jamais.