Les essais de Montaigne, Volume 1Librairie des Bibliophiles, 1873 |
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Common terms and phrases
aage accoustumé advis ainsin aprés aspre asseurance avoit avoyent ayant esté Bataille de Dreux bataille de Pharsale besoing bransle c'estoit Cæsar cecy celuy ceste ceux-cy CHAPITRE cheval choses Cinna cœur commoditez connoissance conte coustume creance croy d'autruy d'estre dequoy derniere descouvert desrobé dict Dieu dire discours disoit douleur effect enfans ennemy espée establir estant estoit estonné estoyent estrange estre eust façon faict faisoit femmes fortune gaigné goust guerre guiere homme j'ay jugement jusques l'ame l'ennemy laisse loing loix luy mesme maistre maniere medecins memoire ment mesler mesme mespris MICHEL DE MONTAIGNE Montaigne mort n'avoit necessité parmy particuliere party plaisir plustost Plutarque pouvoit premiere present preste prince print quæ quoy raison reputation resolution respondit rien s'en s'il sainct sçait sçavoir sçay semble seroit seulement soing soubs subject tantost tesmoignage teste tion tousjours traict trouve verité veuë visage Voylà pourquoy vray Xenophon
Popular passages
Page 213 - Or je trouve, pour revenir à mon propos, qu'il n'ya rien de barbare et de sauvage en cette nation, à ce qu'on m'en a rapporté, sinon que chacun appelle barbarie ce qui n'est pas de son usage...
Page 250 - ... que quand l'occasion adviendra de leur perte, il ne nous soit pas nouveau de nous en passer.
Page 214 - ... nulle agriculture, nul métal, nul usage de vin ou de bled. Les paroles mesmes qui signifient le mensonge, la trahison, la dissimulation, l'avarice, l'envie, la detraction, le pardon, inouies.
Page 143 - Les abeilles pillotent deçà delà les fleurs ; mais elles en font après le miel, qui est tout leur...
Page 160 - Le parler que j'ayme, c'est un parler simple et naïf, tel sur le papier qu'à la bouche ; un parler succulent et nerveux, court et serré, non tant délicat et peigné comme véhément et brusque : Haec demum sapiet dictio, quœ feriet, plustost difficile qu'ennuieux, esloingné d'affectation, desreglé, descousu et hardy ; chaque lopin y face son corps ; non pedantesque, non fratesque, non pleideresque, mais plustost soldatesque...
Page 1 - Je l'ay voué à la commodité particulière de mes parais et amis : à ce que m'ayant perdu (ce qu'ils ont à faire bien tost) ils y puissent retrouver aucuns traits de mes conditions et humeurs, et que par ce moyen ils nourrissent plus entière et plus vifve la connoissance qu'ils ont eu de moy.
Page 72 - De vray, ou la raison se mocque, ou elle ne doit viser qu'à nostre contentement, et tout son travail, tendre en somme à nous faire bien vivre, et à nostre aise, comme dict la Sainte Escriture.
Page 179 - Ce n'est pas une spéciale considération, ny deux, ny trois, ny quatre, ny mille : c'est je ne sçay quelle quinte essence de tout ce meslange, qui, ayant saisi toute ma volonté, l'amena se plonger et se perdre dans la sienne...
Page 184 - ... ce n'est que fumée, ce n'est qu'une nuit obscure et ennuyeuse. Depuis le jour que je le perdy, Quem semper acerbum, Semper honoratum (sic, DU, voluislis) habebo, je ne fay que traîner languissant , et les plaisirs mesmes qui s'offrent à moy, au lieu de me consoler, me redoublent le regret de sa perte.
Page 214 - Ces nations me semblent donq ainsi barbares, pour avoir receu fort peu de façon de l'esprit humain, et estre encore fort voisines de leur naifveté originelle.