Théâtre de Beaumarchais, Volume 1Librairie de la Bibliothèque Nationale, 1873 - 328 pages |
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abus acte ALCADE ALGUAZILS amant amour assez avez bachelier Barbier de Séville BARTHOLO bas au comte beau bler BRID'OISON chanson chanter charmant cher chose clavage clavecin cœur colère comédie comédiens comte Almaviva comtesse critique diable diable d'homme dire docteur don Bazile drame enfant épouse espagnol Est-ce éternue êtes eût femme fille mal élevée Folle Journée gaiement gaieté garo goût habit homme honnête j'ai j'avais j'en jalousie jamais jeune personne jeunesse journal de Bouillon juge l'ai l'air l'auteur L'ÉVEILLÉ l'instant lettre Lindor m'en madame Madrid main maître malheur manteau Marceline mariage MARIAGE DE FIGARO médecin ment messieurs mœurs Molière monde Monseigneur monsieur Figaro montrer moralité musique noble notaire papier pardon parler pièce plaire plaisir pupille Qu'est-ce qu'un raison regarde reste rien ROSINE s'il sais seigneur Alonzo señora sera ma femme seul sieur sort sottise Suzanne théâtre Turcaret tuteur Ursulines vais valets veux voilà vrage yeux
Popular passages
Page 44 - Voyant à Madrid que la république des lettres était celle des loups, toujours armés les uns contre les autres, et que, livrés au mépris où ce risible acharnement les conduit, tous les insectes, les moustiques, les cousins, les critiques, les maringouins...
Page 42 - Je me crus trop heureux d'en être oublié, persuadé qu'un grand nous fait assez de bien quand il ne nous fait pas de mal.
Page 157 - Me livrant à mon gai caractère, j'ai depuis tenté, dans le Barbier de Séville, de ramener au théâtre l'ancienne et franche gaieté, en l'alliant avec le ton léger de notre plaisanterie actuelle ; mais comme cela même était une espèce de nouveauté, la pièce fut vivement poursuivie.
Page 113 - Monsieur, les hommes n'ayant guère à choisir qu'entre la sottise et la folie, où je ne vois pas de profit, je veux au moins du plaisir ; et vive la joie ! Qui sait si le monde durera encore trois semaines ? BARTHOLO.
Page 6 - ... reproche, assureraient encore mon succès. Présenter des hommes d'une condition moyenne accablés et dans le malheur ! fi donc ! On ne doit jamais les montrer que bafoués. Les citoyens ridicules et les rois malheureux, voilà tout le théâtre existant et possible ; et je me le tiens pour dit, c'est fait, je ne veux plus quereller a ec personne. J'ai donc eu la faiblesse autrefois, monsieur, de faire des drames qui n'étaient pas du bon genre ; et je m'en repens beaucoup.
Page 74 - La calomnie, monsieur! Vous ne savez guère ce que vous " dédaignez; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n'ya pas de plate méchanceté , pas d'horreurs, pas de conte absurde , qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien : et nous avons ici des gens d'une adresse!... D'abord un bruit léger, rasant le sol comme...
Page 153 - En habits de marquis , en robes de comtesses , Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau , Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte ; Le vicomte indigné sortait au second acte. L'un , défenseur zélé des bigots mis en jeu, Pour prix de ses bons mots le condamnait au feu ; L'autre, fougueux marquis, lui déclarant la guerre, Voulait venger la cour immolée au parterre.
Page 40 - LE COMTE. — Je crois que c'est ce coquin de Figaro. FIGARO. — C'est lui-même, Monseigneur. LE COMTE. — Maraud ! si tu dis un mot... FIGARO. — Oui, je vous reconnais; voilà les bontés familières dont vous m'avez toujours honoré.
Page 153 - L'ignorance et l'erreur, à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte; Le vicomte, indigné...
Page 179 - Que je voudrais bien tenir un de ces puissants de quatre jours, si légers sur le mal qu'ils ordonnent, quand une bonne disgrâce a cuvé son orgueil ! Je lui dirais... 'que les sottises imprimées n'ont d'importance qu'aux lieux où l'on en gêne le cours ; que sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur, et qu'il n'ya que les petits hommes qui redoutent les petits écrits (II se rassied).