Les nouveaux aspects du socialisme |
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abstrait action directe anar anarchisme individualiste anarchistes atelier autonomie bureaucratie centralisation chisme chistes citoyen civilisation classe ouvrière collective ouvrière compagnies ouvrières conçu contenu ouvrier corps-à-corps décadence démocratie dhon dire discipline économique ÉDOUARD BERTH effet essentiellement Etat état de nature exaltation fatalisme social force collective force politique forces ouvrières Georges SOREL grève groupe guerre Guesde guesdisme Hegel Hubert LAGARDELLE idées idéologie incarnant individuelle indus l'anar l'anarchisme l'ancien Parti ouvrier l'antagonisme l'antimilitarisme ouvrier l'armée l'Etat moderne l'être social l'idéal l'idée sociale l'individu l'unité libre génie lisme lutte de classe manchestérianisme Marx marxisme ment métaphysique militaire moderne un contenu monade mouvement ouvrier MOUVEMENT SOCIALISTE nature négation notion du fatalisme Nouveaux aspects opposition patrie patronat philosophie de producteurs précisément production Proudhon qu'une réalité de l'être régime de contrainte risme sait simple sion société bourgeoise société civile société politique sorte Stirner syndica syndicalisme révolu syndicalisme révolutionnaire théorie théorique tion traire travail travailleurs tutelle vail Villeneuve-Saint-Georges
Popular passages
Page 39 - Celui qui ose entreprendre d'instituer un peuple doit se sentir en état de changer pour ainsi dire la nature humaine, de transformer chaque individu, qui par lui-même est un tout parfait et solitaire, en partie d'un plus grand tout dont cet individu reçoive en quelque sorte sa vie et son être...
Page 53 - Dans ces nouvelles batailles, nous n'en aurons pas moins à faire acte de résolution, de dévouement, de mépris de la mort et des voluptés ; nous ne compterons pas moins de blessés et de meurtris ; et tout ce qui sera lâche, débile, grossier, sans vaillance de cœur ni d'esprit, ne doit pas moins s'attendre à la sujétion, à la mésestime et à la misère. Le salariat, le paupérisme et la mendicité, dernière des hontes, attendent le vaincu.
Page 39 - Il faut en un mot, qu'il ôte à l'homme ses forces propres pour lui en donner qui lui soient étrangères et dont il ne puisse faire usage sans le secours d'autrui.
Page 60 - ... sa majesté nous étonne, et plus la réflexion la contemple, plus le cœur s'éprend pour elle d'enthousiasme. La guerre, dans laquelle une fausse philosophie, une philanthropie plus fausse encore, ne nous montraient qu'un épouvantable fléau, l'explosion de notre méchanceté innée et la manifestation des colères célestes; la guerre est l'expression la plus incorruptible de notre conscience, l'acte qui, en définitive et malgré l'influence impure qui s'y mêle, nous honore le plus devant...
Page 54 - ... produits, de la substance de nos frères. Mais il ya cette différence énorme, que dans les luttes de l'industrie il n'ya de véritablement vaincus que ceux qui n'ont point ou qui ont lâchement combattu : ce qui emporte cette conséquence que le travail rend à ses armées, et souvent au delà, tout ce qu'elles consomment, chose que la guerre ne fait pas, qu'elle ne saurait faire jamais. Dans le travail, la production suit la destruction ; les forces consommées ressuscitent de leur dissolution,...
Page 53 - L'antagonisme, en effet, n'a pas pour but une destruction pure et simple, une consommation improductive, l'extermination pour l'extermination; il a pour but la production d'un ordre toujours supérieur, d'un perfectionnement sans fin. Sous ce rapport, il faut reconnaître que le travail offre à l'antagonisme un champ d'opérations bien autrement vaste et fécond que la guerre.
Page 52 - , a dit la Guerre. Soit, répondent le Travail, l'Industrie, l'Economie ; de quoi se compose la vaillance d'un homme, d'une nation ? N'est-ce pas de son génie, de sa vertu, de son caractère, de sa science acquise, de son industrie, de son travail, de sa richesse, de sa sobriété, de sa liberté, de son dévouement patriotique ? Le grand capitaine...
Page 62 - C'est la guerre qui, dans les harmonies de la nature et de l'humanité, donne la note la plus puissante ; elle agit sur l'âme comme l'éclat du tonnerre, comme la voix de l'ouragan. Mélange de génie et d'audace, de poésie et de passion, de suprême justice et de tragique héroïsme...
Page 52 - ... va devenir une certitude, si, après avoir retracé sommairement ces évolutions de la guerre, nous lui en demandons à elle-même l'interprétation. Ici, ce n'est plus la raison de l'historien, c'est le droit de la guerre lui-même qui va parler. La guerre a pour but de déterminer à laquelle de deux puissances en litige appartient la prérogative de la force. Elle est la lutte des forces, non leur destruction ; la lutte des hommes, non leur extermination. Elle doit s'abstenir, en dehors du...
Page 52 - Il suit de là que l'antagonisme, que nous acceptons comme loi de l'humanité et de la nature, ne consiste pas essentiellement pour l'homme en un pugilat, en une lutte corps à corps. Ce peut être tout aussi bien une lutte d'industrie et de progrès : ce qui, dans l'esprit de la guerre, et pour les fins de haute civilisation qu'elle poursuit, revient, en dernière analyse, au même.