Französische Verslehre: mit neuen entwickelungen für die theoretische Begründung französischer Rhythmik

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Weidmann, 1879 - French language - 522 pages
 

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Popular passages

Page 33 - Quand je sortis du collège, du thème, Des vers latins, farouche, espèce d'enfant blême Et grave, au front penchant, aux membres appauvris, Quand, tâchant de comprendre et de juger, j'ouvris Les yeux sur la nature et sur l'art, l'idiome, Peuple et noblesse, était l'image du royaume; La poésie était la monarchie; un mot...
Page 282 - L'un miaule en grondant comme un tigre en furie ; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie. Ce n'est pas tout encor : les souris et les rats Semblent, pour m'éveiller, s'entendre avec les chats, Plus importuns pour moi, durant la nuit obscure, Que jamais, en plein jour, ne fut l'abbé de Pure.
Page 282 - Qui frappe l'air, bon dieu! de ces lugubres cris? Est-ce donc pour veiller qu'on se couche à Paris? Et quel fâcheux démon, durant les nuits entières, Rassemble ici les chats de toutes les gouttières ? J'ai beau sauter du lit, plein de trouble et d'effroi , Je pense qu'avec eux tout l'enfer est chez moi : L'un miaule en grondant comme un tigre en furie; L'autre roule sa voix comme un enfant qui crie.
Page 394 - J'en boirais moins que ne fait un moineau. Je tirerai pourtant de mon cerveau Plus aisément, s'il le faut, un rondeau, Que je n'avale un plein verre d'eau claire A la fontaine. De ces rondeaux un livre tout nouveau A bien des gens n'a pas...
Page 354 - Ils sont passés! - Leur cohorte S'envole et fuit, et leurs pieds Cessent de battre ma porte De leurs coups multipliés. L'air est plein d'un bruit de chaînes. Et dans les forêts prochaines Frissonnent tous les grands chênes, Sous leur vol de feu plies!
Page 296 - J'aime le son du Cor, le soir, au fond des bois, Soit qu'il chante les pleurs de la biche aux abois, Ou l'adieu du chasseur que l'écho faible accueille, Et que le vent du nord porte de feuille en feuille.
Page 421 - Se voir le plus possible et s'aimer seulement, Sans ruse et sans détours, sans honte ni mensonge, Sans qu'un désir nous trompe, ou qu'un remords nous ronge Vivre à deux et donner son cœur à tout moment; Respecter sa pensée aussi loin qu'on y plonge, Faire de son amour un jour au lieu d'un songe, Et dans cette clarté respirer librement...
Page 376 - Le temps a laissié son manteau De vent, de froidure et de pluye, Et s'est vestu de brouderie, De soleil luyant, cler et beau.
Page 324 - Et le jour que parut le convive de pierre, Tu vins à sa rencontre, et lui tendis la main ; Tu tombas foudroyé sur ton dernier festin : Symbole merveilleux de l'homme sur la terre, Cherchant de ta main gauche à soulever ton verre, Abandonnant ta droite à celle du Destin!
Page 215 - Car ma lame, Que rongeait Cette rouille Qui la souille, En quenouille Se changeait. Cette ville, Aux longs cris, Qui profile Son front gris, Des toits frêles, Cent tourelles, Clochers grêles, C'est Paris! Quelle foule, Par mon sceau! Qui s'écoule En ruisseau, Et se rue, Incongrue, Par la rue Saint-Marceau.

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