Essai sur les institutions traditionnelles en FranceLecoffre, 1858 - 460 pages |
Common terms and phrases
Ægidius alleux anciens assujettis avaient Bagaudes barbares Bello gall bénéfices canton caractère César CHAP CHAPITRE charges Charlemagne chartes chef choses cités gauloises citoyens classes commune concessions condition conquête conserver constitution coutumes traditionnelles diverses division domination romaine Eduens empereurs époque esclaves eût exercer famille féodal fiefs fonds former garantie Gaule Germains Guibert de Nogent héréditaire Hist Hugues Capet imposées individus institutions jouissance jugement juridiction justice l'autorité l'empire l'esclavage l'origine laissé Leges Wallicæ législation leudes liberté liens limites loi salique lois d'Howel magistrats ment mœurs monuments moyen âge n'était nation nationales noblesse nombre non-seulement obligations Orgétorix personnes peuples gaulois politique populations possesseurs possession pouvait pouvoir première race presque prince principes romains priviléges provinces Raoul Glaber recommandation richesse rois Rome royaume rurales Salvien seigneur service militaire servitude seulement siècle sociale société sorte souvent souveraineté Syagrius terre territoire tions titre traité d'Andelot trèves tribu usages vassaux villes xe siècle XIIe siècle
Popular passages
Page 42 - Comme la nature donne à chaque homme un pouvoir absolu sur tous ses membres, le pacte social donne au corps politique un pouvoir absolu sur tous les siens; et c'est ce même pouvoir qui , dirigé par la volonté générale, porte, comme j'ai dit, le nom de souveraineté.
Page 20 - Il ne s'agit plus de former des messieurs, mais des citoyens; la patrie a seule le droit d'élever ses enfants; elle ne peut confier ce dépôt à l'orgueil des familles ni aux préjugés des particuliers, aliments éternels de l'aristocratie, et d'un fédéralisme domestique qui rétrécit les âmes en les isolant, et détruit avec l'égalité tous les fondements de l'ordre social.
Page 42 - De quelque manière que se fasse cette acquisition, le droit que chaque particulier a sur son propre fonds est toujours subordonné au droit que la communauté a sur tous ; sans quoi il n'y aurait ni solidité dans le lien social, ni force réelle dans l'exercice de la souveraineté.
Page 42 - ... par où l'on voit qu'il n'ya ni ne peut y avoir nulle espèce de loi fondamentale obligatoire pour le corps du peuple, pas même le contrat social.
Page 42 - On convient que tout ce que chacun aliène, par le pacte social, de sa puissance, de ses biens, de sa liberté, c'est seulement la partie de tout cela dont l'usage importe à la communauté; mais il faut convenir aussi que le 25 souverain seul est juge de cette importance.
Page 359 - Dame , je vous eufFre , de par monseignor, tel , » et le nome , trois barons , tel et tel , et les nome ; et vous semons , » de par monseignor, que dedans...
Page 92 - ... rien par lui-même, et n'étant admis à aucun conseil. La plupart, accablés de dettes, écrasés d'impôts, ou en butte aux violences des grands, se mettent au service des nobles, qui exercent sur eux les mêmes droits que les maîtres sur leurs esclaves.
Page 368 - ... vraiment étonnantes , et bien propres à exciter le rire ; des pauvres ferrant leurs bœufs à la manière des chevaux, les attelant à des chariots à deux roues, sur lesquels ils chargeaient leurs minces provisions et leurs petits...
Page 368 - ... les pauvres eux-mêmes furent bientôt enflammés d'un zèle si ardent qu'aucun d'entre eux ne s'arrêta à considérer la modicité de ses revenus, ni à examiner s'il pouvait lui convenir de renoncer à sa maison , à ses vignes ou à ses champs ; et chacun se mit en devoir de vendre ses meilleures propriétés à un prix beaucoup moindre que s'il se fût trouvé livré à la plus dure captivité , enfermé dans une prison , et forcé de se racheter le plus promptement possible. Il y avait...
Page 103 - Ils recueillent de cette sorte une masse d'or qui sert à la parure des femmes aussi bien qu'à celle des hommes; car ils en font des anneaux qu'ils portent aux poignets et aux bras ; ils en fabriquent aussi des colliers massifs, des bagues et même des cuirasses. Les habitants de la Celtique supérieure offrent une autre singularité au sujet des temples. Dans les temples et les enceintes sacrées de ce pays se trouve entassé beaucoup d'or offert aux dieux; et, quoique tous les Celtes aiment l'argent,...