Page images
PDF
EPUB
[ocr errors]

parti da grand Condé, qui défendait
alors Mazarin contre le parlement;
puis il fit la guerre au roi, après l'ar-
restation des princes; enfin, il aban-
donna ceux-ci pour faire sa paix avec
la cour. Cette défcction lui valut le
grade de maréchal de camp, le com-
mandement du Nivernois, et, depuis,
la charge de mestre de camp général
de la cavalerie légère. L'arrogance avec
laquelle il voulut exercer les droits
de cette charge, indisposa Turenne:
ce grand homme s'étant amusé d'un
petit échec que sa présomption lui
avait attiré, il s'en vengea par un mé-
chant couplet, et Turenne usa de re-
présailles en écrivant au roi que « M. de
Bussy était, pour les chansons, le
» meilleur officier qu'il cût dans ses
» troupes. » Bussy, qui s'était déjà
fait beaucoup d'ennemis à l'armée,
revint à la cour pour s'en faire de plus
nombreux et de plus puissants en-
core. C'est alors qu'il se mit fabri-
quer cette chronique scandaleuse con-
nue sous le titre d'Histoire amou-
reuse des Gaules. Une copie de l'ou
tomba dans des mains infidèles,
et fut bientôt livrée à l'impression. I
s'éleva un cri universel contre l'auteur.
Le roi, à qui l'on demandait de toute
part sa punition, résista quelque temps
à ce concert de plaintes; mais il ne se
trouva que trop disposé à y céder,
lorsqu'il apprit que Bussy, dans une
partie de plaisir fort scandaleuse, avait
eu l'insolence de le chansonner lui-
même, au sujet de ses amours avec
Mile, de la Vallière. Il perdit sa charge,
fut renfermé pendant un an à la Bas-
tille, et ensuite envoyé en exil, où il
ne resta pas moins de seize ans. Dis-
gracié par son maître, il le fut en
même temps par sa maîtresse, Mme.
de Montglas; mais, tandis qu'il faisait
contre celle-ci force épigrammes très
sincères, il adressait au roi beaucoup

vrage

des

de louanges qui ne l'étaient pas. Le monarque n'en fut pas la dupe, et n'en tint aucun compte. Du reste, Bussy, daus sa correspondance intime, soulageait quelquefois, par traits assez amers, son profond ressentiment contre le prince, qu'il poursuivait des plus basses et des plus inutiles protestations d'amour et de respect. Dans plusieurs de ses lettres, il ne l'appelle que Sa Hautesse. Ayant lu ce vers de Boileau :

Je t'attends, dans deux mois, aux bords de l'Hellespont.

que

faTM

Il écrivit au bout : Tarare-pompon.
Boileau, l'ayant appris, le menaça de
sa critique; mais Bussy lui demanda
sur-le-champ son amitié, ou plutôt son
silence. Le roi, moins touché
tigué de ses prières, lui permit enfin
de reparaître devant lui. S'apercevant
bientôt qu'il ne parviendrait jamais à
regagner les bonnes grâces de son
maître, et que la cour, qui s'était re-
nouvelée pendant son absence, ne le
dédommagerait pas des froideurs du
monarque', il prit le sage parti de
retourner dans ses terres. Malheureu-
sement, le dépit et l'humiliation l'y
suivirent. Il s'y joignit l'embarras d'un
procès odieux qu'il intenta lui-même,
pour faire rompre le second mariage
de sa fille. Ces chagrins de plus d'un
genre empoisonnèrent la fin de ses
jours. Il mourut à Autun, le 9 avril
1693, âgé de soixante-quinze ans. La
vanité et la malignité faisaient tout le
fond de son caractère : l'une et l'autre
se montraient trop à découvert, dans
ses discours et dans ses écrits, pour ne
pas lui attirer des inimitiés nombreu-
ses et irréconciliables. Pour la nais
sance, l'esprit, les agréments person-
nels, les exploits à la guerre et les
succès en amour, it daignait à peine
reconnaître des égaux, et sa jactance
méritait de rencontrer souvent des in-

mour et de vénération
que l'auteur en
avait peu. Le seul de ses ouvrages
qu'on recherche et qu'on lise encore
est son Histoire amoureuse des Gau-
les, dont la dernière édition est de
(Paris) 1754, 5 vol. in-12. On com-
prend communément sous ce titre plu-
sieurs écrits du même genre, dont quel
ques uns furent composés depuis sa
disgrâce, et qui tous ont pour objet de
peindre les mœurs galantes, ou plutôt
dissolues de la cour de France pendant
la jeunesse du roi. En général, les pein-
tures de Bussy peuvent être accusées
de malignité, mais non pas d'exagéra-
tion, et encore moins de fausseté.
L'auteur a été appelé le Pétrone fran-
cais cette qualification est double-
ment fausse; elle est à la fois une in-
jure et un excès d'honneur pour Bus-
sy, qui n'a point l'obscénité de Pé-
trone, mais qui n'a pas non plus son
élégance. Tout ce qu'il mérite de
louange, sous le rapport du style, se
renferme dans ce peu de mots de Vol-
taire «Il écrivit avec pureté. » Cela
ne suffisait sûrement pas pour répons
dre aux Provinciales, conime i en
eut, dit-on, le projet (1). Peu de temps
avant sa disgrâce, il avait été reçu
à l'académie française; son discours
de réception, où il est impossible
d'apercevoir tout l'esprit que quelques
gens y ont voulu trouver, a bien le
ton de suffisance et de forfanterie que
tout le monde y a senti, Il commence
ainsi : « Si j'étais à la tête de la ca-
» valerie, et que je fusse obligé de lui

crédules. Il y aurait toutefois une extrême injustice à ne pas lui accorder beaucoup d'esprit; mais cet esprit était froid, sec et compassé. Son orgueil serait bien humilié, s'il pouvait savoir quelle prodigieuse distance la postérité a mise, pour les agréments du style épistolaire, entre lui et sa cousine, Me, de Sévigné, à laquelle certainement il se croyait fort supérieur. Ses Lettres, recueillies et publiées par le P. Bouhours, son ami, forment 7.vol. in-12, et ont été réim primées plusieurs fois. On y rencontre quelques traits agréables, mais beaucoup plus d'idées communes et insipides en général, il y règne un ton d'égoïsme et de satisfaction intérieure, qui suffirait pour gâter les meilleures choses. Les petits vers galants ou moraux dont elles sont semées, ne s'elèvent pas même jusqu'à la médiocrité. Ses Mémoires, 2 vol. in-4°., Paris, 1694, souvent réimprimés, renferment peu de faits vraiment curieux: la vanité de l'auteur se met toutà-fait à son aise dans cet ouvrage, dont il est lui-même le sujet; il est impossible de prendre beaucoup d'intérêt aux trop longs récits de ses prouesses guerrières et galantes : dans l'édition de 1731, on trouve un Rabutiana. Son Discours à ses enfants, sur le bon usage des adversités et sur les divers événements de sa vie, 1 vol. in-12, Paris, 1694, est un écrit fort édifiant, mais fort ennuyeux. Il eût mieux fait de prêcher d'exemple, en supportant sa disgrâce avec une plus noble résignation, et en réformant les vices de caractère qui avaient causé (1) On lit, dans le Ménagiana, que les jésuites ses malheurs. Son Histoire abrégée provinciales, et qu'il les refusa. Faydit rapporte prièrent Bussy-Rabutin de répondre aux Lettres de Louis-le-Grand, 1 vol, in-12, (dans ses Remarques sur Homère et sur Virgile, pag. 220), qu'il tenait ce fait de Bussy meme, ci Paris, 1699, est un panégyrique, il ajoute « Je ne dis pas qu'il m'at dit vrai, et dont l'exagération serait à peine ex» n'assure point qu'il n'ait inventé cette petite >> histoire pour flatter sa vanité. » Les jesuites cusable de la part d'un homme qui s'inscrivirent en faux contre ce qui est dit dans le aurait eu pour Louis XIV autant d'a

>>

parler pour la mener au combat, la

Ménagiana, dont l'auteur n'avait parlé que d'après
l'abbé Faydit.
Y vs.

» croyance où je serais qu'elle aurait
>> quelque respect pour moi, et que,
» de tous ceux qui m'écouteraient, il
» n'y en aurait peut-être guère de plus
» habile, me le ferait faire sans être
» fort embarrassé; mais ayant à par-
»ler devant la plus célèbre assemblée
» de l'Europe, et la plus éclairée, etc. »
Heureusement, cette harangue est fort
courte; mais cela même était encore
un trait de fatuité : il ne convenait pas
à un homme de qualité de prodiguer
les phrases, comme ces bourgeois qui
n'ont rien de mieux à faire que d'avoir
du talent pour écrire et pour parler.

A-G-R.

BUSSY (MICHEL-Celse-Roger de
RABUTIN, Comte DE ), évêque de
Luçon, fils du précédent, hérita de
son esprit, sans hériter de ses dé-
fauts et de ses ridicules. Il était né
pour plaire; on l'appelait de son temps
le Dieu de la bonne compagnie. Vol-
taire a célébré les agréments de son
commerce dans une lettre en vers et
en prose, dont voici le début :

Non, nous ne sommes point tous deux
Aussi méchants qu'on le publie,
Et nous ne sommes, quoi qu'on die,
Que de simples voluptueux,
Contents de couler notre vie
Au sein des grâces et des jeux.

Gresset ne l'a pas moins bien carac--
térisé dans ces vers:

Vous, dont l'esprit héréditaire,
Et par les grâces même orné,
Aux talents d'un illustre père
Joint l'agrément de Sévigné.

L'académie française le reçut en
1732, après la mort de Lamotte,
comme pour remplacer le plus ai-
mable des gens de lettres par le plus
aimable des hommes de la cour. Il ne
produisit rien; mais son goût sûr et
délicat, formé par la lecture des bons
auteurs anciens et modernes, le ren-
dait très bon juge des productions des
autres. Devenu vieux et infirme, il
voulut éviter le chagrin de survivre
aux qualités brillantes qui avaient ré-

pandu tant de charmes sur sa vie, et
il s'exila volontairement de la société.
« Je ne saurais, disait-il, me ré-
» soudre à n'être plus aimable; je
» sens que je ne puis l'être qu'avec
» effort, et il-vaut mieux renoncer de
>> bonne grace à ce qu'on ne peut
>> faire sans fatigue ». Cet homme,
si rempli d'aménité et d'indulgence,
n'était plus le même quand il avait
affaire aux adversaires de la bulle
Unigenitus. Ami de la paix et de l'or-
dre, il ne voyait en eux que
des es- /
prits turbulents et factieux; il allait
jusqu'à leur préférer les incrédules.
Ils lui rendirent haine pour haine, et,
dans tous leurs écrits, lancèrent contre
sa mondanité des traits qui ne por-
taient point tous à faux. Il mourut le
3 novembre 1756, âgé d'environ
soixante-sept ans. Il avait, en sep-
tembre 1725, harangué le roi sur son
mariage, à la tête des députés de l'as-
semblée générale du clergé. A-G-R.

BUSSY-RABUTIN (LOUISE-
FRANÇOISE DE ), sœur du précé-
dent, épousa en premières noces
Gilbert de Langcac, marquis de Co-
ligny, et en secondes noces, Henri-
François de la Rivière. Elle mourut
en 1716, âgée de soixante-quatorze

ans.

Louis XIV ayant lu chez ma-
dame de Montespan une vingtaine de
ses lettres, dit à la Rivière en les lui
rendant : « Votre femme a plus d'es-
>> prit que son père ». La Rivière
brûla dans la suite ces lettres, « qui
» étaient toutes de feu», écrivait-il
au rédacteur de la Biblioth. des Au-
teurs de Bourgogne, craignant que
leur impression ne fût un présent dan-
gereux pour la postérité, parce qu'elles
étaient propres à inspirer des passions.
Louise-Françoise de Bussy - Rabutin
publia les ouvrages suivants, mais sans
y mettre son nom: I. Abrégé de la
vie de S. François de Sales, Paris,

1699, in-12. Baillet s'est trompé en attribuant cette vie à Diane de Bussy-Rabutin, religieuse de la Visitation; l'Epître dédicatoire est signée L. de R. (Louise de Rabutin ). II. La Vie en abrégé de madame de Chantal, Paris, 1697, in-12. L'auteur était petite-nièce de cette illustre fondatrice de la Visitation. Le P'. Lelong s'est encore trompé en faisant Louise de Bussy religieuse de cet ordre, puisque de la Rivière, son second mai, lui survécut. Elle composa l'épitaphe de son père, qu'on trouve dans Moreri. Bussy (Philippine-Louise de), née à Paris le 19 avril 1719, s'est fait connaître par un ouvrage singulier et peu commun, intitulé: la Méprise du mort qui se croit vivant, ou le Mort qui doit chercher la vie, Paris, 1776, in-12. Tandis que l'évêque de Cloyne, Berkeley, nie l'existence des corps, Mlle. de Bussy nie de bonne for que nous soyons en vie; elle nous tient pour morts, et croit que ce n'est que dans une union intime avec Dieu, source de toute existence, que nous pouvons retrouver le principe vital. V-VE et D. L. BUSSY-CASTELNAU (CHARLESJOSEPH PATISSIER, marquis DE), né à Bucy, près Soissons, en 1718, passa de bonne heure dans les Indes orientales, et servit avec une grande distinction dans les troupes que la compagnie française entretenait à sa solde. Ce fut lui qui exécuta dans le Décan, les vastes projets de Dupleix. A la tête d'une poignée de Français, secondés par un corps de mille Indiens, il fit la conquête d'une partie du pays de Carnute, et établit Salabetzingue à Aureng-Abad. Il défendit sous Dupleix la ville de Pondichery contré les Anglais, qui furent obligés de lever le siége le 17 octobre 1748. Ses services continuèrent à être d'une grande

utilité pendant le temps qu'il commanda dans le Décan. Le roi les récompensa, et lui donna le grade de lieutenant-colonel dans farmée en 1752; six ans après, il fut élevé au rang de brigadier des ar mées du roi; enfin, il fut fait maréchalde-camp en 1765. L'activité et les talents qu'il avait développés dans les Indes, les succès qu'il y avait obtenus, et la grande connaissance qu'il avait du pays, lui firent donner le commandement de nos forces de terre et de mér au-delà du cap de BonneEspérance. Il partit en qualité de lieutenant-général, et fut créé commandeur de l'ordre de St.-Louis en 1782. Il reçut la grande croix du même ordre en 1783. Les opérations des forces qu'il faisait agir furent concertées avec celles de mer, commandées par le bailli de Suffren. De Bussy, réuni aux princes des pays qui étaient dans notre alliance, lutta avec avantage contre des forces supérieures. Il mourut pendant ce second voyage, en janvier 1785, âgé de soixante-sept ans, à Pondichery, peu de temps après que l'on y eut appris la nouvelle de la paix. Accusé dans le procès du général de Lally, il a publié à cette occasion, à Paris, en 1766, Mémoire à consulter et consultation avec des lettres, etc., 1 vol. in-4°. R-L. BUSTAMANTE (BARTHÉLEMI E( DE), né à Lima dans le Pérou, dans l'ordre des frères mineurs. Il est cité par Gilles Gundisalvi Davila, dans son Theatrum ecclesiasticum Indico-meridionale, comme auteur d'un ouvrage qui a pour titre : Tratado de las primicias del Pirù en santidad y letras. - BUSTAMANTE (George), né dans la ville de St.-Dominique de Silos, traduisit Justin en espagnol dans le 16o. siècle. Sa version fit imprimée à Anvers sous ce titre:

entra

[ocr errors]

Justino español, 1586, in-8°. BUSTAMANTE (Jean-Ruiz de), auteur du 16o. siècle, publia une grammaire castillanne, dont parle Palmirenus, et fit imprimer des Formulas adagiales latinas y Españolas, à SaraBUSTAgosse, en 1551, in -8°. MANTE (Jean-Alonso), prêtre à Malaga, et bénéficier de l'église St.-Jacques, composa en espagnol, un traité du gouvernement ecclesiastique, dont le manuscrit autographe, qui avait appartenu à Didier Colmenarès, historiographe de Ségovie, était conservé dans la bibliothèque de N. D. de Montserrat de Madrid. L'auteur insistait principalement sur la nécessité de n'élever au sacerdoce que des ecclesiastiques également avancés dans les lettres et dans la vertu.-BUSTAMANte, ou BustamentO DE PAZ (Benoît), docteur en médecine à Salamanque, est auteur d'un ouvrage qui a pour titre: Methodus in VII Aphorismorum libris ab Hippocrate observata, quæ et continuum librorum ordinem, argumenta et schemata declarat., Venise, édition des Aldes, 1550, in4., et la même année, Paris, chez Martin le jeune.

V-VE. BUSTAMENTE DE LA CAMARA (Jean), florissait dans le 16. siècle. Né à Alcala de Henarez, il y étudia, pais y professa la médecine. Il s'adonna avec ardeur à l'étude de l'histoire naturelle, et se fit une grande réputation par son savoir. On a de lui un traité intitulé De animantibus sacræ Scripturæ, Alcala de Henarez, 1595, 2 vol. in -4°.; Lyon, 1620, 2 vol. in-8°. Samuel Bochart, qui depuis a traité le même sujet d'une manière plus complète dans son Hierozoicon (V. BOCHART), y parle avec éloge de Bustamente, dans le chapitre IV du 6°. livre de la seconde partic. On a d'un autre auteur du

[ocr errors]
[blocks in formation]

BUSTEN. Voy. BUSTON. BUSTIS, ou BUSTO (BERNARDIN DE), capucin, né en Italie dans le 15. siècle, se fit une réputation fort étendue par des sermons qui doivent trouver leur place à côté de ceux des Menot et des Barlette. Bustis fut un de ceux qui contribuèrent le plus à l'établissement de la fête du Nom de Jésus. Il adressa à ce sujet au pape Innocent VIII différents écrits, conservés dans la collection de ses œuvres, imprimée à Brescia en 1588, 3 vol. in-4°, et à Cologne en 1607, même format. La première édition est la plus complète et la plus recherchée des curieux de ces sortes d'ouvrages. On trouve dans ce recueil des sermons pour le carême, les dimanches et les fêtes de l'année, que l'auteur a intitulés Rosarium sermonum per totum annum, et des sermons pour toutes les fêtes de la Vierge. Ceux-ci, intitulés Mariale, seu sermones in singulis festivitatibus B. Mariæ Virginis avaient été imprimés séparément à Milan en 1494, in-4°; à Strasbourg en 1496, in-4°; dans la même ville en 1498 ct 1502, in-folio, et un grand nombre de fois dans le 16 siècle. Les amateurs préfèrent les éditions les plus anciennes. W- -S%

BUSTO (ALEXIS-VANEGAS), né à Tolède, au commencement du 16o. siècle, étudia d'abord la théologie, et parut se destiner à l'état ecclésiastique; mais il se maria, et ouvrit une école de latin et de philosophie à Tolède. Alphonse Matamoro dit que Busto avait de vastes connaissances, et qu'aucun savant n'a écrit avec plus d'élégance que lui. Sepulveda et Nic.

« PreviousContinue »