Oeuvres complètes, Volume 3Armand-Aubrée, 1830 |
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... sûr que celui des pères ; leurs devoirs sont plus pénibles ; leurs soins importent plus au bon ordre de la famille ; généralement elles ont plus d'attachement pour les enfants . Il y a des occasions où un fils qui manque de respect à ...
... sûr que celui des pères ; leurs devoirs sont plus pénibles ; leurs soins importent plus au bon ordre de la famille ; généralement elles ont plus d'attachement pour les enfants . Il y a des occasions où un fils qui manque de respect à ...
Page 46
... sûr qu'elle le fera mieux qu'une autre . S'il nous faut une nourrice étrangère , commençons par la bien choisir . " Une des misères des gens riches est d'être trompés en tout . S'ils jugent mal des hommes , faut - il s'en étonner ? Ce ...
... sûr qu'elle le fera mieux qu'une autre . S'il nous faut une nourrice étrangère , commençons par la bien choisir . " Une des misères des gens riches est d'être trompés en tout . S'ils jugent mal des hommes , faut - il s'en étonner ? Ce ...
Page 47
Jean-Jacques Rousseau. coup sûr je serai de meilleure foi , et mon zèle me trom- pera moins que son avarice . Ce choix n'est point un si grand mystère ; les règles en sont connues : mais je ne sais si l'on ne devroit pas faire un peu ...
Jean-Jacques Rousseau. coup sûr je serai de meilleure foi , et mon zèle me trom- pera moins que son avarice . Ce choix n'est point un si grand mystère ; les règles en sont connues : mais je ne sais si l'on ne devroit pas faire un peu ...
Page 62
... sûr qu'un tison ardent , tombé par hasard sur la main de cet enfant , lui eût été moins sensible que ce coup assez léger mais donné dans l'intention manifeste de l'offenser . Cette disposition des enfants à l'emportement , au dépit , à ...
... sûr qu'un tison ardent , tombé par hasard sur la main de cet enfant , lui eût été moins sensible que ce coup assez léger mais donné dans l'intention manifeste de l'offenser . Cette disposition des enfants à l'emportement , au dépit , à ...
Page 68
... sûr pour les empêcher de continuer est de les distraire par quelque objet agréable et frappant , qui leur fasse oublier qu'ils vouloient pleurer . La plupart des nourrices excellent dans cet art , et , bien ménagé , il est très utile ...
... sûr pour les empêcher de continuer est de les distraire par quelque objet agréable et frappant , qui leur fasse oublier qu'ils vouloient pleurer . La plupart des nourrices excellent dans cet art , et , bien ménagé , il est très utile ...
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Common terms and phrases
âge apprendre arbre perché assez auroit avant avoit bâton brisé besoin bler bonheur cation cesse choses cœur connoissances connoître corps d'autrui déja Dieu dire doigts croisés doit donner éducation élève Émile espèce esprit estomac état étoit eût fables fant faudroit foible foiblesse force gens goût humain idées j'ai j'en jamais jeune homme juger l'âge l'ame l'autre l'éducation l'enfance l'enfant l'esprit l'être l'homme laisse leçons livres long-temps lui-même Mahomet main maître maître à danser maux méchant mence ment mieux misère monde morale mouvement n'en nature naturel nourrice objets parler paroît passer passions peine pense peuple philosophie pleurer Plutarque porte pourroit préjugés premier premier âge qu'à qu'Émile raison rapports rendre reste reux rien s'il sache sage sais sait savoir semblables sens sensations sensible sentiment sera seroit seul sitôt Socrate soin sorte souffrir Suétone sûr tion trompe trouve utile vérité veut veux vices Voilà vois voit voudroit vrai yeux
Popular passages
Page 460 - ... finesse et quelle justesse dans ses réponses! quel empire sur ses passions ! Où est l'homme, où est le sage qui sait agir, souffrir et mourir sans faiblesse et sans ostentation ? Quand Platon peint son juste imaginaire...
Page 460 - Du sein du plus furieux fanatisme, la plus haute sagesse se fit entendre, et la simplicité des plus héroïques vertus honora le plus vil de tous les peuples. La mort de Socrate philosophant tranquillement avec ses amis, est la plus douce qu'on puisse désirer ; celle de Jésus expirant dans les tourmens, injurié, raillé, maudit de tout un peuple, est la plus horrible qu'on puisse craindre.
Page 467 - ... et plus dogmatique que le ton décidé de leurs adversaires. Sous le hautain prétexte qu'eux seuls sont éclairés , vrais , de bonne foi , ils nous soumettent impérieusement à leurs décisions tranchantes, et prétendent nous donner pour les vrais principes des choses les inintelligibles systèmes qu'ils ont bâtis dans leur imagination.
Page 413 - Ce n'est pas le mot de liberté qui ne signifie rien, c'est celui de nécessité. Supposer quelque acte, quelque effet qui ne dérive pas d'un principe actif, c'est vraiment supposer des effets sans cause, c'est tomber dans le cercle vicieux. Ou il n'ya point de première impulsion, ou toute première impulsion n'a nulle cause antérieure, et il n'ya point de véritable volonté sans liberté. L'homme est donc libre dans ses actions, et, comme tel, animé d'une substance immatérielle, c'est mon...
Page 13 - ... les saisons ; il mutile son chien , son cheval , son esclave; il bouleverse tout, il défigure tout, il aime la difformité , les monstres ; il ne veut rien tel que l'a fait la nature , pas même l'homme...
Page 422 - Être des êtres, je suis parce que tu es; c'est m'élever à ma source que de te méditer sans cesse. Le plus digne usage de ma raison est de s'anéantir devant toi : c'est mon ravissement d'esprit, c'est le charme de ma faiblesse, de me sentir accablé de ta grandeur.
Page 431 - S'il parle à tous les cœurs, pourquoi donc y en at-il si peu qui l'entendent ? Eh ! c'est qu'il nous parle la langue de la nature, que tout nous a fait oublier. La conscience est timide, elle aime la retraite et la paix; le monde et le bruit l'épouvantent : les préjugés dont on la fait naître sont ses plus cruels ennemis; elle fuit ou se tait devant eux : leur voix bruyante étouffe la sienne et l'empêche de se faire entendre; le fanatisme ose la contrefaire, et dicter le crime en son nom....
Page 410 - Non, l'homme n'est point un ; je veux et je ne veux pas, je me sens à la fois esclave et libre ; je vois le bien, je l'aime, et je fais le mal ; je suis actif quand j'écoute la raison, passif quand mes passions m'entraînent ; et mon pire tourment, quand je succombe, est de sentir que j'ai pu résister.
Page 349 - La physionomie ne se montre pas dans les grands traits, ni le caractère dans les grandes actions ; c'est dans les bagatelles que le naturel se découvre.
Page 419 - ... illusions que nous font le corps et les sens, nous jouirons de la contemplation de l'Être suprême et des vérités éternelles dont il est la source, quand la beauté de l'ordre frappera toutes les puissances de notre âme, et que nous serons uniquement occupés à comparer ce que nous avons fait avec ce que nous avons dû faire, c'est alors que la voix de la conscience reprendra sa force et son empire...