Œuvres |
From inside the book
Results 1-5 of 70
Page 6
... poussière , Ou semé dans les airs la nuit et la lumière ; Il le sait , il suffit : l'univers est à lui , Et nous n'avons à nous que le jour d'aujourd'hui ! Notre crime est d'être homme et de vouloir connaître : Ignorer et servir , c'est ...
... poussière , Ou semé dans les airs la nuit et la lumière ; Il le sait , il suffit : l'univers est à lui , Et nous n'avons à nous que le jour d'aujourd'hui ! Notre crime est d'être homme et de vouloir connaître : Ignorer et servir , c'est ...
Page 7
... poussière Cette immortalité que tout mortel espère . Que dis - je ? suspendu sur le lit des mourans , Mes regards la cherchaient dans des yeux expirans ; Sur ces sommets noircis par d'éternels nuages , Sur ces flots sillonnés par d ...
... poussière Cette immortalité que tout mortel espère . Que dis - je ? suspendu sur le lit des mourans , Mes regards la cherchaient dans des yeux expirans ; Sur ces sommets noircis par d'éternels nuages , Sur ces flots sillonnés par d ...
Page 9
... poussière , Elvire , et tu vivras toujours ! IV . Le Soir . Ah ! si c'est vous , ombres chéries ! Loin de la foule et loin du bruit , Revenez ainsi , chaque nuit Vous mêler à mes rêveries . " Ramenez la paix et l'amour Au sein de mon ...
... poussière , Elvire , et tu vivras toujours ! IV . Le Soir . Ah ! si c'est vous , ombres chéries ! Loin de la foule et loin du bruit , Revenez ainsi , chaque nuit Vous mêler à mes rêveries . " Ramenez la paix et l'amour Au sein de mon ...
Page 10
... poussière sur poussière , Et le Temps , d'un seul pas confondant ton orgueil , De tout ce qu'il produit devenir le cercueil . Et l'homme , et l'homme seul , ô sublime folie ! Au fond de son tombeau croit retrouver la vie ! Et dans le ...
... poussière sur poussière , Et le Temps , d'un seul pas confondant ton orgueil , De tout ce qu'il produit devenir le cercueil . Et l'homme , et l'homme seul , ô sublime folie ! Au fond de son tombeau croit retrouver la vie ! Et dans le ...
Page 11
... poussière : L'homme par ce chemin ne repasse jamais ; Comme lui respirons au bout de la carrière Ce calme avant - coureur de l'éternelle paix . Tes jours , sombres et courts comme des jours d'au- tomne , Déclinent comme l'ombre au ...
... poussière : L'homme par ce chemin ne repasse jamais ; Comme lui respirons au bout de la carrière Ce calme avant - coureur de l'éternelle paix . Tes jours , sombres et courts comme des jours d'au- tomne , Déclinent comme l'ombre au ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
accens Adda adore ailes amour astres aurore autels bonheur bords brillant brise bruit Cébès céleste chants ciel cieux cime clarté cœur colline contemple débris déserts Dieu dieux divin douleur doux Éden encens enfans ESDRAS éternel feux flambeau flamme fleurs flots flottant foudre frémit front fumans gémir gloire HARMONIE Harold hélas hymne immortels J'ai jour l'abîme l'ame l'amour l'aquilon l'astre l'aurore l'azur l'esprit l'éternelle l'homme l'œil l'ombre l'onde l'univers LAMARTINE larmes Lesbos loin lord Byron lumière lyre main Méditations poétiques monde monts mort mortels mourir murmure navire en feu nuage nuit œil ombre pâle parfums passé passereau paupière pensée pieds pleurs poussière PYTHONISSE qu'un rameaux rayon regard respire rêve rivage roule s'élance sacré saint sang Saül Seigneur seul siècle silence Socrate soir soleil sombre sommeil sommet souffle soupir soupirs sublime suprême temple terre tombe tombeau tremblant trépas vague vallons vent voile voix voûte yeux zéphyr
Popular passages
Page 11 - Repose-toi, mon âme, en ce dernier asile, Ainsi qu'un voyageur qui, le cœur plein d'espoir, S'assied, avant d'entrer, aux portes de la ville, Et respire un moment l'air embaumé du soir.
Page 18 - Qui pendent sur tes eaux; Qu'il soit dans le zéphyr qui frémit et qui passe, Dans les bruits de tes bords, par tes bords répétés, Dans l'astre au front d'argent qui blanchit ta surface De ses molles clartés; Que le vent qui gémit, le roseau qui soupire, Que les parfums légers de ton air embaumé, Que tout ce qu'on entend, l'on voit ou l'on respire, Tout dise: Ils ont aimé!
Page 21 - Témoin de ta puissance, et sûr de ta bonté, J'attends le jour sans fin de l'immortalité. La mort m'entoure en vain de ses ombres funèbres, Ma raison voit le jour à travers ses ténèbres ; C'est le dernier degré qui m'approche de toi, C'est le voile qui tombe entre ta face et moi. Hâte pour moi, Seigneur, ce moment que j'implore, Ou, si...
Page 136 - Voilà ce chêne solitaire Dont le rocher s'est couronné, Parlez à ce tronc séculaire, Demandez comment il est né. Un gland tombe de l'arbre et roule sur la terre, L'aigle à la serre vide, en quittant les vallons, S'en saisit en jouant et l'emporte à son aire Pour aiguiser le bec de ses jeunes aiglons; Bientôt du nid désert...
Page 57 - Maintenant tout dormait sur sa bouche glacée, Le souffle se taisait dans son sein endormi, Et sur l'œil sans regard la paupière affaissée Retombait à demi. Et moi, debout, saisi d'une terreur secrète, Je n'osais m'approcher de ce reste adoré, Comme si du trépas la majesté muette L'eût déjà consacré. Je n'osais!...
Page 30 - L'air est si parfumé ! la lumière est si pure ! Aux regards d'un mourant le soleil est si beau...
Page 128 - Suspendait sur les flots un orbe sans rayon, Puis plongeait la moitié de sa sanglante image, Comme un navire en feu qui sombre à l'horizon; Et la moitié du ciel pâlissait, et la brise...
Page 57 - Le vent qui caressait sa tête échevelée Me montrait tour à tour ou me voilait ses traits, Comme l'on voit flotter sur un blanc mausolée L'ombre des noirs cyprès. Un de ses bras pendait de la funèbre couche; L'autre, languissamment replié sur son cœur, Semblait chercher encore et presser sur sa bouche L'image du Sauveur.
Page 20 - C'est l'heure où la nature, un moment recueillie, Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit, S'élève au créateur du jour et de la nuit, Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage, De la création le magnifique hommage.
Page 36 - Ici gît. ..Point de nom! demandez à la terre ! Ce nom, il est inscrit en sanglant caractère Des bords du Tanaïs au sommet du Cédar, Sur le bronze et le marbre, et sur le sein des braves, Et jusque dans le cœur de ces troupeaux d'esclaves Qu'il foulait tremblants sous son char.