Satires et oeuvres diverses |
From inside the book
Results 1-5 of 59
Page 15
... cent fois & le nom & le verbe , Dans mes vers recoufus mettre en piéces Malherbe . Mais mon efprit tremblant fur le choix de fes mots , N'en dira jamais un , s'il ne tombe à propos , Et ne fçauroit fouffrir , qu'une phrafe infipide ...
... cent fois & le nom & le verbe , Dans mes vers recoufus mettre en piéces Malherbe . Mais mon efprit tremblant fur le choix de fes mots , N'en dira jamais un , s'il ne tombe à propos , Et ne fçauroit fouffrir , qu'une phrafe infipide ...
Page 26
... cent routes féparent , Les Voyageurs fans guide affez fouvent s'égarent ; L'un à droit , l'autre à gauche , & courant vaine- ment , La même erreur les fait errer diversement . Chacun fuit dans le monde une route incertaine , Selon que ...
... cent routes féparent , Les Voyageurs fans guide affez fouvent s'égarent ; L'un à droit , l'autre à gauche , & courant vaine- ment , La même erreur les fait errer diversement . Chacun fuit dans le monde une route incertaine , Selon que ...
Page 34
... cent Ayeux dans l'Hiftoire .. Toi donc , qui de mérite & d'honneurs revêtu Des écueils de la Cour as fauvé ta vertu , Dangeau , qui dans le rang où notre Roi t'apelle , Le vois toûjours orné d'une gloire nouvelle , Et plus brillant par ...
... cent Ayeux dans l'Hiftoire .. Toi donc , qui de mérite & d'honneurs revêtu Des écueils de la Cour as fauvé ta vertu , Dangeau , qui dans le rang où notre Roi t'apelle , Le vois toûjours orné d'une gloire nouvelle , Et plus brillant par ...
Page 35
... cent coups de marteau me va fendre la tête . J'entens déja par tout les charettes courir , Les Maffons travailler , les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émûës , D'un funébre concert font retentir les nuës ...
... cent coups de marteau me va fendre la tête . J'entens déja par tout les charettes courir , Les Maffons travailler , les boutiques s'ouvrir : Tandis que dans les airs mille cloches émûës , D'un funébre concert font retentir les nuës ...
Page 37
... cent Chevaux dans la foule apelez , De l'embarras qui croît ferment les défilez ; Et par tout des paffans enchaînant les brigades , Au milieu de la paix , font voir les barricades .. On n'entend que des cris pouffez confufément . , Dieu ...
... cent Chevaux dans la foule apelez , De l'embarras qui croît ferment les défilez ; Et par tout des paffans enchaînant les brigades , Au milieu de la paix , font voir les barricades .. On n'entend que des cris pouffez confufément . , Dieu ...
Contents
142 | |
147 | |
153 | |
159 | |
163 | |
167 | |
173 | |
177 | |
182 | |
186 | |
197 | |
199 | |
200 | |
202 | |
208 | |
215 | |
230 | |
232 | |
287 | |
297 | |
303 | |
309 | |
315 | |
321 | |
327 | |
335 | |
343 | |
345 | |
361 | |
415 | |
430 | |
446 | |
459 | |
472 | |
476 | |
Other editions - View all
Common terms and phrases
affez aifément ainfi Alcippe Apollon auffi auffi-tôt Auteur avoit beau bien-tôt bleffe Brontin c'eft C'eſt Cenfeurs chaffer chanter chofe Ciel cœur confeil Cotin déja Dieu difcours DIOGEN Docteur doux Ecrits efprit Eft-ce encens enfin EPITRE eſt étoit fage faint falut fang fans art faux fçai fçais fçait fçauroit fçavoir fens feul fiécle foi-même foin foit folle fonge font fouffrir fous fouvent frape ftile fuis fuiv fujet fuperbe fureur gloire grace groffier hazard Héros Horace Ibid illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte Juvenal l'Amour l'efprit l'Eglife laiffe Lecteur loix long-tems loüer main meux MINOS Monfieur Mufe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble Ouvrage paffer paffion païs Parnaffe penfer penſée plaifir plaifirs PLUTO plûtôt Poëfie Poëme Poëte Poëtique pouffer prefent qu'un raifon refte rien rimer Satire ſes ſon tems toûjours trifte vains vante vertu veux vice vifage vûë yeux zèle
Popular passages
Page 222 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit une horloge à la main ; Et partout des discours comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle, iront chasser l'Allégorie.
Page 215 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi , pour nous charmer, la Tragédie en pleurs D'OEdipe tout sanglant (') fit parler les douleurs, D'Oreste parricide exprima les alarmes , Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
Page 48 - Ne fait point appeler un aigle à la huitaine ; Jamais contre un renard chicanant un poulet Un renard de son sac n'alla charger Rolet...
Page 215 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 203 - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque. Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut, Rendit plus retenus Desportes et Bertaut.
Page 213 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 246 - S'engraissaient d'une longue et sainte oisiveté ; Sans sortir de leurs lits, plus doux que leurs hermines, Ces pieux fainéants faisaient chanter matines, Veillaient à bien dîner, et laissaient en leur lieu A des chantres gagés le soin de louer Dieu...
Page 57 - Sont de ce fol espoir honteusement déçus. Combien, pour quelques mois, ont vu fleurir leur livre, Dont les vers en paquet se vendent à la livre! Vous pourrez voir un temps vos écrits estimés Courir de main en main par la ville semés: Puis de là, tout poudreux, ignorés sur la terre, Suivre chez l'épicier Neuf-Germain et La Serre...
Page 32 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
Page 161 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.