Satires et oeuvres diverses |
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... sous I Point de glace , bon Dieu ! dans le fort de l'Eté Au mois de Juin ! Pour moi , j'étois fi transporté Que donnant de fureur tout le festin au Diable Je me fuis vû vingt fois prêt à quitter la table ; Et dût - on m'apeller ...
... sous I Point de glace , bon Dieu ! dans le fort de l'Eté Au mois de Juin ! Pour moi , j'étois fi transporté Que donnant de fureur tout le festin au Diable Je me fuis vû vingt fois prêt à quitter la table ; Et dût - on m'apeller ...
Page 33
... Sergens la timide cohorte , Laiffa le Créancier fe morfondre à fa porte . Mais pour comble , à la fin le Marquis en prifon Sous le faix des procès vit tomber fa Maison . R S 9 T Alors , le noble Altier preffé de l'indigence SATIRE 33 V. "
... Sergens la timide cohorte , Laiffa le Créancier fe morfondre à fa porte . Mais pour comble , à la fin le Marquis en prifon Sous le faix des procès vit tomber fa Maison . R S 9 T Alors , le noble Altier preffé de l'indigence SATIRE 33 V. "
Page 69
... Sous les paisibles loix d'une agréable Mere , De petits Citoyens dont on croit être Pere ! Quel charme ! au moindre mal qui nous vient me nacer > * Fuves nal a fait une Sati re contre les Fem- De la voir auffi - tôt accourir , s ...
... Sous les paisibles loix d'une agréable Mere , De petits Citoyens dont on croit être Pere ! Quel charme ! au moindre mal qui nous vient me nacer > * Fuves nal a fait une Sati re contre les Fem- De la voir auffi - tôt accourir , s ...
Page 70
... Sous ce beau nom d'épouse entra - t'elle chez toi De retour d'un voyage , en arrivant , croi moi , Fais toûjours du logis avertir la maîtreffe . Tel partit tout baigné des pleurs de fa Lucréce ; Qui faute d'avoir pris ce foin judicieux ...
... Sous ce beau nom d'épouse entra - t'elle chez toi De retour d'un voyage , en arrivant , croi moi , Fais toûjours du logis avertir la maîtreffe . Tel partit tout baigné des pleurs de fa Lucréce ; Qui faute d'avoir pris ce foin judicieux ...
Page 80
... de leurs rudes efprits , Sous leur fontange altiére asservir leurs Maris ? Et puis , quelque douceur dont brille ton Epoufe , Penfes - tu fi jamais elle devient jaloufe , Que , fon . ame livrée à fes triftes foupçons 80 SATIRE X.
... de leurs rudes efprits , Sous leur fontange altiére asservir leurs Maris ? Et puis , quelque douceur dont brille ton Epoufe , Penfes - tu fi jamais elle devient jaloufe , Que , fon . ame livrée à fes triftes foupçons 80 SATIRE X.
Contents
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Common terms and phrases
affez aifément ainfi Alcippe Apollon auffi auffi-tôt Auteur avoit beau bien-tôt bleffe Brontin c'eft C'eſt Cenfeurs chaffer chanter chofe Ciel cœur confeil Cotin déja Dieu difcours DIOGEN Docteur doux Ecrits efprit Eft-ce encens enfin EPITRE eſt étoit fage faint falut fang fans art faux fçai fçais fçait fçauroit fçavoir fens feul fiécle foi-même foin foit folle fonge font fouffrir fous fouvent frape ftile fuis fuiv fujet fuperbe fureur gloire grace groffier hazard Héros Horace Ibid illuftre j'ai jamais jour jufqu'à jufte Juvenal l'Amour l'efprit l'Eglife laiffe Lecteur loix long-tems loüer main meux MINOS Monfieur Mufe n'eft n'eſt neuf Sœurs noble Ouvrage paffer paffion païs Parnaffe penfer penſée plaifir plaifirs PLUTO plûtôt Poëfie Poëme Poëte Poëtique pouffer prefent qu'un raifon refte rien rimer Satire ſes ſon tems toûjours trifte vains vante vertu veux vice vifage vûë yeux zèle
Popular passages
Page 222 - C'est d'un scrupule vain s'alarmer sottement Et vouloir aux lecteurs plaire sans agrément. Bientôt ils défendront de peindre la Prudence, De donner à Thémis ni bandeau ni balance, De figurer aux yeux la Guerre au front d'airain, Ou le Temps qui s'enfuit une horloge à la main ; Et partout des discours comme une idolâtrie, Dans leur faux zèle, iront chasser l'Allégorie.
Page 215 - D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable. Ainsi , pour nous charmer, la Tragédie en pleurs D'OEdipe tout sanglant (') fit parler les douleurs, D'Oreste parricide exprima les alarmes , Et, pour nous divertir, nous arracha des larmes.
Page 48 - Ne fait point appeler un aigle à la huitaine ; Jamais contre un renard chicanant un poulet Un renard de son sac n'alla charger Rolet...
Page 215 - Il n'est point de serpent ni de monstre odieux Qui, par l'art imité, ne puisse plaire aux yeux : D'un pinceau délicat l'artifice agréable Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Page 203 - Ronsard, qui le suivit, par une autre méthode, Réglant tout, brouilla tout, fit un art à sa mode, Et toutefois longtemps eut un heureux destin. Mais sa muse, en français parlant grec et latin, Vit dans l'âge suivant, par un retour grotesque, Tomber de ses grands mots le faste pédantesque. Ce poète orgueilleux, trébuché de si haut, Rendit plus retenus Desportes et Bertaut.
Page 213 - Mais le lecteur français veut être respecté ; Du moindre sens impur la liberté l'outrage, Si la pudeur des mots n'en adoucit l'image. Je veux dans la satire un esprit de candeur, Et fuis un effronté qui prêche la pudeur.
Page 246 - S'engraissaient d'une longue et sainte oisiveté ; Sans sortir de leurs lits, plus doux que leurs hermines, Ces pieux fainéants faisaient chanter matines, Veillaient à bien dîner, et laissaient en leur lieu A des chantres gagés le soin de louer Dieu...
Page 57 - Sont de ce fol espoir honteusement déçus. Combien, pour quelques mois, ont vu fleurir leur livre, Dont les vers en paquet se vendent à la livre! Vous pourrez voir un temps vos écrits estimés Courir de main en main par la ville semés: Puis de là, tout poudreux, ignorés sur la terre, Suivre chez l'épicier Neuf-Germain et La Serre...
Page 32 - Mais fussiez-vous issu d'Hercule en droite ligne, Si vous ne faites voir qu'une bassesse indigne , Ce long amas d'aïeux que vous diffamez tous Sont autant de témoins qui parlent contre vous ; Et tout ce grand éclat de leur gloire ternie Ne sert plus que de jour à votre ignominie.
Page 161 - De bonne heure a pourvu d'utiles ennemis, Je dois plus à leur haine, il faut que je l'avoue, Qu'au faible et vain talent dont la France me loue.