D I I I. Contre Saint Sorlain. Ans le Palais hier Bilain Vouloit gager contre Ménage, I V. A Meffieurs Pradon, & Bonecorfe, qui firent en même-tems paroltre contre moi chacun un volume d'injures. Enez, Pradon, & Bonecorfe, Grands Ecrivains de même force, De vos Vers recevoir le prix: V. Sur une Satire très-mauvaise que l'Abbé Cotin avoit fai te, & qu'il faifoit courir fous mon nom. E N vain par mille & mille outrages Mes Ennemis, dans leurs Ouvrages, Ont cru me rendre affreux aux yeux de l'Univers Cotin, pour décrier mon stile, A pris un chemin plus facile: A V I. Contre le mêmė. Quoi bon tant d'efforts, de larmes, & de cris; Cotin, pour ges? faire ôter ton nom de mes Ouvra Si tu veux du Public éviter les outrages, V I I. Contre un Athee. Lidor affis dans fa chaife, A Medifant du Ciel à fon aise, Peut bien médire auffi de moi. M VIII. Vers en ftile de Chapelain. Audit foit l'Auteur dur, dont l'âpre & rude verve, Son cerveau tenaillant, rima malgré Minerve; I X. Epitaphe. Igit juftement regrété CU Un fçavant Homme fans fcience, Un Gentilhomme fans naiffance, X. A Climéne Out me fait peine, Et depuis un jour Je crois, Climéne, Que J'ai de l'amour. Cette nouvelle Vous met en courroux.] Tout beau, cruelle, Ce n'eft pas pour vous PAUL X I. * Imitation de Martial. A UL ce grand Médecin, l'effroi de fon quartier, Qui caufa plus de maux que la Peste & la Guerre, Eft Curé maintenant, & met les gens en terre. Il n'a point changé de métier. *Cette Epigramme n'est pas de Mr Despreaux; mais on n'a pas voulu la retrancher, parce qu'on l'a trouvée dans la deniére Edition de fes Oeuvres faite à Paris. X I I. t Sur une Harangue d'un Magiftrat, dans laquelle les Procureurs étoient fort maltraitez. Lorfque dans ce Sénat,à qui tout rend hommage, Vous haranguez en vieux langage, Paul, j'aime à vous voir en fureur Mais, que vous ont fait nos oreilles, + Cette Epigramme n'eft pas de Monfieur Defpreaux quoiqu'on l'ait ajoûtée à Paris dans la derniére Edition de fes œuvres. X I I I Sur la premiére reprefentation de l'Agéfilas de Monfieur de Corneille que j'avois vûë. Sur la premiére representation de l'Attila. A Près l'Ágéfilas, Hélas! Mais après l'Attila, X V. Sur la manière de reciter du Poëte Santeüil. Q Uand j'aperçois fous ce Portique. Faits pour les habitans des Cieux,* Il me femble en lui voir le Diable, Il a fait des Hymnes Latines à la louange des Saints. |