Et va fur ce Peuple rebelle Venger la querelle des Rois. Jadis on vit ces Parricides, Mais bien-tôt le Ciel en colére, G STAN CE S. A Monfieur MOLIERE, fur fa Comédie de l'Ecole des femmes que plufieurs gens frondoient. N vain mille jaloux Esprits, E Molière, ofent avec mépris Cenfurer ton plus bel Ouvrage : S'en va pour jamais d'âge en âge Que tu ris agréablement! Ta Mufe avec utilité Dit plaifamment la vérité. Tout en eft beau, tout en eft bon; Et ta plus burlefque parole Eft fouvent un docte fermon. Laiffe gronder tes Envieux : SONNET Sur la mort d'une Parente. Armi les doux tranfports d'une amitié fidèle, Je voyois près d'Iris couler mes heureux jours. Iris que j'aime encor, & que j'aimai toûjours, Brûloit des même feux dont je brûlois pour elle, Quand par l'ordre du Ciel une fiévre cruelle Ah! qu'un fi rude coup étonna mes efprits! Iris, tu fus alors moins à plaindre que moi. AUTRE SONNET Sur une de mes Parentes qui mourut toute jeune entre les mains d'un Charlatan. Ν Ourri dès le berceau près de la jeune Orante, NEt non moins par coeur A fes jeux innocens Enfant affocié, Je goûtois les douceurs d'une amitié charmante; Quand un faux Efculape, à cervelle ignorante, O! qu'un fi rude coup me fit verfer de pleurs! Oui, j'en fis dès quinze ans ma plainte à l'Univers; EPIGRAM ME S Ου I. A un Médecin. UI,j'ai dit dans mes Vers, qu'un célébre Affaf fin, Laiffant de Galien la Science infertile, D'ignorant Médecin devint Maçon habile: Vous êtes, je l'avoue, ignorant Médecin, de Def I I. A Monfieur Racine. Reet demain la trifte journée, ACINE, plains ma destinée. Où le Prophête Des-Marais, C'en eft fait, mon heure eft venuë. *Poëme Non, que ma Muse, soutenuë marais De tes judicieux avis, en N'ait affez de quoi le confondre: nnieux à la Mais, cher Ami, pour lui répondre, mort. Hélas! il faut lire Clovis. * |