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Pindare, beautez & élévations de ce Poëte, 287. Plaifant, lui joindre par tout l'utile, 233

Poëfie, difficulté d'y réüffir, 16. Qu'il y faut exceller, ou ne s'en point mêler, 55. & fuiv. 231. préceptes univerfels fur la Poëfie, 199. & fuiv. Poëtes, dépit d'un Poëte malheureux, 7. & fuiv. Quel doit être l'objet de leur travail, 233. & fuivans.

Pointes, d'où attirées dans nos vers, & comment ¡ reçûës, 211.

Poftérité, c'est elle qui établit le vrai mérite de nos Ecrits, 160. 226.

Procès, raifon de s'en abftenir, 137.

Public, ce n'eft pas un Juge qu'on puiffe corrompre, 173.

Pudeur, la conserver sur-tout dans les vers Fran çois, 213.

Pyrrhus, fes projets ambitieux, 131. Sage confeil de Cynéas à ce Prince à cette occasion, ibid. & fuiv.

R

RACAM, fon génie pour les vers, 200.

Racine, Poëte excellent, 159.

Raifon, c'eft fouvent le plus fâcheux de tous nos maux, 29. Combien vainement elle eft le partage de l'homme, 43. & fuiv. Aimer & faire régner la raison dans tous nos Ecrits, 200. Regnier, Poëte Satirique François, caractére de fes ouvrages, 213.

Renommée, fon Portrait, 253.

Repos d'efprit, le chercher en foi-même, 148. & Juiv. Moyens de fe l'affurer, 121.

Retraite, fa douceur & fes autres avantages, 156. Rhin, fameux paffage de cette riviére par l'armée du Roy, 143. & fuiv.

Richelles, erreurs des hommes à leur occasion, 149. & fuiv.

Rime, difficulté de la trouver à propos ? 14. & juiv, 40. Moyen d'y parvenir, 200. elle a fait autrefois tout le mérite de la Poëfie Françoife, 203.

Rondeaux, leur origine & leur naïveté, ibid. 212, Ronfard, fort & caractére de fes Poëfies, 203.

S

AGE, tel qui l'eft le moins, croit l'être feul, 25. & fuiv. En quoi confifte la Sageffe, 27

&44. Satire, effroi que fon feul nom produit, 4. Quel en peut être le danger, 39. 63. Utilité de la Satire, 61. 63. Poëtes qui y ont excellé, 212. Scène, ce qu'il faut obferver dans fa difpofition, : & dans le choix de fon fujet, 215. & fuiv. Scudéry, caractére & défauts de fes ouvrages, 16.

201.

Sens, Accorder toujours le bon fens avec la rime, 200. & 230.

Siécle, idée du Siècle d'or & du fiécle de fer, 97. & fuiv.

Simplicité, fes agrémens naturels, 169. & fuiv. · Sincérité, l'on ne plaît effectivement ni long tems que par elle, ibid.

Sonnet, fes loix rigoureuses, 210.

Sophocle, à quelle perfection il porta la Tragédie chez les Grecs, 217.

Stile, y éviter le trop d'uniformité, 201. & fuiv. Rapidité de ftile, quelle marque, 205.

T

ALENS, partagez par la Nature, 199. & fuiv.
Taffe, jugement fur ce Poëte, 222.

TA

Théâtre, fon commencement & fes progrès, 217. abhorré long-tems en France, ibid. Régles des actions de Théâtre. Voyez Action.

Théocrite, en quoi fe le propofer pour modèle;

208.

Thefpis, premier Auteur de la Tragédie, 217.
Tibulle, Caractére de fes Elégies, 209.

Tragédie, Régles pour y réüffir, 215. & fuiv. Son origine & fes progrès, 217.

Travail, tout homme y eft condamné, 184.

V

VANITE' fauffe, comment introduite dans le

monde, 171. Où logée, 280.

Vaudeville, agréable indifcret, 213.

Vérité, mal reçûë de nos jours, 4. Elle feule est belle & aimable, 94. 96. 168. 170.

Vertu, marque certaine d'un cœur noble, 31. L'aimer & la refpecter dans fes vers, 233. Voyez Equité.

Vice fon caractére & fes mauvais effets, 170.

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& fuiv.

Villon, Poëte François, fon mérite, 203.

Virgile, quel en eft le prix, 61. En quoi fur-tout fe le propofer pour modèle, 208. 224. Vitelje, ne point s'en piquer dans les ouvrages, d'esprit, 205.

Voiture, loüange qu'il mérite, 172.

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DISCOURS

AURO Y.

EUNE & vaillant Héros, dont la hau

te fageffe

N'eft point le fruit tardif d'une lente vieilleffe,

Et qui feul, fans Miniftre, à l'exemple des Dieux, Soûtiens tout par toi-même, & vois tout par tes

yeux.

GRAND ROI, fi jufqu'ici, par un trait de pru

dence,

J'ai demeuré pour toi dans un humble filence;
Ce n'eft pas que mon cœur vainement fufpendu
Balance pour t'offrir un encens qui t'est dû.
Mais je fçai peu loüer, & ma Mufe tremblante
Fuit d'un fi grand fardeau la charge trop pefante,
Et dans ce haut éclat où tu te viens offrir,
Touchant à tes lauriers craindroit de les flétrir.
Ainfi, fans m'aveugler d'une vaine manie,
Je mesure mon vol à mon foible génie ;
Plus fage en mon refpect, que ces hardis mortels
Qui d'un indigne encens profanent tes Autels;
Qui dans ce champ d'honneur, où le gain les améne
Ofent chanter ton nom fans force & fans haleine,

A

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Et qui vont tous les jours, d'une importune voix T'ennuyer du recit de tes propres exploits.

L'un en ftile pompeux habillant une Eglogue,
De fes rares vertus te fait un long prologue,
Er mêle, en fe vantant foi-même à tout propos,
Les louanges d'un Fat à celles d'un Héros.

L'autre en vain fe laffant à polir une rimé,
Et reprenant vingt fois le rabot & la lime,
Grand & nouvel effort d'un efprit fans pareil!
Dans la fin d'un fonnet te compare au Soleil.
Sur le haut Hélicon leur veine méprisée,
Fut toûjours des neuf Sœurs la fable & la rifée.
Calliope jamais ne daigna leur parler,
Et Pégale pour eux refufe de voler.

Cependant à les voir enflés de tant d'audace,.
Te promettre en leur nom les faveurs du Parnaffe,
On diroit qu'ils ont feuls l'oreille d'Apollon,
Qu'ils difpofent de tout dans le facré vallon.
C'est à leurs doctes mains, fi l'on veut les en croire,
Que Phébus a commis tout le foin de ta gloire:
Et ton nom du Midi jufqu'à l'Ourle vante,
Ne dévra qu'à leurs vers fon immortalité.
Mais plûtôt fans ce nom, dont la vive lumiére
Donne un luftre éclatant à leur veine groffiére,
Ils verroient leurs écrits, honte de l'Univers,
Pourrir dans la pouffiére à la merci des vers.
A l'ombre de ton nom ils trouvent leur afile,
Comme on voit dans les champs un arbriffeaudébile,
Qui fans l'heureux apui qui le tient attaché,
Languiroit triftement fur la terre couché.

Ce n'eft pas que ma plume injufte & téméraire,
Veüille blâmer en eux le deffein de te plaire :"
Et parmi tant d'Auteurs, je veux bien l'avouer,

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