Voyage au Congo et dans l'intérieur de l'Afrique équinoxiale, fait dans les années 1828, 1829 et 1830, Volume 3

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Renouard, 1832 - Africa, Central - 272 pages
 

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Page 267 - NUMBERS. un, m. une,/. deux, trois, quatre, cinq, six, sept, huit neuf, dix, onze, douze, treize, quatorze, quinze, seize, dix-sept, dix-huit, dix-neuf, vingt, vingt-et-un, vingt-deux, vingt-trois, vingt-quatre, trente, quarante, cinquante, soixante, one.
Page 23 - Je le posai sur la surface du lac; il descendit à 13° sept douzièmes. Ensuite je pris un roseau, au bout duquel j'attachai une corde longue de dix pieds, dont l'extrémité soutenait le thermomètre, muni en bas d'une balle de plomb. Je l'enfonçai dans l'eau; je l'en retirai avec promptitude un quart d'heure après : il n'indiquait plus que 10° dix douzièmes. « La croûte répandue à la surface de l'eau est si épaisse, que les rayons du soleil ne peuvent la percer. Ayant observé dans quelques...
Page 23 - ... tournants. Alors le mercure descendit à 9°, ce qui me donna lieu de croire qu'une source souterraine jaillissait dans ce lieu. « Ayant fait écarter la croûte sur quelques points, un filet fut jeté dans cette ouverture; il ne ramena aucun poisson, ce qui ne m'étonna pas, l'eau ayant une saveur fort désagréable, annonçant qu'elle ne pouvait être le séjour d'êtres organisés.
Page 247 - L'eau-de-vie et le sel , qui sont les deux principaux objets .d'échange pour des vivres, ne sont pas d'un transport facile : ce qui multiplie le nombre des hommes à prendre à sa suite. On ne peut entrer, sous peine de mort, sur les terres d'un souverain de ces contrées du milieu de l'Afrique méridionale, sans avoir acheté, à force de présens , la permission de les traverser.
Page 22 - ... par laquelle s'écoule l'eau du Couffoua , et qui s'élargit assez brusquement à une distance d'environ trois cents pieds du lac. L'eau , chargée de naphte et d'autres substances, entre dans le marais dont j'ai déjà parlé, et qui doit probablement sa naissance à tous ces débris qui ont rempli l'intervalle borné au nord et au sud par des rochers. L'étendue du marais, dans ce sens, est d'une demi-lieue. - > J'apercevais dans l'est , à l'horizon , une ligne blanchâtre; je présumai que...
Page 18 - Comme il faisait encore grand jour, j'allai examiner la butte dont nous occupions le commencement de la pente méridionale. A l'est, d'énormes rochers s'élevaient à plus de cent pieds au-dessus du plateau où nous campions, et dont ils couvraient toute la partie orientale, de sorte qu'ils m'empêchaient d'apercevoir le lac, et j'ignorais à quelle distance j'en étais. Je marchai au nord, parce que je découvris de ce côté une nappe d'eau. Je descendis sur ses bords, et je reconnus que c'était...
Page 20 - ... dans le lac, nous serions sûrs de le trouver, puisqu'ils nous y conduiraient, sans être obligés de payer des guides. « Ce discours leur causa de la surprise, qui augmenta encore quand j'annonçai que le lendemain je précéderais mes gens, qui pourraient s'enfuir s'ils voyaient les esprits me saisir; ensuite je les engageai à aller dormir. La nuit se passa fort tranquillement; mais nous avions la respiration gênée. Le matin je fus le premier debout. Mon interprète m'apprit que les guides...
Page 19 - ... qui s'élèvent pendant le jour sont condensées par la fraîcheur de la nuit. La respiration commençait à être gênée. Ils me répétèrent ce qu'ils avaient entendu, ajoutant qu'ils n'avaient pas voulu le croire, mais que certainement on ne les avait pas trompés, puisqu'ils commençaient à respirer moins librement. Je les écoutai tranquillement, et j'essayai de les rassurer; alors les guides me déclarèrent qu'ils n'iraient pas plus loin. Sans avoir l'air d'être contrarié de cette...
Page 16 - LIM'' du lacCouffoua, donton m'avait raconté tant de merveilles, dit-il, j'éprouvai naturellement le désir de l'examiner. Je ne voulus pas mener toute ma caravane avec moi , afin de lui épargner une fatigue inutile , surtout en traversant un pays où je savais que je ne rencontrerais personne : il n'était pas prudent non plus de la laisser à Cuzuila , où elle aurait été exposée aux incursions des brigands du Humé ; en conséquence , je la fis partir pour la banza Muria, située à six...
Page 247 - ... dont on prévoit que l'on aura besoin. Mais comme il n'ya point de bêtes de somme, on est obligé d'employer des hommes; et comme chacun ne porte qu'une bien petite quantité d'objets, il en faut prendre un grand nombre. Ensuite le transport des marchandises n'en exige guère moins ; car celles-ci sont nécessaires poiir payer ces nègres, qui ne travaillent qu'à raison d'un beiramé, environ i fr.

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