Histoire naturelle: t.1-18: Oiseaux (Buffon; 1799)

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P. Didot l'ainé ... et Firmin Didot, 1799 - Natural history

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Page 7 - L'émeraude, le rubis, la topaze, brillent sur ses habits; il ne les souille jamais de la poussière de la terre , et dans sa vie tout aérienne , on le voit à peine toucher le gazon par instants : il est toujours en l'air, volant de fleurs en fleurs; il a leur fraîcheur comme il a leur éclat; il vit de leur nectar, et n'habite que les climats où sans cesse elles se renouvellent.
Page 6 - De tous les êtres animés, voici le plus élégant pour la forme, et le plus brillant pour les couleurs. Les pierres et les métaux polis par notre art ne sont pas comparables à ce bijou de la nature : elle l'a placé dans l'ordre des oiseaux au dernier degré de l'échelle de grandeur...
Page 7 - L'émeraude, le rubis, la topaze brillent sur ses habits, il ne les souille jamais de la poussière de la terre, et, dans sa vie tout aérienne, on le voit à peine toucher le gazon par instants; il est toujours en l'air, volant de fleurs en fleurs; il a leur fraîcheur comme il a leur éclat : il vit de leur nectar et n'habite que " les climats où sans cesse elles se renouvellent.
Page 11 - Quelquefois même ils se livrent entre eux de très-vifs combats; l'impatience paraît être leur âme; s'ils s'approchent d'une fleur et qu'ils la trouvent fanée, ils lui arrachent les pétales avec une précipitation qui marque leur dépit. Ils n'ont point d'autre voix qu'un petit cri, screp, screp, fréquent et répété; ils le font...
Page 43 - ... léger que l'oiseau-mouche, et vivant comme lui sur les fleurs , le colibri est paré de même de tout ce que les plus riches couleurs ont d'éclatant , de moelleux , de suave ; et ce que nous avons dit de la beauté de l'oiseaumouche, de sa vivacité, de son vol bourdonnant et rapide, de sa constance à visiter les fleurs , de sa manière de nicher et de vivre , doit s'appliquer également au colibri : un même instinct anime ces deux charmants...
Page 104 - ... l'œil est placé dans une peau blanche nue et. farineuse, qui couvre la joue ; le bec est noir, les pieds sont gris : l'iris de l'œil est couleur d'or. La longueur totale de l'oiseau est d'un pied. La plupart de ces perroquets nous sont apportés de la Guinée ; ils viennent de l'intérieur des terres de cette partie de l'Afrique.
Page 13 - ... pour le défendre des injures de l'air, autant que pour le rendre plus solide : le tout est attaché à deux feuilles ou à un seul brin d'oranger, de citronnier, ou quelquefois à un fétu qui pend de la couverture de quelque case. Ce nid n'est pas plus gros que la moitié d'un abricot...
Page 14 - ... qu'ils se laissent approcher jusqu'à cinq ou six pas. On peut encore les prendre en se plaçant dans un buisson fleuri, une verge enduite d'une gomme gluante à la main ; on en touche aisément le petit oiseau lorsqu'il bourdonne devant une fleur. Il meurt aussitôt qu'il est pris, et sert après sa mort à parer les jeunes Indiennes, qui portent en pendants d'oreilles deux de ces charmants oiseaux.
Page 60 - Que serait-ce, si, par une combinaison de nature aussi possible que toute autre, le singe eût eu la voix du perroquet, et, comme lui, la faculté de la parole ? Le singe parlant eût rendu muette d'étonnement l'espèce humaine entière, et l'aurait séduite au point que le philosophe aurait eu grand' peine à démontrer qu'avec tous ces beaux attributs humains le singe n'en était pas moins une bête.
Page 105 - Non-seulement cet oiseau a la facilité d'imiter la voix de l'homme, il semble encore en avoir le désir 3 ; il le manifeste par son attention à écouter, par l'effort qu'il fait pour répéter; et cet effort se réitère à chaque instant, car il gazouille sans cesse quelques-unes des syllabes qu'il vient d'entendre, et il cherche à prendre le dessus de toutes les voix qui frappent son oreille, en faisant éclater la sienne: souvent on est étonné de lui entendre répéter des mots ou des sons...

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