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LE COLLIER ROUGE *.

Treizième espèce.

CE colibri, de moyenne grandeur, est long de quatre pouces cinq ou six lignes. Il porte au bas du cou, sur le devant, un joli demi-collier rouge assez large; le dos, le cou, la tête, la gorge et la poitrine, sont d'un verd bronzé et doré; les deux plumes intermédiaires de la queue sont de la même couleur, les huit autres sont blanches; et c'est par ce caractère qu'Edwards a désigné cet oiseau.

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Voyez les planches enluminées, no 600, fig. 4.

LE PLASTRON NOIR *. *

Quatorzième espèce.

LA gorge, le devant du cou, la poitrine et le ventre de ce colibri, sont du plus beau noir velouté; un trait de bleu brillant part des coins du bec, et, descendant sur les côtés du cou, sépare le plastron noir du riche verd doré dont tout le dessus du corps est couvert; la queue est d'un brun pourpré changeant en violet luisant, et chaque penne est bordée d'un bleu d'acier bruni. A ces couleurs on reconnoît la cinquième espèce de Marcgrave seulement son oiseau est un peu plus petit que celui-ci, qui a quatre pouces de longueur; le bec a un pouce, et la queue dix-huit lignes. On le trouve également au Bresil, à Saint-Domingue

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Voyez les planches enluminées, no 680, fig. 3, sous la dénomination de colibri de la Jamaïque.

et à la Jamaïque. L'oiseau représenté figure de la planche enluminée, no 680, sous la dénomination de colibri du Mexrique, ne nous paroît être que la femelle de ce colibri à plastron noir.

LE PLASTRON BLANC *.

Quinzième espèce.

Tout le dessous du corps, de la gorge au bas-ventre, est d'un gris blanc de perle; le dessus du corps est d'un verd doré la queue est blanche à la pointe; ensuite elle est traversée par une bande de noir d'acier bruni, puis par une de brun pourpré, et elle est d'un noir bleu d'acier près de son origine. Cet oiseau a quatre pouces de longueur, et son bec est long d'un pouce.

Voyez les planches enluminées, no 680, fig. I, sous ladénomination de colibri de Saint-Domingue

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LE COLIBRI BLEU.
Seizième espèce.

ON est étonné que M. Brisson, qui n'a pas vu ce colibri, n'ait pas suivi la description qu'en fait le P. du Tertre, d'après laquelle seule il a pu le donner, à moins qu'il n'ait préféré les traits équivoques et infidèles dont Seba charge presque toutes ses notices. Ce colibri n'a donc pas les ailes et la queue bleues, comme le dit M. Brisson, mais noires, selon le P. du Tertre, et selon l'analogie de tous les oiseaux de sa famille. Tout le dos est couvert d'azur; la tête, la gorge, le devant du corps jusqu'à la moitié dų ventre, sont d'un cramoisi velouté, qui, vu sous différens jours, s'enrichit de mille beaux reflets. C'est tout ce qu'en dit le P. du Tertre, en ajoutant qu'il est environ la moitié gros comme le petit roitelet de France. Au reste, la figure de Seba, que M. Brisson paroît adopter ici, ne représente qu'un grimpereau.

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