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duit un colibri de même grandeur avec le dessus du corps foiblement verd et doré sur un fond gris noirâtre, et tout le devant du corps roux, qui nous paroît être la femelle de celui-ci.

LE COLIBRI

A GORGE CAR MIN.

Dixième espèce.

EDWARDS a donné ce colibri, que M. Brisson, dans son supplément, rapporte mal-à-propos au colibri violet, comme on peut en juger par la comparaison de cette espèce avec la suivante. Le colibri à gorge carmin a quatre pouces et demi de longueur : son bec, long de treize lignes, a beaucoup de courbure, et par-là se rapproche du bec du grimpereau, comme l'observe Edwards; il a la gorge, les joues et tout le devant du cou, d'un rouge de carmin, avec le brillant du rubis; le dessus de la tête, du corps et de la queue, d'un brun noirâtre velouté, avec une légère frange de bleu au bord des plumes; un verd doré foncé lustre les ailes; les couvertures inférieures et supérieures de la queue sont d'un beau bleu. Cet oiseau est venu de Surinam en Angleterre.

LE COLIBRI VIOLET *.

Onzième espèce.

La description que donne M. Brisson de ce colibri, s'accorde entièrement avec la figure qui le représente dans notre planche enluminée : il a quatre pouces, et deux ou trois lignes de long; son bec, onze lignes; il a toute la tête, le cou, le dos, le ventre, enveloppés de violet pourpre, brillant à la gorge et au-devant du cou, fondu sur tout le reste du corps dans un noir velouté ; l'aile est verd doré; la queue de même, avec reflet changeant en noir. On le trouve à Cayenne. Ses couleurs le rapprochent fort du colibri grenat; mais la différence de grandeur est trop considérable pour n'en faire qu'une seule et même espèce.

*Voyez les planches enluminées, no 600, fig. 2.

LE HAUSSE-COL VERD.

Douzième espèce.

n'a pas

CE colibri, de taille un peu plus grande que le colibri à queue violette, le bec plus long : il a tout le devant et les côtés du cou, avec le bas de la gorge, d'un verd d'émeraude; le haut de la gorge, c'est-à-dire, cette petite partie qui est sous le bec, bronzée; la poitrine est d'un noir velouté, teint de bleu obscur; le verd et le verd doré reparoît sur les flancs, et couvre tout le dessus du corps; le ventre est blanc; la queue, d'un` bleu pourpré à reflet d'acier bruni, ne dépasse point l'aile. Nous regardons comme sa femelle un colibri de même grandeur, avec même distribution de couleurs, excepté que le verd du devant du cou est coupé par deux traits blancs, et que le noir de la gorge est moins large et moins

fort. Ces deux individus sont de la belle suite de colibris et d'oiseaux mouches qui se trouve dans le cabinet de M. le docteur Mauduit.

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