Histoire de France pendant le dix-huitième Siècle, Volume 2

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Popular passages

Page 44 - Je vous prie, madame, et , s'il le faut , je vous t ordonne , defaire tout ce que l'évêque de Fréjus vous dira de ma part comme si c'était moi-même -, signé Louis.
Page 185 - Vous le connaissez tous, le trait de ce matelot qui fit, en 1740, résoudre la guerre de l'Angleterre contre l'Espagne. Quand les Espagnols, m'ayant mutilé, me présentèrent la mort, je recommandai mon âme à Dieu et ma vengeance à ma patrie.
Page 323 - Mon Henri Quatre et ma Zaïre, Et mon Américaine Alzire, Ne m'ont valu jamais un seul regard du roi. J'avais mille ennemis avec très-peu de gloire; Les honneurs et les biens pleuvent enfin sur moi Pour une farce de la Foire.
Page 238 - Mais par quel prodige avais-tu, à l'âge de vingt-cinq ans, la vraie philosophie et la vraie éloquence sans autre étude que le secours de quelques bons livres? Comment avais-tu pris un essor si haut dans le siècle des petitesses? et comment la simplicité d'un enfant timide couvrait-elle cette profondeur et cette force de génie?
Page 32 - s'écrie celle-ci , seriez-vous rappelé au trône » de Pologne? — Le ciel, reprit Stanislas, nous » est bien plus favorable , ma fille : vous êtes » reine de France. » Peu de temps après, cette famille fut confirmée dans un bonheur qu'elle regardait encore comme un rêve , par l'arrivée du duc d'Antin et du marquis de Beauveau , chargés de faire au nom du roi la demande de la princesse. Marie n'osait s'abandonner à toute sa joie, et semblait toujours craindre une méprise.
Page 238 - ... cette vertu ne te coûtait point d'effort. Je t'ai vu toujours le plus infortuné des hommes, et le plus tranquille.
Page 262 - Prusse entrerait en campagne le 17 août, et qu'il emploierait cent mille hommes à la diversion qu'il allait faire en faveur de l'Alsace. Ce maréchal mit tout en usage pour donner aux armées françaises plus d'activité et de vigueur ; et peut-être y serait-il parvenu , si Louis XV ne fût pas tombé malade à Metz.
Page 68 - Lorsqu'après avoir reçu la barette des mains du Roi, il vint lui faire son remercîment, ce prince lui fit l'honneur de l'embrasser aux yeux de toute la cour, et témoigna autant de joie que le nouveau cardinal en pouvoit renfermer.
Page 329 - En même temps , le maréchal prenait des dispositions qui indiquaient une résolution inébranlable de vaincre à quelque prix que ce fût. Voici l'ordre qu'il envoya aux colonnes qui se formaient devant l'ennemi : Que les attaques réussissent ou non , les troupes resteront dans la position où la nuit les trouvera, pour recommencer à attaquer l'ennemi (a).
Page 198 - Ce nouveau roi respecta scrupuleusement les droits de la nation : il considérait son poste à peu près comme un vieux lieutenant-colonel invalide regarde un petit gouvernement qui lui procure une retraite honorable. Avant d'épouser la reine Ulrique, ce prince perdit la bataille de Mont-Cassel en Lombardie, pour donner à son père, qui se trouvait dans son armée, le spectacle d'un combat.

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