Philosophie du bonheur |
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... siècles scientifiques dans lesquels nous entrons . Je ne puis m'associer à des critiques si peu sen- sées . L'esprit ... siècle , les esprits se sont portés avec une grande ardeur vers les questions sociales et politiques . On s'est ...
... siècles scientifiques dans lesquels nous entrons . Je ne puis m'associer à des critiques si peu sen- sées . L'esprit ... siècle , les esprits se sont portés avec une grande ardeur vers les questions sociales et politiques . On s'est ...
Page xii
... siècle , on est obligé d'avouer qu'elle a trop laissé se perdre les traditions de sévé- rité morale , et de scrupule sur soi - même des âges précédents , qu'elle a trop oublié l'homme pour la société , et l'âme source de tout droit et ...
... siècle , on est obligé d'avouer qu'elle a trop laissé se perdre les traditions de sévé- rité morale , et de scrupule sur soi - même des âges précédents , qu'elle a trop oublié l'homme pour la société , et l'âme source de tout droit et ...
Page xiv
... il ne s'en fait plus chez nous , il s'en fait chez les autres peuples ; enfin , nous sommes bien dans ce temps que le génie prophétique de J. J. Rousseau avait défini d'avance : « l'âge des crises et le siècle XIV AVANT - PROPOS .
... il ne s'en fait plus chez nous , il s'en fait chez les autres peuples ; enfin , nous sommes bien dans ce temps que le génie prophétique de J. J. Rousseau avait défini d'avance : « l'âge des crises et le siècle XIV AVANT - PROPOS .
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... siècle des révolutions . >> Dans ce trouble de la destinée universelle , comment ne pas reporter ses regards sur la des- tinée individuelle ? Comment ne pas essayer de trouver en soi - même ce point d'appui qui fait défaut au dehors ...
... siècle des révolutions . >> Dans ce trouble de la destinée universelle , comment ne pas reporter ses regards sur la des- tinée individuelle ? Comment ne pas essayer de trouver en soi - même ce point d'appui qui fait défaut au dehors ...
Page 19
... siècle , si la dernière heure de notre vie terrestre est en même temps la dernière heure de notre vie absolue . Et ainsi notre existence étant disproportionnée à ce que nous concevons comme la durée rationnelle d'une existence possible ...
... siècle , si la dernière heure de notre vie terrestre est en même temps la dernière heure de notre vie absolue . Et ainsi notre existence étant disproportionnée à ce que nous concevons comme la durée rationnelle d'une existence possible ...
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Common terms and phrases
Açoka affections aimable aimer âme amitié assez beau beauté besoin bonheur humain carac caractère cesse charme choses ciété cité de Dieu Clazomène cœur condition contemplation d'autrui d'être désirs Dieu dire donne douleur doute doux elle-même enfin épreuves esprits extérieures facultés faiblesse fausse force fortune galités goût grandeur heureux hommes idées indifférent intérêts jeunesse joie jouir juger l'âme l'amour l'autre l'esprit l'homme l'humanité l'imagination liberté lois lorsqu'il lui-même madame de Staël maux ment mérite mesure misères monde morale mouvement nécessaire noble non-seulement objet pable pandu Pascal passé passions PAUL JANET pauvreté pensée peuvent philosophie plaisir plaisirs poëte principes propre puissance qu'un quelquefois raison rence reste reux rêve richesse rien Rochefoucauld s'il sages sagesse saint Augustin science secret du bonheur semble sens sentiment serait seul siècle sions société sorte souf souffrances souffre souvent stoïcisme tion triste trom trompe vail Vauvenargues vérité vertu vivre volonté Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 418 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres , ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance, attendent leur tour; c'est l'image de la condition des hommes.
Page 425 - L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. C'est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême, Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté. Les moissons...
Page 95 - Sans parents, sans amis, pour ainsi dire seul sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon cœur comme des ruisseaux d'une lave ardente ; quelquefois je poussais des cris involontaires, et la nuit était également troublée de mes songes et de mes veilles. Il me...
Page 279 - Sa sagesse même n'a pu le garantir de commettre des fautes irréparables ; il a souffert le mal qu'il ne méritait pas et celui que son imprudence lui a attiré.
Page 140 - Si on me presse de dire pourquoy je l'aymois ', je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Parce que c'estoit luy, parce que c'estoit moy.
Page 278 - Né pour les plus grands déplaisirs, il a eu de la hauteur et de l'ambition dans la pauvreté. Il s'est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu'il aimait. L'injure a flétri sa vertu ; et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance.
Page 83 - ... il faut laisser à la musique son caractère, et ne lui enlever ni ses défauts ni ses avantages. Il ne faut pas surtout la détourner de son objet, et lui demander ce qu'elle ne saurait donner. Elle n'est pas faite pour exprimer des sentiments compliqués et factices, ou terrestres et vulgaires. Son charme singulier est d'élever l'âme vers l'infini. Elle s'allie donc naturellement à la religion, surtout à cette religion de l'infini qui est en même temps la religion du cœur; elle excelle...
Page 434 - On cherche le repos en combattant quelques obstacles ; et, si on les a surmontés, le repos devient insupportable. Car, ou l'on pense aux misères qu'on a, ou à celles qui nous menacent. Et quand on se verrait même assez à l'abri de toutes parts, l'ennui, de son autorité privée, ne laisserait pas de sortir au fond du cœur, où il a des racines naturelles, et de remplir l'esprit de son venin...
Page 150 - Malgré la vue de toutes nos misères, qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève.
Page 423 - Assis à mes côtés, m'appelleraient heureux, Et quand ces grands amants de l'antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard; le monde s'est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter.