Philosophie du bonheur |
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Page iii
... DE PARIS 00 PARIS MICHEL LEVY FRÈRES , LIBRAIRES ÉDITEURS RUE VIVIENNE , 2 BIS , ET BOULEVARD DES ITALIENS , 15 A LA LIBRAIRIE NOUVELLE - 1863 Tous droits réservés Vignand hit . AVANT - PROPOS II Ꭹ a deux PHILOSOPHIE.
... DE PARIS 00 PARIS MICHEL LEVY FRÈRES , LIBRAIRES ÉDITEURS RUE VIVIENNE , 2 BIS , ET BOULEVARD DES ITALIENS , 15 A LA LIBRAIRIE NOUVELLE - 1863 Tous droits réservés Vignand hit . AVANT - PROPOS II Ꭹ a deux PHILOSOPHIE.
Page xv
... nouvelles ténèbres s'élèvent devant nous : Qu'est - ce que le bonheur ? Y en a - t - il ici - bas ? Quelle est au juste la part de bien ou de mal , de plaisir ou de douleur , de grandeur ou de misère qu'il y a dans toutes les choses de ...
... nouvelles ténèbres s'élèvent devant nous : Qu'est - ce que le bonheur ? Y en a - t - il ici - bas ? Quelle est au juste la part de bien ou de mal , de plaisir ou de douleur , de grandeur ou de misère qu'il y a dans toutes les choses de ...
Page 52
... nouvelle ville . Toutes les villes se ressemblent , dit - on ; rien de plus faux . Sans doute , il y a dans toutes les villes des maisons , des places et des rues . Mais la disposition change à l'infini ; et la ville la plus ...
... nouvelle ville . Toutes les villes se ressemblent , dit - on ; rien de plus faux . Sans doute , il y a dans toutes les villes des maisons , des places et des rues . Mais la disposition change à l'infini ; et la ville la plus ...
Page 67
... nouvelle lecture , une nou- velle étude , une nouvelle amitié ? L'intérêt de la nou- veautéa je ne sais quoi de tendre et de mystérieux ; cha- que accident nouveau nous étonne et nous ravit ; nous y ajoutons le charme de l'inconnu , et ...
... nouvelle lecture , une nou- velle étude , une nouvelle amitié ? L'intérêt de la nou- veautéa je ne sais quoi de tendre et de mystérieux ; cha- que accident nouveau nous étonne et nous ravit ; nous y ajoutons le charme de l'inconnu , et ...
Page 68
... nouvelle , et cette éternelle superficie des choses amène à son tour la satiété et l'ennui . On s'é- tonne que la variété soit monotone ; on voudrait pou- voir goûter du plaisir de la stabilité ; l'habitude elle- même devient à son tour ...
... nouvelle , et cette éternelle superficie des choses amène à son tour la satiété et l'ennui . On s'é- tonne que la variété soit monotone ; on voudrait pou- voir goûter du plaisir de la stabilité ; l'habitude elle- même devient à son tour ...
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Common terms and phrases
Açoka affections aimable aimer âme amitié assez beau beauté besoin bonheur humain carac caractère cesse charme choses ciété cité de Dieu Clazomène cœur condition contemplation d'autrui d'être désirs Dieu dire donne douleur doute doux elle-même enfin épreuves esprits extérieures facultés faiblesse fausse force fortune galités goût grandeur heureux hommes idées indifférent intérêts jeunesse joie jouir juger l'âme l'amour l'autre l'esprit l'homme l'humanité l'imagination liberté lois lorsqu'il lui-même madame de Staël maux ment mérite mesure misères monde morale mouvement nécessaire noble non-seulement objet pable pandu Pascal passé passions PAUL JANET pauvreté pensée peuvent philosophie plaisir plaisirs poëte principes propre puissance qu'un quelquefois raison rence reste reux rêve richesse rien Rochefoucauld s'il sages sagesse saint Augustin science secret du bonheur semble sens sentiment serait seul siècle sions société sorte souf souffrances souffre souvent stoïcisme tion triste trom trompe vail Vauvenargues vérité vertu vivre volonté Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 418 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres , ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance, attendent leur tour; c'est l'image de la condition des hommes.
Page 425 - L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. C'est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême, Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté. Les moissons...
Page 95 - Sans parents, sans amis, pour ainsi dire seul sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon cœur comme des ruisseaux d'une lave ardente ; quelquefois je poussais des cris involontaires, et la nuit était également troublée de mes songes et de mes veilles. Il me...
Page 279 - Sa sagesse même n'a pu le garantir de commettre des fautes irréparables ; il a souffert le mal qu'il ne méritait pas et celui que son imprudence lui a attiré.
Page 140 - Si on me presse de dire pourquoy je l'aymois ', je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Parce que c'estoit luy, parce que c'estoit moy.
Page 278 - Né pour les plus grands déplaisirs, il a eu de la hauteur et de l'ambition dans la pauvreté. Il s'est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu'il aimait. L'injure a flétri sa vertu ; et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance.
Page 83 - ... il faut laisser à la musique son caractère, et ne lui enlever ni ses défauts ni ses avantages. Il ne faut pas surtout la détourner de son objet, et lui demander ce qu'elle ne saurait donner. Elle n'est pas faite pour exprimer des sentiments compliqués et factices, ou terrestres et vulgaires. Son charme singulier est d'élever l'âme vers l'infini. Elle s'allie donc naturellement à la religion, surtout à cette religion de l'infini qui est en même temps la religion du cœur; elle excelle...
Page 434 - On cherche le repos en combattant quelques obstacles ; et, si on les a surmontés, le repos devient insupportable. Car, ou l'on pense aux misères qu'on a, ou à celles qui nous menacent. Et quand on se verrait même assez à l'abri de toutes parts, l'ennui, de son autorité privée, ne laisserait pas de sortir au fond du cœur, où il a des racines naturelles, et de remplir l'esprit de son venin...
Page 150 - Malgré la vue de toutes nos misères, qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève.
Page 423 - Assis à mes côtés, m'appelleraient heureux, Et quand ces grands amants de l'antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard; le monde s'est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter.