Philosophie du bonheur |
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Page xv
... mêmes en disant : « A chaque jour suffit sa peine ; c'est assez pour l'homme de voir clair à quelques pas autour de lui , et de se gouverner lui - même . Apprendre à régler sa vie est un problème qui suffit aux humbles , que dis - je ...
... mêmes en disant : « A chaque jour suffit sa peine ; c'est assez pour l'homme de voir clair à quelques pas autour de lui , et de se gouverner lui - même . Apprendre à régler sa vie est un problème qui suffit aux humbles , que dis - je ...
Page 8
... lui - même , si j'ose dire , sa force d'être ; il s'use et dissipe par l'effort même que l'on fait pour le sai- sir , le prolonger , le renouveler ; comme un parfum qui devient insensible par une trop grande impatience d'en jouir , ou ...
... lui - même , si j'ose dire , sa force d'être ; il s'use et dissipe par l'effort même que l'on fait pour le sai- sir , le prolonger , le renouveler ; comme un parfum qui devient insensible par une trop grande impatience d'en jouir , ou ...
Page 13
... même l'homme trouverait la paix au dedans de lui - même par la sagesse , il la ver- rait bientôt détruite par la rencontre des choses exté- rieures le bonheur parfait est donc une chimère ici- bas ; et le seul auquel il nous soit permis ...
... même l'homme trouverait la paix au dedans de lui - même par la sagesse , il la ver- rait bientôt détruite par la rencontre des choses exté- rieures le bonheur parfait est donc une chimère ici- bas ; et le seul auquel il nous soit permis ...
Page 14
... même au prix des infortunes qu'ils ont eu à subir ? Si donc , pour éviter la douleur , nous sacrifions nos ... lui - même dans la crainte de la douleur , si nous fuyons tout mouvement pour éviter toute espèce de choc , si enfin nous ...
... même au prix des infortunes qu'ils ont eu à subir ? Si donc , pour éviter la douleur , nous sacrifions nos ... lui - même dans la crainte de la douleur , si nous fuyons tout mouvement pour éviter toute espèce de choc , si enfin nous ...
Page 16
... lui - même . Une mère , qui n'a vu que le sourire d'un enfant , mais qui l'a perdu avant d'enten- dre sa parole , a - t - elle été heureuse de cet éphémère plaisir ? Ces ombres fugitives de bonheur sont plus cruclles qu'elles ne sont ...
... lui - même . Une mère , qui n'a vu que le sourire d'un enfant , mais qui l'a perdu avant d'enten- dre sa parole , a - t - elle été heureuse de cet éphémère plaisir ? Ces ombres fugitives de bonheur sont plus cruclles qu'elles ne sont ...
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Common terms and phrases
Açoka affections aimable aimer âme amitié assez beau beauté besoin bonheur humain carac caractère cesse charme choses ciété cité de Dieu Clazomène cœur condition contemplation d'autrui d'être désirs Dieu dire donne douleur doute doux elle-même enfin épreuves esprits extérieures facultés faiblesse fausse force fortune galités goût grandeur heureux hommes idées indifférent intérêts jeunesse joie jouir juger l'âme l'amour l'autre l'esprit l'homme l'humanité l'imagination liberté lois lorsqu'il lui-même madame de Staël maux ment mérite mesure misères monde morale mouvement nécessaire noble non-seulement objet pable pandu Pascal passé passions PAUL JANET pauvreté pensée peuvent philosophie plaisir plaisirs poëte principes propre puissance qu'un quelquefois raison rence reste reux rêve richesse rien Rochefoucauld s'il sages sagesse saint Augustin science secret du bonheur semble sens sentiment serait seul siècle sions société sorte souf souffrances souffre souvent stoïcisme tion triste trom trompe vail Vauvenargues vérité vertu vivre volonté Voltaire vrai yeux
Popular passages
Page 418 - Qu'on s'imagine un nombre d'hommes dans les chaînes, et tous condamnés à la mort, dont les uns étant chaque jour égorgés à la vue des autres , ceux qui restent voient leur propre condition dans celle de leurs semblables, et, se regardant les uns les autres avec douleur et sans espérance, attendent leur tour; c'est l'image de la condition des hommes.
Page 425 - L'homme est un apprenti, la douleur est son maître, Et nul ne se connaît tant qu'il n'a pas souffert. C'est une dure loi, mais une loi suprême, Vieille comme le monde et la fatalité, Qu'il nous faut du malheur recevoir le baptême, Et qu'à ce triste prix tout doit être acheté. Les moissons...
Page 95 - Sans parents, sans amis, pour ainsi dire seul sur la terre, n'ayant point encore aimé, j'étais accablé d'une surabondance de vie. Quelquefois je rougissais subitement, et je sentais couler dans mon cœur comme des ruisseaux d'une lave ardente ; quelquefois je poussais des cris involontaires, et la nuit était également troublée de mes songes et de mes veilles. Il me...
Page 279 - Sa sagesse même n'a pu le garantir de commettre des fautes irréparables ; il a souffert le mal qu'il ne méritait pas et celui que son imprudence lui a attiré.
Page 140 - Si on me presse de dire pourquoy je l'aymois ', je sens que cela ne se peut exprimer, qu'en respondant : Parce que c'estoit luy, parce que c'estoit moy.
Page 278 - Né pour les plus grands déplaisirs, il a eu de la hauteur et de l'ambition dans la pauvreté. Il s'est vu dans ses disgrâces méconnu de ceux qu'il aimait. L'injure a flétri sa vertu ; et il a été offensé de ceux dont il ne pouvait prendre de vengeance.
Page 83 - ... il faut laisser à la musique son caractère, et ne lui enlever ni ses défauts ni ses avantages. Il ne faut pas surtout la détourner de son objet, et lui demander ce qu'elle ne saurait donner. Elle n'est pas faite pour exprimer des sentiments compliqués et factices, ou terrestres et vulgaires. Son charme singulier est d'élever l'âme vers l'infini. Elle s'allie donc naturellement à la religion, surtout à cette religion de l'infini qui est en même temps la religion du cœur; elle excelle...
Page 434 - On cherche le repos en combattant quelques obstacles ; et, si on les a surmontés, le repos devient insupportable. Car, ou l'on pense aux misères qu'on a, ou à celles qui nous menacent. Et quand on se verrait même assez à l'abri de toutes parts, l'ennui, de son autorité privée, ne laisserait pas de sortir au fond du cœur, où il a des racines naturelles, et de remplir l'esprit de son venin...
Page 150 - Malgré la vue de toutes nos misères, qui nous touchent, qui nous tiennent à la gorge, nous avons un instinct que nous ne pouvons réprimer, qui nous élève.
Page 423 - Assis à mes côtés, m'appelleraient heureux, Et quand ces grands amants de l'antique nature Me chanteraient la joie et le mépris des dieux, Je leur dirais à tous : « Quoi que nous puissions faire, Je souffre, il est trop tard; le monde s'est fait vieux. Une immense espérance a traversé la terre; Malgré nous vers le ciel il faut lever les yeux ! » Que me reste-t-il donc ? Ma raison révoltée Essaye en vain de croire et mon cœur de douter.