Esprit des meilleurs écrivains françois: ou, extraits des ouvrages les plus approuvés, particulièrement sur la morale et la critique: pour l'instruction de la jeunesse, ... savoir, Rochefoucault, ... Corneillechez C. Dilly; et P. Elmsley, 1785 - 298 pages |
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Page 49
... mifere par une vaine dif- fipation , s'attirent plus de mépris que de pitié ; parce que c'est l'effet d'une fottife particuliere , dont chacun fe tient exempt , par la bonne opinion qu'il a de lui - même . Les vertus de l'homme heureux ...
... mifere par une vaine dif- fipation , s'attirent plus de mépris que de pitié ; parce que c'est l'effet d'une fottife particuliere , dont chacun fe tient exempt , par la bonne opinion qu'il a de lui - même . Les vertus de l'homme heureux ...
Page 61
... mifere de l'homme fe conclut de fa grandeur ; & fa gran- deur fe conclut de fa mifere : Ils fe font élevés les uns fur les autres par un cercle fans fin , étant certain , qu'à mesure que les hommes ont plus de lumiere , ils découvrent ...
... mifere de l'homme fe conclut de fa grandeur ; & fa gran- deur fe conclut de fa mifere : Ils fe font élevés les uns fur les autres par un cercle fans fin , étant certain , qu'à mesure que les hommes ont plus de lumiere , ils découvrent ...
Page 75
... mifere que de n'avoir pas affez d'efprit pour bien parler , ni affez de jugement pour se taire . Voilà le principe de toute imper- tinence . Il y a parler bien , parler aisément , parler juste , parler à propos . C'eft pécher contre ce ...
... mifere que de n'avoir pas affez d'efprit pour bien parler , ni affez de jugement pour se taire . Voilà le principe de toute imper- tinence . Il y a parler bien , parler aisément , parler juste , parler à propos . C'eft pécher contre ce ...
Page 106
... mifere à n'avoir point de fentiment des grandes afflictions ; qu'à en être touché autant que l'on * doit . Chacune de ces penfées a fon fens vrai ; la se- conde eft plus délicate que la premiere .. Le bon art , qui fait qu'on excelle à ...
... mifere à n'avoir point de fentiment des grandes afflictions ; qu'à en être touché autant que l'on * doit . Chacune de ces penfées a fon fens vrai ; la se- conde eft plus délicate que la premiere .. Le bon art , qui fait qu'on excelle à ...
Page 127
... mifere font ceux qui entrent davantage par la com- paffion dans celle d'autrui . Il eft vrai qu'il y a deux vertus que les hommes admirent , la bravoure & la libéralité , parce qu'il y a deux chofes qu'ils eftiment beaucoup , & que ces ...
... mifere font ceux qui entrent davantage par la com- paffion dans celle d'autrui . Il eft vrai qu'il y a deux vertus que les hommes admirent , la bravoure & la libéralité , parce qu'il y a deux chofes qu'ils eftiment beaucoup , & que ces ...
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Common terms and phrases
affez Agamemnon aifément ainfi amour ARIAS auffi avoit beau befoin brave c'eft c'eſt caufe ceffe CHIMENE chofes cœur combat COMTE confidere connoître courage crime croit défirs déja DIEGUE difcours doit douleur efprit eft vrai eftime ELVIRE ennemis eſt étoit fage fageffe fang fans fatire fauroit favant favoir fecret felon femble femme fens fent FERNAND feroit fert fervir feul fiecle fimple foi-même foible foibleffe foient foin foit fommes font fortune fouffrir fous fouvent fuis fujet fupplice gens gloire grace GUILLERAGUES hommes honneur jufte juftice juſtice l'amour l'efprit l'honneur L'INFANTE laiffe LEONOR loix malheureux manieres mauvaiſe méprife mérite mifere monde mort mourir n'eft n'eſt paffe paffions paroître Patrocle penfer penſée pere perfonne philofophie plaifir plaifirs poëme poëte prince puiffe Puifque qu'un quelquefois raifon refpect ridicule rien RODRIGUE SANCHE SCENE Séneque ſes Sire ſon tems trifte venger vertu veux vice vieilleffe yeux
Popular passages
Page 262 - Ne pourrai-je à la fin obtenir cette grace ? Au nom d'un pere mort, ou de notre amitié, Punis-moi par vengeance, ou du moins par pitié ; Ton malheureux amant aura bien moins de peine A mourir par ta main, qu'à vivre avec ta haine. CHIMENE. Va, je ne te hais point. D. RODRIGUE. Tu le
Page 261 - pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générofité doit répondre à la tienne ; Tu t'es, en m'offenfant, montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi. D. RODRIGUE. Ne differe donc plus ce que l'honneur t'ordonne, II demande ma
Page 251 - eft mort, j'en demande vengeance^ Plus pour votre intérêt, que pour mon allégeance. Vous perdez en la mort d'un homme de fon rang, Vengez-la par une autre, & le fang par le fang. Immolez, non à moi, mais à votre couronne, Mais à votre grandeur, mais à votre perfonne,, Immolez,
Page 267 - Je t'ai donné la vie, & tu me rens ma gloire ; Et d'autant que l'honneur m'eft plus cher que le jour, D'autant plus maintenant je te dois de retour. Mais d'un cœur magnanime éloigne ces foiblefles, Nous n'avons qu'un honneur, il eft tant de maîtrefles, L'amour n'eft qu'un plaifir, l'honneur
Page 252 - m'a prêté fa main, il a tué le Comte, II m'a rendu l'honneur, il a lavé ma honte. Si montrer du courage & du reflentiment, Si venger un fo'uflet mérite un châtiment, Sur moi feul doit tomber l'éclat de la tempête : Quand le bras a failli l'on en punit, la tête.
Page 171 - morts. Le tombeau contre vous ne peut-il les défendre ? Et qu'ont fait tant d'auteurs, pour remuer leur cendre ? Que vous ont fait Perrin, Bardin, Pradon, Hainaut, Colletet, Pelletier, Titreville, Quinaut, Dont les noms en cent lieux, placés •comme en leur» niches, Vont de vos vers malins remplir les
Page 168 - vous pouflez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout. On croiroit à vous voir, dans vos libres caprices, Difcourir en Caton des vertus & des vices, Décider du mérite et du prix des auteurs, Et faire impunément la leçon aux
Page 95 - fera d'en être convaincu. Les loix civiles y corrigeront donc plus aifément, & n'auront pas befoin de tant de force. Dans ces états, un bon légiflateur s'attachera moins à punir les crimes, qu'à les prévenir ; il s'appliquera plus à donner des mœurs, qu'à infliger des fupplices. C'eft une remarque perpétuelle des auteurs Chinois,
Page 206 - Contre .vos derniers vers on eft fort en courroux ', Pradon a mis au jour un livre contre vous, Et chez le chapelier du coin de notre place, Autour d'un Caudebec j'en ai lu la préface. L'autre jour fur un mot la Cour vous condamna^; Le bruit court qu'avant-hier
Page 175 - feul qui ne pourrai rien dire ? On fera ridicule, & je n'oferai rire ? Et qu'ont produit mes vers de fi pernicieux, Pour armer contre moi tant d'auteurs furieux ? Loin de les décrier, je les ai fait paraître ; Et fouvent fans ces vers qui les ont fait connoître,