Esprit des meilleurs écrivains françois: ou, extraits des ouvrages les plus approuvés, particulièrement sur la morale et la critique: pour l'instruction de la jeunesse, ... savoir, Rochefoucault, ... Corneillechez C. Dilly; et P. Elmsley, 1785 - 298 pages |
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... aimé faire des dieux oififs , qui jouiffent de leur nature immor- telle , dans un bienheureux repos , que de les voir agiffants & funeftement occupés à la ruine de la nô- tre . Epicure même a prétendu s'en faire un mé- rite de fainteté ...
... aimé faire des dieux oififs , qui jouiffent de leur nature immor- telle , dans un bienheureux repos , que de les voir agiffants & funeftement occupés à la ruine de la nô- tre . Epicure même a prétendu s'en faire un mé- rite de fainteté ...
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... aime plus que la vie ; c'est une laffitude des maux préfens ; c'est une espérance des biens futurs , un amour aveugle de la gloire , une maladie enfin , une fureur qui violente l'instinct naturel & qui nous transporte hors de nous ...
... aime plus que la vie ; c'est une laffitude des maux préfens ; c'est une espérance des biens futurs , un amour aveugle de la gloire , une maladie enfin , une fureur qui violente l'instinct naturel & qui nous transporte hors de nous ...
Page 51
... à ceux qui meurent . Attendant la rigueur de ce commun destin , Mortel , aime la vie , & n'en crains pas la fin . ON De la retraite . N ne voit rien de C 2 De SAINT EVREMOND . 5t La vraie dévotion est raisonnnable & bienfaisante; ...
... à ceux qui meurent . Attendant la rigueur de ce commun destin , Mortel , aime la vie , & n'en crains pas la fin . ON De la retraite . N ne voit rien de C 2 De SAINT EVREMOND . 5t La vraie dévotion est raisonnnable & bienfaisante; ...
Page 58
... aime naturellement ; de forte que faute de vrais objets , il faut qu'ils s'attachent aux faux . Si nous rêvions toutes les nuits la même chofe , elle nous affecteroit , peut - être , autant que les ob- jets que nous voyons tous les ...
... aime naturellement ; de forte que faute de vrais objets , il faut qu'ils s'attachent aux faux . Si nous rêvions toutes les nuits la même chofe , elle nous affecteroit , peut - être , autant que les ob- jets que nous voyons tous les ...
Page 59
... aimé , en expofant l'ordre des caufes de l'amour : cela feroit ridicule . On ne s'imagine d'ordinaire Platon & Ariftote qu'avec des grandes robes , & comme des perfon- nages toujours graves & férieux . C'étoient d'hon- nêtes gens , qui ...
... aimé , en expofant l'ordre des caufes de l'amour : cela feroit ridicule . On ne s'imagine d'ordinaire Platon & Ariftote qu'avec des grandes robes , & comme des perfon- nages toujours graves & férieux . C'étoient d'hon- nêtes gens , qui ...
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Common terms and phrases
affez Agamemnon aifément ainfi amour ARIAS auffi avoit beau befoin brave c'eft c'eſt caufe ceffe CHIMENE chofes cœur combat COMTE confidere connoître courage crime croit défirs déja DIEGUE difcours doit douleur efprit eft vrai eftime ELVIRE ennemis eſt étoit fage fageffe fang fans fatire fauroit favant favoir fecret felon femble femme fens fent FERNAND feroit fert fervir feul fiecle fimple foi-même foible foibleffe foient foin foit fommes font fortune fouffrir fous fouvent fuis fujet fupplice gens gloire grace GUILLERAGUES hommes honneur jufte juftice juſtice l'amour l'efprit l'honneur L'INFANTE laiffe LEONOR loix malheureux manieres mauvaiſe méprife mérite mifere monde mort mourir n'eft n'eſt paffe paffions paroître Patrocle penfer penſée pere perfonne philofophie plaifir plaifirs poëme poëte prince puiffe Puifque qu'un quelquefois raifon refpect ridicule rien RODRIGUE SANCHE SCENE Séneque ſes Sire ſon tems trifte venger vertu veux vice vieilleffe yeux
Popular passages
Page 262 - Ne pourrai-je à la fin obtenir cette grace ? Au nom d'un pere mort, ou de notre amitié, Punis-moi par vengeance, ou du moins par pitié ; Ton malheureux amant aura bien moins de peine A mourir par ta main, qu'à vivre avec ta haine. CHIMENE. Va, je ne te hais point. D. RODRIGUE. Tu le
Page 261 - pour ta punition : De quoi qu'en ta faveur notre amour m'entretienne, Ma générofité doit répondre à la tienne ; Tu t'es, en m'offenfant, montré digne de moi, Je me dois par ta mort montrer digne de toi. D. RODRIGUE. Ne differe donc plus ce que l'honneur t'ordonne, II demande ma
Page 251 - eft mort, j'en demande vengeance^ Plus pour votre intérêt, que pour mon allégeance. Vous perdez en la mort d'un homme de fon rang, Vengez-la par une autre, & le fang par le fang. Immolez, non à moi, mais à votre couronne, Mais à votre grandeur, mais à votre perfonne,, Immolez,
Page 267 - Je t'ai donné la vie, & tu me rens ma gloire ; Et d'autant que l'honneur m'eft plus cher que le jour, D'autant plus maintenant je te dois de retour. Mais d'un cœur magnanime éloigne ces foiblefles, Nous n'avons qu'un honneur, il eft tant de maîtrefles, L'amour n'eft qu'un plaifir, l'honneur
Page 252 - m'a prêté fa main, il a tué le Comte, II m'a rendu l'honneur, il a lavé ma honte. Si montrer du courage & du reflentiment, Si venger un fo'uflet mérite un châtiment, Sur moi feul doit tomber l'éclat de la tempête : Quand le bras a failli l'on en punit, la tête.
Page 171 - morts. Le tombeau contre vous ne peut-il les défendre ? Et qu'ont fait tant d'auteurs, pour remuer leur cendre ? Que vous ont fait Perrin, Bardin, Pradon, Hainaut, Colletet, Pelletier, Titreville, Quinaut, Dont les noms en cent lieux, placés •comme en leur» niches, Vont de vos vers malins remplir les
Page 168 - vous pouflez ma patience à bout, Une fois en ma vie il faut vous dire tout. On croiroit à vous voir, dans vos libres caprices, Difcourir en Caton des vertus & des vices, Décider du mérite et du prix des auteurs, Et faire impunément la leçon aux
Page 95 - fera d'en être convaincu. Les loix civiles y corrigeront donc plus aifément, & n'auront pas befoin de tant de force. Dans ces états, un bon légiflateur s'attachera moins à punir les crimes, qu'à les prévenir ; il s'appliquera plus à donner des mœurs, qu'à infliger des fupplices. C'eft une remarque perpétuelle des auteurs Chinois,
Page 206 - Contre .vos derniers vers on eft fort en courroux ', Pradon a mis au jour un livre contre vous, Et chez le chapelier du coin de notre place, Autour d'un Caudebec j'en ai lu la préface. L'autre jour fur un mot la Cour vous condamna^; Le bruit court qu'avant-hier
Page 175 - feul qui ne pourrai rien dire ? On fera ridicule, & je n'oferai rire ? Et qu'ont produit mes vers de fi pernicieux, Pour armer contre moi tant d'auteurs furieux ? Loin de les décrier, je les ai fait paraître ; Et fouvent fans ces vers qui les ont fait connoître,