La Bruyère dans la maison de Condé: Études biographiques et historiques sur la fin du XVIIe siècle, Volume 2Firmin-Didot et cie, 1886 - France |
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... savait que le bras de Dieu qui la soutenait n'était pas raccourci . Tranquille et douce , elle s'occupa comme par le passé , non de ses plaisirs , mais de ses de- voirs , et continua au milieu des tracasseries de M. le Prince , sans ...
... savait que le bras de Dieu qui la soutenait n'était pas raccourci . Tranquille et douce , elle s'occupa comme par le passé , non de ses plaisirs , mais de ses de- voirs , et continua au milieu des tracasseries de M. le Prince , sans ...
Page 16
... savait rougir de soi , dit la Bruyère ( 4 ) , que de crimes , non seulement cachés , mais publics et connus , ne s'épargnerait - on pas ! Mais les hommes sur la conduite des grands et des petits indifféremment ( 5 ) sont prévenus ...
... savait rougir de soi , dit la Bruyère ( 4 ) , que de crimes , non seulement cachés , mais publics et connus , ne s'épargnerait - on pas ! Mais les hommes sur la conduite des grands et des petits indifféremment ( 5 ) sont prévenus ...
Page 18
... savait cheminer dans une cour , fût - elle la fille d'un marmiton , comme Mme de Soubise , était sûre de faire une grande for- tune par son mariage ; on si elle entrait dans une maison obérée sans y apporter un écu , comme Me de Laval ...
... savait cheminer dans une cour , fût - elle la fille d'un marmiton , comme Mme de Soubise , était sûre de faire une grande for- tune par son mariage ; on si elle entrait dans une maison obérée sans y apporter un écu , comme Me de Laval ...
Page 21
... savait employer . Mais tout ce qu'il put obtenir fut que M. de Mailly verrait son fils . Il le vit ; l'habileté de Mme de Maintenon fit le reste . Il consentit à donner une dot à son fils , mais non pas à loger le ménage . C'était tout ...
... savait employer . Mais tout ce qu'il put obtenir fut que M. de Mailly verrait son fils . Il le vit ; l'habileté de Mme de Maintenon fit le reste . Il consentit à donner une dot à son fils , mais non pas à loger le ménage . C'était tout ...
Page 26
... savait que trop bien à la cour de France ; le peuple ( 1 ) Chap . XVI , no 24 . ( 2 ) Servois , Notice biographique , t . III , p . 135-138 . ( 3 ) Servois , Note sur l'exemplaire de M. de Villeneuve . ( 4 ) Chap . IX , no 1 . ( 5 ) ...
... savait que trop bien à la cour de France ; le peuple ( 1 ) Chap . XVI , no 24 . ( 2 ) Servois , Notice biographique , t . III , p . 135-138 . ( 3 ) Servois , Note sur l'exemplaire de M. de Villeneuve . ( 4 ) Chap . IX , no 1 . ( 5 ) ...
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affaires aimait Altesse assez avaient beau Benserade Boileau Bonrepaus Bossuet Bruyère Bussy c'était caractère Chantilly Chap chose cœur cour courtisans Dangeau Dauphine dévot Dieu dire disait discours dit-il donner duc d'Estrées duc de Chartres duc du Maine écrivait édition ennemis esprit eût faisait femme Fénelon fille Fontenelle fortune gens gloire Gourville goût gouverner homme jamais jour Journal de Dangeau l'abbé l'esprit laisser Lassay lettre livre Louis XIV Louvois maison de Condé Majesté ment Mercure galant mérite Michallet mieux ministre Mme de Caylus Mme de Maintenon Mme de Sévigné Mme la Duchesse Mme la Princesse mœurs monde Monseigneur moraliste mort n'avait n'était parler passer pense père personne peuple Philippsbourg philosophe plaisir poète politique Pontchartrain pouvait prince d'Orange prince de Conti princesse de Conti rien s'en s'était s'il saint Saint-Simon Santeul savait sentiments serait seul siècle sorte Sourches talent Théobaldes Tourreil trouve Vauban Versailles vertu VIII Voilà voulait
Popular passages
Page 324 - Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l'œil fixe et assuré, les épaules larges, l'estomac haut, la démarche ferme et délibérée; il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l'entretient...
Page 280 - II ya des misères sur la terre qui saisissent le cœur; il manque à quelques-uns jusqu'aux aliments; ils redoutent l'hiver, ils appréhendent de vivre. L'on mange ailleurs des fruits...
Page 325 - Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre : il dort peu et d'un sommeil fort léger; il est abstrait , rêveur, et il a avec de l'esprit l'air d'un stupide ; il oublie de dire ce qu'il sait , ou de parler d'événements qui lui sont connus : et , s'il le fait quelquefois , il s'en tire mal ; il...
Page 165 - ... s'il enlève un ragoût de dessus un plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe; on le suit à la trace...
Page 138 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 219 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption...
Page 525 - La raison tient de la vérité, elle est une; l'on n'y arrive que par un chemin, et l'on s'en écarte par mille; l'étude de la sagesse a moins d'étendue que celle que l'on ferait des sots et des impertinents. Celui qui n'a vu que des hommes polis et raisonnables, ou ne connaît pas l'homme, ou ne le connaît qu'à demi ; quelque diversité qui se trouve dans les complexions ou dans les mœurs, le commerce du monde et la politesse donnent 1.
Page 79 - Il ne faut pas juger des hommes comme d'un tableau ou d'une figure, sur une seule et première vue; il ya un intérieur et un cœur qu'il faut approfondir. Le voile de la modestie couvre le mérite, et le masque de l'hypocrisie cache la malignité.
Page 129 - Pères, si éloignée de la vérité ! s'ils voyaient dans leurs ouvrages plus de tour et de délicatesse, plus de politesse et d'esprit, plus de richesse d'expression et plus de force de raisonnement , des traits plus vifs et des grâces plus naturelles , que l'on n'en remarque dans la plupart des livres de ce temps, qui sont lus avec goût, qui donnent du nom et de la vanité à leurs auteurs.
Page 533 - Zénobie , qui agitent votre empire , ni la guerre « que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la « mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre magnificence. « Vous avez préféré à toute autre contrée les rives de l'Euphrate, « pour y élever un superbe édifice : l'air y est sain et tempéré; la si...