La Bruyère dans la maison de Condé: Études biographiques et historiques sur la fin du XVIIe siècle, Volume 2Firmin-Didot et cie, 1886 - France |
From inside the book
Results 1-5 of 49
Page 3
... naturel ; elle s'abandonne quelquefois , se néglige , se relâche de ses avantages , toujours en pou- voir de les reprendre et de les faire valoir ; elle rit , joue et badine , mais avec dignité on l'approche tout ensemble avec liberté ...
... naturel ; elle s'abandonne quelquefois , se néglige , se relâche de ses avantages , toujours en pou- voir de les reprendre et de les faire valoir ; elle rit , joue et badine , mais avec dignité on l'approche tout ensemble avec liberté ...
Page 6
... naturel , et dans les lettres familières comme dans les conversa- tions qu'une grande délicatesse ? ou plutôt le naturel et le délicat ne sont - ils pas le sublime des ouvrages dont ils font la perfection ? Qu'est- ce que le sublime ...
... naturel , et dans les lettres familières comme dans les conversa- tions qu'une grande délicatesse ? ou plutôt le naturel et le délicat ne sont - ils pas le sublime des ouvrages dont ils font la perfection ? Qu'est- ce que le sublime ...
Page 7
... naturel d'être noble , qu'il a peine à comprendre comment on ne l'est pas , ou , si on ne l'est pas , comment on veut l'être . La Bruyère pouvait lui citer ce passage des Essais de Montaigne ( 3 ) : « Un cadet de bonne maison , ayant ...
... naturel d'être noble , qu'il a peine à comprendre comment on ne l'est pas , ou , si on ne l'est pas , comment on veut l'être . La Bruyère pouvait lui citer ce passage des Essais de Montaigne ( 3 ) : « Un cadet de bonne maison , ayant ...
Page 26
... naturel : l'on a des chagrins et une bile que l'on ne se connaissait point , l'on se voit une autre com- plexion , l'on est enfin étonné de se trouver dur et épineux ( 5 ) . Il y a des gens qui apportent en naissant chacun de leur part ...
... naturel : l'on a des chagrins et une bile que l'on ne se connaissait point , l'on se voit une autre com- plexion , l'on est enfin étonné de se trouver dur et épineux ( 5 ) . Il y a des gens qui apportent en naissant chacun de leur part ...
Page 39
... naturel , fondé en rai- son et sur l'expérience , qu'on appelle la délicatesse . « L'on n'est pas plus maître de toujours aimer ( 2 ) , qu'on ne l'a été de ne pas aimer . » En ce temps - là Mme la Dauphine , toujours souffrante et de ...
... naturel , fondé en rai- son et sur l'expérience , qu'on appelle la délicatesse . « L'on n'est pas plus maître de toujours aimer ( 2 ) , qu'on ne l'a été de ne pas aimer . » En ce temps - là Mme la Dauphine , toujours souffrante et de ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affaires aimait Altesse assez avaient beau Benserade Boileau Bonrepaus Bossuet Bruyère Bussy c'était caractère Chantilly Chap chose cœur cour courtisans Dangeau Dauphine dévot Dieu dire disait discours dit-il donner duc d'Estrées duc de Chartres duc du Maine écrivait édition ennemis esprit eût faisait femme Fénelon fille Fontenelle fortune gens gloire Gourville goût gouverner homme jamais jour Journal de Dangeau l'abbé l'esprit laisser Lassay lettre livre Louis XIV Louvois maison de Condé Majesté ment Mercure galant mérite Michallet mieux ministre Mme de Caylus Mme de Maintenon Mme de Sévigné Mme la Duchesse Mme la Princesse mœurs monde Monseigneur moraliste mort n'avait n'était parler passer pense père personne peuple Philippsbourg philosophe plaisir poète politique Pontchartrain pouvait prince d'Orange prince de Conti princesse de Conti rien s'en s'était s'il saint Saint-Simon Santeul savait sentiments serait seul siècle sorte Sourches talent Théobaldes Tourreil trouve Vauban Versailles vertu VIII Voilà voulait
Popular passages
Page 324 - Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l'œil fixe et assuré, les épaules larges, l'estomac haut, la démarche ferme et délibérée; il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l'entretient...
Page 280 - II ya des misères sur la terre qui saisissent le cœur; il manque à quelques-uns jusqu'aux aliments; ils redoutent l'hiver, ils appréhendent de vivre. L'on mange ailleurs des fruits...
Page 325 - Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre : il dort peu et d'un sommeil fort léger; il est abstrait , rêveur, et il a avec de l'esprit l'air d'un stupide ; il oublie de dire ce qu'il sait , ou de parler d'événements qui lui sont connus : et , s'il le fait quelquefois , il s'en tire mal ; il...
Page 165 - ... s'il enlève un ragoût de dessus un plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe; on le suit à la trace...
Page 138 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 219 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption...
Page 525 - La raison tient de la vérité, elle est une; l'on n'y arrive que par un chemin, et l'on s'en écarte par mille; l'étude de la sagesse a moins d'étendue que celle que l'on ferait des sots et des impertinents. Celui qui n'a vu que des hommes polis et raisonnables, ou ne connaît pas l'homme, ou ne le connaît qu'à demi ; quelque diversité qui se trouve dans les complexions ou dans les mœurs, le commerce du monde et la politesse donnent 1.
Page 79 - Il ne faut pas juger des hommes comme d'un tableau ou d'une figure, sur une seule et première vue; il ya un intérieur et un cœur qu'il faut approfondir. Le voile de la modestie couvre le mérite, et le masque de l'hypocrisie cache la malignité.
Page 129 - Pères, si éloignée de la vérité ! s'ils voyaient dans leurs ouvrages plus de tour et de délicatesse, plus de politesse et d'esprit, plus de richesse d'expression et plus de force de raisonnement , des traits plus vifs et des grâces plus naturelles , que l'on n'en remarque dans la plupart des livres de ce temps, qui sont lus avec goût, qui donnent du nom et de la vanité à leurs auteurs.
Page 533 - Zénobie , qui agitent votre empire , ni la guerre « que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la « mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre magnificence. « Vous avez préféré à toute autre contrée les rives de l'Euphrate, « pour y élever un superbe édifice : l'air y est sain et tempéré; la si...