La Bruyère dans la maison de Condé: Études biographiques et historiques sur la fin du XVIIe siècle, Volume 2Firmin-Didot et cie, 1886 - France |
From inside the book
Results 1-5 of 84
Page 17
... avait promis la décoration du Saint - Esprit , et M. de Lussan ne l'avait jamais reçue . Alors ( 2 ) , quoique gentilhomme de la chambre de Condé , il s'était retiré en Languedoc et n'était pas revenu à la cour ; il n'avait même pas ...
... avait promis la décoration du Saint - Esprit , et M. de Lussan ne l'avait jamais reçue . Alors ( 2 ) , quoique gentilhomme de la chambre de Condé , il s'était retiré en Languedoc et n'était pas revenu à la cour ; il n'avait même pas ...
Page 20
... avait été dit . Ceux qui nuisent à la réputation ou à la fortune des autres , plutôt que de perdre un bon mot , concluait la Bruyère , méritent une peine infamante : cela n'a pas été dit , et je l'ose dire . Tandis que M. le Duc avait ...
... avait été dit . Ceux qui nuisent à la réputation ou à la fortune des autres , plutôt que de perdre un bon mot , concluait la Bruyère , méritent une peine infamante : cela n'a pas été dit , et je l'ose dire . Tandis que M. le Duc avait ...
Page 21
... avait de grands engagements ; et maintenant qu'elle était grosse de six mois , ils ne pouvaient plus lui refuser leur protection . M. le Prince , dit Saint - Simon ( 1 ) à ce propos , était un homme dont on avait peine à se défendre ...
... avait de grands engagements ; et maintenant qu'elle était grosse de six mois , ils ne pouvaient plus lui refuser leur protection . M. le Prince , dit Saint - Simon ( 1 ) à ce propos , était un homme dont on avait peine à se défendre ...
Page 27
Études biographiques et historiques sur la fin du XVIIe siècle Etienne Allaire. n'avait pas le droit alors de poser de telles questions ; Sa Majesté n'a- vait pas à lui rendre compte de sa conduite . A l'impertinente question du peuple ...
Études biographiques et historiques sur la fin du XVIIe siècle Etienne Allaire. n'avait pas le droit alors de poser de telles questions ; Sa Majesté n'a- vait pas à lui rendre compte de sa conduite . A l'impertinente question du peuple ...
Page 37
... avait pensé mourir à Fontainebleau . Elle avait été touchée de l'admirable dévouement avec lequel Mme la Princesse l'avait soignée pendant sa maladie , lorsque Mme de Montes- pan sa mère l'avait abandonnée . Du reste , le roi son père lui ...
... avait pensé mourir à Fontainebleau . Elle avait été touchée de l'admirable dévouement avec lequel Mme la Princesse l'avait soignée pendant sa maladie , lorsque Mme de Montes- pan sa mère l'avait abandonnée . Du reste , le roi son père lui ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
affaires aimait Altesse assez avaient beau Benserade Boileau Bonrepaus Bossuet Bruyère Bussy c'était caractère Chantilly Chap chose cœur cour courtisans Dangeau Dauphine dévot Dieu dire disait discours dit-il donner duc d'Estrées duc de Chartres duc du Maine écrivait édition ennemis esprit eût faisait femme Fénelon fille Fontenelle fortune gens gloire Gourville goût gouverner homme jamais jour Journal de Dangeau l'abbé l'esprit laisser Lassay lettre livre Louis XIV Louvois maison de Condé Majesté ment Mercure galant mérite Michallet mieux ministre Mme de Caylus Mme de Maintenon Mme de Sévigné Mme la Duchesse Mme la Princesse mœurs monde Monseigneur moraliste mort n'avait n'était parler passer pense père personne peuple Philippsbourg philosophe plaisir poète politique Pontchartrain pouvait prince d'Orange prince de Conti princesse de Conti rien s'en s'était s'il saint Saint-Simon Santeul savait sentiments serait seul siècle sorte Sourches talent Théobaldes Tourreil trouve Vauban Versailles vertu VIII Voilà voulait
Popular passages
Page 324 - Giton a le teint frais, le visage plein et les joues pendantes, l'œil fixe et assuré, les épaules larges, l'estomac haut, la démarche ferme et délibérée; il parle avec confiance, il fait répéter celui qui l'entretient...
Page 280 - II ya des misères sur la terre qui saisissent le cœur; il manque à quelques-uns jusqu'aux aliments; ils redoutent l'hiver, ils appréhendent de vivre. L'on mange ailleurs des fruits...
Page 325 - Phédon a les yeux creux, le teint échauffé, le corps sec et le visage maigre : il dort peu et d'un sommeil fort léger; il est abstrait , rêveur, et il a avec de l'esprit l'air d'un stupide ; il oublie de dire ce qu'il sait , ou de parler d'événements qui lui sont connus : et , s'il le fait quelquefois , il s'en tire mal ; il...
Page 165 - ... s'il enlève un ragoût de dessus un plat, il le répand en chemin dans un autre plat et sur la nappe; on le suit à la trace...
Page 138 - L'on voit certains animaux farouches, des mâles et des femelles, répandus par la campagne, noirs, livides et tout brûlés du soleil, attachés à la terre qu'ils fouillent et qu'ils remuent avec une opiniâtreté invincible ; ils ont comme une voix articulée, et quand ils se lèvent sur leurs pieds, ils montrent une face humaine, et en effet ils sont des hommes.
Page 219 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption...
Page 525 - La raison tient de la vérité, elle est une; l'on n'y arrive que par un chemin, et l'on s'en écarte par mille; l'étude de la sagesse a moins d'étendue que celle que l'on ferait des sots et des impertinents. Celui qui n'a vu que des hommes polis et raisonnables, ou ne connaît pas l'homme, ou ne le connaît qu'à demi ; quelque diversité qui se trouve dans les complexions ou dans les mœurs, le commerce du monde et la politesse donnent 1.
Page 79 - Il ne faut pas juger des hommes comme d'un tableau ou d'une figure, sur une seule et première vue; il ya un intérieur et un cœur qu'il faut approfondir. Le voile de la modestie couvre le mérite, et le masque de l'hypocrisie cache la malignité.
Page 129 - Pères, si éloignée de la vérité ! s'ils voyaient dans leurs ouvrages plus de tour et de délicatesse, plus de politesse et d'esprit, plus de richesse d'expression et plus de force de raisonnement , des traits plus vifs et des grâces plus naturelles , que l'on n'en remarque dans la plupart des livres de ce temps, qui sont lus avec goût, qui donnent du nom et de la vanité à leurs auteurs.
Page 533 - Zénobie , qui agitent votre empire , ni la guerre « que vous soutenez virilement contre une nation puissante depuis la « mort du roi votre époux, ne diminuent rien de votre magnificence. « Vous avez préféré à toute autre contrée les rives de l'Euphrate, « pour y élever un superbe édifice : l'air y est sain et tempéré; la si...