An Introduction to the French Classical Drama |
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action actors Alexandre Andromaque appeal Aristotle Aristotle's artistic Athalie audience autre Bajazet Bérénice bien Britannicus c'est Calderón characters Cinna classical cœur comedy comique conflict Corneille Corneille's Cornelian criticism d'une deux Discours des Trois Discours du Poème Don Juan dramatist element Elizabethan emotion été Examen expressed faire fait farce farcical faut feeling force France French stage Frères Greek Hermione hero homme honour Horace human Ibid idea ideal Iphigénie Italian L'École des Femmes L'École des Maris L'Étourdi Le Cid Le Malade Imaginaire Le Menteur Le Misanthrope Lope de Vega masque Médecin Menteur mind Molière Molière's moral mort n'en n'est nature Nicomède passion personnage Phèdre pièce play plot Poème dramatique Poetics poetry Polyeucte Préface Pyrrhus qu'à qu'elle qu'il qu'on Racine Racine's rien scene sense seul seventeenth century Sganarelle Shakespeare Spanish drama spirit Tartufe temple théâtre theory tion tout tragedy tragic Trois Unités troupe unity
Popular passages
Page 167 - Les ombres par trois fois ont obscurci les cieux, Depuis que le sommeil n'est entré dans vos yeux ; Et le jour a trois fois chassé la nuit obscure, Depuis que votre corps languit sans nourriture.
Page 152 - Regardez d'un autre œil une excusable erreur. Vous aimez. On ne peut vaincre sa destinée. Par un charme fatal vous fûtes entraînée. Est-ce donc un prodige inouï parmi nous ? L'amour n'at-il encor triomphé que de vous ? La faiblesse aux humains n'est que trop naturelle. Mortelle , subissez le sort d'une mortelle. Vous vous plaignez d'un joug imposé dès longtemps. Les dieux mêmes, les dieux, de l'Olympe habitants, Qui d'un bruit si terrible épouvantent les crimes , Ont brûlé quelquefois...
Page 116 - Laisse gronder tes envieux : Ils ont beau crier en tous lieux Qu'en vain tu charmes le vulgaire , Que tes vers n'ont rien de plaisant : Si tu savais un peu moins plaire , Tu ne leur déplairais pas tant.
Page 171 - Misérable! et je vis? et je soutiens la vue De ce sacré soleil dont je suis descendue? J'ai pour aïeul le père et le maître des Dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux.
Page 172 - Oui, je viens dans son temple adorer l'Éternel ; Je viens, selon l'usage antique et solennel, Célébrer avec vous la fameuse journée Où sur le mont Sina la loi nous fut donnée.
Page 155 - Ma flamme par Hector fut jadis allumée; Avec lui dans la tombe elle s'est enfermée. Mais il me reste un fils. Vous saurez quelque jour, Madame, pour un fils jusqu'où va notre amour; Mais vous ne saurez pas, du moins je le souhaite, En quel trouble mortel son intérêt nous jette, Lorsque de tant de biens qui pouvaient nous flatter, C'est le seul qui nous reste, et qu'on veut nous l'ôter.
Page 173 - J'entends chanter de Dieu les grandeurs infinies; Je vois l'ordre pompeux de ses cérémonies. Athalie. Hé quoi? Vous n'avez point de passe-temps plus doux?
Page 39 - Qu'on parle mal ou bien du fameux Cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal, II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Page 86 - Ce n'est pas que je veuille dire que quand un acteur parle seul, il ne puisse instruire l'auditeur de beaucoup de choses; mais il faut que ce soit par les sentiments d'une passion qui l'agite, et non pas par une simple narration.
Page 13 - La comédie n'est qu'un portrait de nos actions et de nos discours, et la perfection des portraits consiste en la ressemblance. Sur cette maxime, je tâche de ne mettre en la bouche de mes acteurs que ce que diraient vraisemblablement en leur place ceux qu'ils représentent, et de les faire discourir en honnêtes gens, et non pas en auteurs.