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Dans la locution seul à seul, À s'interpose de même entre des adjectifs, et marque l'opposition, la lutte de deux personnes.

Dans d'autres locutions, où entrent des verbes actifs, comme acheter à, entendre dire à, prendre à, puiser à, etc., le complément du verbe marque égale

Eslisez un de vus, e vienge encontre mei, en bataille, ment le point de départ de l'action qu'il exprime, et

sul à sul.

Les quatre Livres des Rois, I, xvn, 8.

Hé bien! nous nous verrons seul à seul chez Barbin.
MOLIÈRE, les Femmes savantes, III, 5.

se rendrait de même en latin par à, suivi d'un ablatif. Les exemples suivants opposent l'une à l'autre les deux valeurs générales de la préposition À, qui la rendent propre à exprimer à la fois et le point de

Seul à seul, dans les exemples suivants, marque départ et le terme. non l'opposition, mais le secret.

Pierre Clairet... eut communication très privée avec ledict chambellan, en sa chambre, à Londres, seul à seul. COMMYNES, Mémoires, VI, 1.

L'a dit au duc de Normandie
Tot sol à sol privéement.

BENOIT, Chron. des ducs de Normandie, v. 34880. À, qui, dans les exemples précédents, est l'équivalent tantôt de contre, tantôt de avec, pourrait s'interpréter par à l'égard de, vis-à-vis de, et même en faveur de, dans la phrase suivante :

Que l'ancienne Rome ne me vante plus ses dictateurs pris à la charrue, qui ne quittoient leur commandement que pour retourner à leur labourage.

BOSSUET, Panegyrique de saint Vincent de Paul. Avant qu'un nœud fatal l'unît à votre frère, Thésée avoit osé l'enlever à son père.

RACINE, Iphigénie, IV, 4.

À, marquant le point de départ, ne sert pas seulement à former, avec les noms qu'il régit, le complément de verbes actifs ou neutres : il entre encore,

Juif aux Juifs, gentil aux gentils, tout à tous, dit l'a- construit de même, dans la formation de termes pôtre saint Paul, afin de les gagner tous.

BOSSUET, Panegyrique de saint Bernard.

Après le verbe être, à s'emploie quelquefois au sens de relativement à, à l'égard de, dans les phrases où l'on établit entre les choses certains rapports proportionnels.

La superstition est à la religion ce que l'astrologie est à l'astronomie, la fille très-folle d'une mère très-sage. VOLTAIRE, Traité sur la tolérance.

II.

La préposition À, dans quelques-unes de ses acceptions, semble être en rapport avec l'étymologie qui la rattache à l'a de la langue latine, et servir à former, non plus, comme jusqu'ici, un datif, un accusatif, mais un ablatif. Elle exprime alors principalement, au lieu des idées de terme et de but, celles de point de départ et de moyen.

II, 1. L'idée de point de départ est sensible dans la locution commencer à, où A pourrait quelquefois se traduire par À partir de.

Me desavouerez-vous, messieurs, quand je dirai que le vrai mérite et la réputation de notre langue ont commencé a l'auteur du Cid et de Cinna?

VOLTAIRE, Discours de réception à l'Académie française.

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qui, par l'expression d'une circonstance, modifient la proposition. Tels sont à cause de, équivalent et traduction d'un ablatif latin fort usité; à ces causes, en usage dans le style des ordonnances; à la demande de, à ce titre, à titre de, et, sous une forme interrogative, à quel titre, etc. (voyez ces mots); toutes formes employées pour faire connaître la raison sur laquelle on se fonde, dont on s'autorise.

À, dans un sens analogue, équivaut à d'après et est très-voisin de par, qu'on y pourrait aussi quelquefois substituer: Vous les reconnaîtrez à leurs fruits, traduit littéralement le latin: a fructibus eorum cognoscetis eos (MATTH., VII, 16, 20).

Ce n'est pas ά ces marques vaines et lugubres de grandeur que l'ange annonce aujourd'hui à Marie que JésusChrist sera grand.

MASSILLON, Petit Carême, Grandeur de Jésus-Christ. Je n'en serai point cru à mon serment, et l'on dira que je rêve.

MOLIÈRE, Georges Dandin, II, 8.

Moult samblés home, à ço que voi,
Qui l' doie bien faire el tornoi.

Partonopeus, v. 7833.

À l'œuvre on connaît l'artisan.

LA FONTAINE, Fables, I, 21.

A ces simplicités qui sortent de sa bouche,
À cet air si naïf, croirait-on qu'elle y touche?
REGNARD, le Distrait, I, 4.

Dans certains membres de phrases formés de même, À marque entre les choses tout à la fois dépendance et simultanéité.

À l'arrivée de la reine, la rigueur se ralentit.

BOSSUET, Oraison funèbre de la reine d'Angleterre.

Au seul son de sa voix la mer fuit, le ciel tremble.
RACINE, Esther, I, 3.
À l'orgueil de ce traître,

De mes ressentiments je n'ai pas été maître.
MOLIÈRE, le Tartuffe, V, 3.
tous ces beaux discours j'étois comme une pierre.
BOILEAU, Satires, III.

À

À, répond encore à l'idée générale de point de départ daus des propositions incidentes qu'il forme avec le verbe son régime, et le complément ou les compléments de ce verbe. Ces propositions incidentes, qui peuvent se placer, selon le besoin du sens, au commencement, à la fin, dans le cours de la phrase, expriment d'ordinaire une condition à laquelle est subordonnée l'idée énoncée dans la proposition principale. À, y tient heureusement la place d'expressions moins vives:

De la préposition pour, suivie d'un infinitif: À vous dire la vérité, il y a peu de choses qui me soient impossibles.

C'est une étrange chose, à vous parler sans feinte, Qu'une femme qui n'est sage que par contrainte. MOLIÈRE, les Fourberies de Scapin, I, 2; l'École des Maris, I, 2. Ou bien encore de la préposition en, suivie d'un participe; de lorsque, quand, si, construits diversement avec on, nous, vous, et leur verbe.

À veoir les choses que Dieu a faictes de nostre temps et faict chascun jour, semble qu'il ne veuille riens laisser impugny.

COMMYNES, Mémoires, IV, 13.

À ne regarder que les rencontres particulières, la fortune semble seule décider de l'établissement et de la ruine des empires; à tout prendre, il en arrive à peu près comme dans le jeu, où le plus habile l'emporte à la longue. BOSSUET, Discours sur l'Histoire universelle, III, 2.

Il y a inconvénient partout : à ne prévoir rien, on est surpris; à prévoir trop, on est misérable.

SAINT-ÉVREMONT, OEuvres mélées; Réflexions sur la vérité de nos défauts.

À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire.
A raconter ses maux, souvent on les soulage.
P. CORNEILLE, le Cid, II, 3; Polyeucte, I, 2.
Et qu'il n'est à la cour oreille qu'il ne lasse
À conter sa bravoure et l'éclat de sa race.
Je trahirois mon cœur à parler d'autre sorte.
Quoi! l'avez-vous surprise à n'être pas fidèle?
Molière, le Misanthrope, I, 1; le Tartuffe, I, 1;
les Femmes savantes, II, 6.

On ne fait donc point mal à se faire enlever?
REGNARD, le Distrait, I, 3.

Ni mon grenier, ni mon armoire

Ne se remplit à babiller.

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À la plupart des exemples qui précèdent s'applique l'observation faite au commencement de cet article sur le rapport qu'il y a quelquefois entre À suivi d'un verbe, et une forme de la conjugaison latine, le gérondif en do.

L'idée de moyen se retrouve dans des constructions où À est suivi d'un nom, et employé comme une sorte de synonyme de par.

Il le fit despouiller et saisir à des bourreaux.

MONTAIGNE, Essais, I, 1. Qu'on fasse déchirer ce sacrilége à la Chimère. D'ABLANCOURT, trad. de Lucien, Dialogues, Minos et Sostrate. Se fesoit batre à ses bajasses (servantes) Tant que de batre estoient lasses.

RUTEBEUF, la Vie sainte Elysabel.

Va, va-t'en faire amende honorable au Parnasse
D'avoir fait à tes vers estropier Horace.

MOLIÈRE, les Femmes savantes, III, 5.

Le verbe actif changer peut avoir deux compléments exprimant les deux objets d'un échange; or, l'un des deux a été quelquefois exprimé par l'équivalent de l'ablatif, qui, en pareil cas, sert de régime indirect au latin mutare, c'est-à-dire par À

suivi d'un substantif.

Cependant l'humble toit devient temple, et ses murs Changent leur frele enduit aux marbres les plus durs.

LA FONTAINE, Philemon et Baucis.

Peut-être avant la nuit l'heureuse Bérénice

Change le nom de reine au nom d'impératrice.

RACINE, Bérénice, I, 3.

On rencontre un assez grand nombre de phrases où le verbe laisser, régissant un autre verbe, sert d'antécédent à la préposition À; il semble alors que cette préposition tienne à la fois aux deux verbes, qu'à l'égard de l'un elle marque le terme, à l'égard de l'autre, le moyen, l'instrument; qu'elle soit, dans le premier cas, le signe d'une sorte de datif, dans le second, l'équivalent du mot par.

Ne vous laissez point accabler l'esprit à cette prévoyance infinie qui va chercher les maux jusqu'au bout du monde. BALZAC, Aristippe, disc. IV.

Faites votre devoir, et laissez faire aux dieux.
P. CORNEILLE, Horace, II, 8.

. J'aurois cette foiblesse d'âme

De me laisser mener par le nez à ma femme?
MOLIÈRE, les Femmes savantes, V, 2.

Tout cœur se laisse à ce charme amollir. LA FONTAINE, Contes, II, 5. Prends, mon fils; laisse-toi fléchir à ma prière. A. CHENIER, Idylles, le Malade. II, 3. L'analogie de À suivi de son régime, avec l'ablatif latin, peut encore servir à expliquer certains emplois de cette préposition, différents de ceux qui ont été précédemment définis:

Comme lorsqu'on en fait une sorte de synonyme des prépositions en et dans.

On trouve, chez d'anciens auteurs, des exemples de À dans le sens de en.

Quar autre chose ne querroie,

Mais que ge fusse à garison (sûreté)

Et à repos en ma maison.

Fabl. et cont. anc., Méon, t. I, p. 99.

:

Sainte-Palaye cite, d'après d'anciens textes, ces locutions curieuses à daerrains, pour en dernier lieu; à bonne foi, pour en bonne foi; huit mille livres à tournois, pour en tournois; livres à digenois, pour en monnoie de Dijon.

On a dit, pour en même temps, au même temps; pour être en peine de, être à la peine de. (Voyez PEINE.)

deux fois remplace en deux fois, qu'on aurait dù dire par analogie avec l'expression en une fois. (Voyez Fois.)

À

pour dans est très-fréquent, surtout en poésie. Nous mismes au Seigneur toute nostre espérance.

Mes maux ont leur soulagement

Aux biens que ta grace m'accorde.

RACAN, Psaumes CVI, CXVIII.

Viens, suis-moi, va combattre, et montrer à ton roi
Que ce qu'il perd au comte il le retrouve en toi.
P. CORNEILLE, le Cid, III, 6.

Mais ma force est au Dieu dont l'intérêt me guide.
RACINE, Athalie, IV, 3.

Le complément du verbe consister se forme indifféremment au moyen de dans, en et de à. On le voit clairement par l'exemple suivant, où ces prépositions alternent.

La religion des Juifs sembloit consister essentiellement en la paternité d'Abraham, dans la circoncision, aux sacrifices, aux cérémonies, en l'arche, au temple de Jérusalem, et enfin en la loi et l'alliance de Moïse.

PASCAL, Pensées, part. II, art. xIV, S 1. Ces locutions à mon avis, à mon sens, à votre calcul,

et autres pareilles où l'on pourrait remplacer À par selon ou suivant, répondent aussi à des ablatifs latins. Nous ne quittons pas tant les vices comme nous les changeons, et, à mon opinion, en pis.

MONTAIGNE, Essais, III, 2.
Le plus sot animal, à mon avis, c'est l'homme.

BOILEAU, Satires,VIII.

On peut être, à mon sens, homme sage et distrait.
REGNARD, le Distrait, I, 1.

Telles sont encore des locutions qui expriment de même la conformité, la convenance, à son choix, à sa fantaisie, à son grẻ, à sa guise, à son jugement, à sa manière, à son tour, etc.

On y peut joindre à plus forte raison, à la rigueur, à la vérité, etc. (Voyez tous ces mols.)

Dans la classe de ces espèces d'ablatifs français, il faut encore ranger des locutions, composées de même, par lesquelles on indique l'attitude, la situation des personnes, leur manière d'aller, par exemple, à pied, à cheval, et d'autres du même genre qui ont cessé d'ètre en usage, à chariot, à coche, à litière, à nef, à bateau, etc.

On exprime par des locutions de même forme la manière dont une chose s'accomplit:

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Je soustiens leur vie à la sueur et travail de mon corps, et ils guerroyent la mienne par leurs oultrages, dont je suis en mendicité. ALAIN CHARTIER, le Quadriloge.

L'art de faire des vers, dût-on s'en indigner,
Doit estre à plus haut prix que celui de régner.
CHARLES IX à Ronsard. Voy. Goujet, Bibl. fr., t. XII, p. 204.
S'il met votre portrait ainsi chez l'usurier,
Étant encore amant, il vous vendra, madame,
A beaux deniers comptants, quand vous serez sa femme.
REGNARD, le Joueur, V, 5.

Ou, d'un rival heureux enviant le secret,
Achète au poids de l'or les taches d'un œillet.
DELILLE, les Jardins, III.

À cet emploi se rapportent ces locutions usuelles : Louer un cabriolet à douze francs par jour, diner à trois francs par tête, emprunter à gros intérêts, placer ses fonds à cinq pour cent, les places sont à vendre à bon comple, donner une marchandise à vil six francs, acheter du drap à vingt francs l'aune,

prix, à bon marché; vivre à peu de frais, etc.

À forme avec des adjectifs, sans doute par ellipse des noms auxquels ces adjectifs se rapportent logiquement, des locutions qui expriment la façon, la

On s'en sert même pour exprimer certaines chan- manière, et ont aussi la valeur d'ablatifs latins; ces d'une partie de jeu :

Dix fois à carte triple être pris le premier!

REGNARD, le Joueur, IV, 10. Des expressions semblables servent encore trèsfréquemment à exprimer,

Soit la mesure, le poids, la quantité : Vendre du vin à pot et à pinte; vendre à la livre; acheter au cent, à la douzaine; donner à brassées, à poignées, à pleines mains, etc.

telles sont, à la française, à l'étourdie, à la légère, à l'ordinaire, et beaucoup d'autres, parmi lesquelles à l'aveugle, condamnée par Bouhours. (V. ce mot.)

Vous savez que je n'ay jamais vacillé en la religion de mes pères, c'est-à-dire, en la catholique, en laquelle je veux vivre et mourir : mais j'ay parlé librement de ceux qui se servoient de la religion pour en faire une cape à l'espagnole, et couvrir leur ambition.

J.-A. DE THOU, Lettre du 22 août 1607, au cardinal du Perron.

Mort, dure mort, Dieu te mauldie!
Et comment es-tu si hardie,

Que noz deux cueurs à l'estourdie
As departy?

ALAIN CHARTIER, le Livre des Quatre dames.

L'ablatif, en latin, servant, aussi bien que le génitif, à marquer la qualité des personnes et des choses, on la détermine de même, dans notre langue, au moyen de prépositions qui suppléent chez nous à l'absence du génitif, et, en certains cas, de l'ablatif, c'est-à-dire, tantôt par de, tantôt par à.

À, suivi de son complément, est donc employé

de cette manière,

1o A près des noms propres de lieu ou de personne :

Cette fameuse Thèbes à cent portes, où habitoit ce grand roi.

FENELON, Télémaque, II.
On ne lit point Homère,

Sans que tantôt Achille à l'âme si colère,
Tantôt Agamemnon au front majestueux,
Le bien-disant Ulysse, Ajax l'impétueux,

Et maint autre héros, offre aux yeux son image.
LA FONTAINE, Songe de Vaux, II.

2o Après des noms appellatifs substitués à des noms propres et en tenant lieu; après des noms abstraits désignant des êtres métaphysiques poétiquement personnifiés :

Pour l'homme aux rubans verts, il me divertit quelquefois avec ses brusqueries et son chagrin bourru... Et pour l'homme à la veste...

MOLIÈRE, le Misanthrope, V, 4.
La déesse aux cent bouches, dis-je,
Ayant mis partout la terreur...

LA FONTAINE, Fables, IV, 12. Là gît la sombre Envie à l'œil timide et louche... La Faiblesse au teint pâle, aux regards abattus... La tendre Hypocrisie, aux yeux pleins de douceur... VOLTAIRE, la Henriade, VII. 30 Après des noms, des adjectifs qui désignent certaines natures, certaines classes de personnes :

Il y avoit, d'un côté, des savants à belles-lettres qui ne cherchoient que la pureté des langues et les livres poliment écrits.

FENELON, Dialogues sur l'Éloquence, II.

Qu'un homme à paragraphe est un joli galant! P. CORNEILLE, le Menteur, I, 6.

Je n'aime point céans tous vos gens à latin.
MOLIÈRE, les Femmes savantes, II, 7.

Enfin t'ai-je dépeint la superstitieuse,
La pédante au ton fier, la bourgeoise ennuyeuse.
BOILEAU, Satires, X.

...Pour vous faire croire homme à bonne fortune, Vous passez en hiver des nuits au clair de lune. REGNARD, le Distrait, IV, 6.

4° Après des noms appellatifs, qui désignent plus ou moins directement des êtres animés :

Deux coursiers à longues oreilles...

L'anier, qui tous les jours traversoit ce gué-là,
Sur l'âne à l'éponge monta.

L'animal à longue échine
En feroit, je m'imagine,
De grandes destructions.

Un jour, sur ses longs pieds, alloit, je ne sais où,
Le héron au long bec emmanché d'un long cou.
La dame au nez pointu répondit que la terre
Étoit au premier occupant.

LA FONTAINE, Fables, II, 10; IV, 6; VII, 4, 16. 5o Après des noms appellatifs qui désignent des objets inanimés :

Se piquer d'avoir un ancien château à tourelles, à créneaux et à machecoulis. LA BRUYÈRE, Caractères, c. 8. L'escut li freinst ki est à fleurs e ad or. (Il lui brise son écu.)

Chanson de Roland, stance xcvi, V. 2.

Li esporon sont bel et gent,
Bien fait, à or et à argent.

Partonopeus, v. 5077.
Ces torrens à longs flots épars.

RACAN, Ode au Roi.

En un vase à long col et d'étroite embouchure.
LA FONTAINE, Fables, I, 18.

Quand un des campagnards, relevant sa moustache
Et son feutre à grands poils, ombragé d'un panache...
La cruche au large ventre est vide en un instant.
BOILEAU, Satires, III; le Lutrin, I.
Ici nous retrouvons, dans des locutions usuelles,
la construction déjà rencontrée plus haut, de A

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