La Liberté de penser: revue dʹemocratique, Volume 4Joubert, 1849 |
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Popular passages
Page 61 - Le premier qui , ayant enclos un terrain , s'avisa de dire ceci est à moi , et trouva des gens assez simples pour le croire , fut le vrai fondateur de la société civile.
Page 34 - La raison et le sentiment se conseillent et se suppléent tour à tour. Quiconque ne consulte qu'un des deux et renonce à l'autre, se prive inconsidérément d'une partie des secours qui nous ont été accordés pour nous conduire.
Page 34 - L'esprit est l'œil de l'âme, non sa force; sa force est dans le cœur, c'est-à-dire dans les passions. La raison la plus éclairée ne donne pas d'agir et de vouloir.
Page 341 - C'est ce même pape qui triompha dans Venise, par sa sagesse, de la violence de l'empereur Frédéric Barberousse, et qui força Henri II, roi d'Angleterre, de demander pardon à Dieu et aux hommes du meurtre de Thomas Becket.
Page 341 - Il ne devait certainement pas céder ses droits , mais il devait se repentir d'un assassinat : l'intérêt du genre humain demande un frein qui retienne les souverains , et qui mette à couvert la vie des peuples. Ce frein de la religion aurait pu être, par une convention universelle , dans la main des papes , comme nous l'avons déjà remarqué.
Page 24 - Comment avais-tu pris un essor si haut dans le siècle des petitesses? et comment la simplicité d'un enfant timide couvrait-elle cette profondeur et cette force de génie...
Page 499 - On roua avant-hier un violon qui avait commencé la danse et la pillerie du papier timbré ; il a été écartelé après sa mort, et ses quatre quartiers exposés aux quatre coins de la ville...
Page 492 - Ainsi je prévois que les libertins et les esprits forts pourront être décrédités , non par aucune horreur de leurs sentiments, mais parce qu'on tiendra tout dans l'indifférence, excepté les plaisirs et les affaires.
Page 43 - L'intrépidité d'un homme incrédule, mais mourant, ne peut le garantir de quelque trouble, s'il raisonne ainsi : Je me suis trompé mille fois sur mes plus palpables intérêts, et j'ai pu me tromper encore sur la religion. Or, je n'ai plus le temps ni la force de l'approfondir, et je meurs...
Page 42 - ... je ne suis ni ce pauvre délaissé qui languit sans secours humain, ni ce riche que la possession même des richesses trouble et embarrasse ; né dans la médiocrité, dont les voies ne sont pas peut-être moins rudes, accablé d'afflictions dans la force de mon âge, ô mon Dieu ! Si vous n'étiez pas, ou si vous n'étiez pas pour moi, seule et délaissée dans ses maux, où mon âme espérerait-elle ? Serait-ce à la vie, qui m'échappe et me mène vers le tombeau par les détresses ? Serait-ce...