Histoire abrégée des sciences métaphysiques, morales et politiques, depuis la renaissance des lettres, Part 2Levrault, 1823 - Philosophy, Modern |
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Popular passages
Page 198 - Adoptez ces principes si vous les trouvez bons, ou montrez-moi qu'ils sont mauvais. Si vous les adoptez, ils vous réconcilieront aussi avec les autres et avec vous-même: vous ne vous saurez ni bon ni mauvais gré d'être ce que vous êtes.
Page 197 - Regardez-y de près , et vous verrez que le mot liberté est un mot vide de sens ; qu'il n'ya point et qu'il ne peut y avoir d'êtres libres; que nous ne sommes que ce qui convient à l'ordre général , à l'organisation , à l'éducation et à la chaîne des événements. Voilà ce qui dispose de nous invinciblement.
Page 199 - On se débat; c'est vous, c'est lui, c'est moi, c'est toi; non ce n'est pas nous; hé mais qui donc? (» retombe a»iis.) 0 bizarre fuite d'événements! Comment cela m'est-il arrivé? Pourquoi ces choses et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête?
Page 186 - Quidquid scire licet ; steriles nec legit arenas , Ut caneret paucis, mersitque hoc pulvere verum. Estne dei sedes, nisi terra, et pontus, et aer, Et cœlum , et virtus ? Superos quid quaerinuis ultra ' Jupiter est quodcumque vides, quocumque movcris.
Page 198 - Il n'ya qu'une sorte de causes , à proprement parler ; ce sont les causes physiques. Il n'ya qu'une sorte de nécessité : c'est la même pour tous les êtres , quelque distinction qu'il nous plaise d'établir entre eux , ou qui y soit réellement.
Page 368 - Mais il restait encore la plus grande question : de ce que ces âmes ou ces formes deviennent par la mort de l'animal ou par la destruction de l'individu de la substance organisée; et c'est ce qui embarrasse le plus, d'autant qu'il paraît peu raisonnable que les âmes restent inutilement dans un chaos de matière confuse.
Page 199 - Comment cela m'est-il arrivé ? Pourquoi ces choses et non pas d'autres? Qui les a fixées sur ma tête? Forcé de parcourir la route où je suis entré sans le savoir, comme j'en sortirai sans le vouloir, je l'ai jonchée d'autant de fleurs que ma gaieté me l'a permis : encore je dis ma gaieté sans savoir si elle est à moi plus que le reste, ni même quel est ce moi dont je m'occupe...
Page 383 - ... c'est elle qui nous inspire quand nous pensons bien; c'est elle qui nous reprend quand nous pensons mal. Nous ne tenons pas moins d'elle la raison que la vie. Elle est comme un grand océan de lumière : nos esprits sont comme de petits ruisseaux qui en sortent, et qui y retournent pour s'y perdre.
Page 116 - Le capital de M. Boyle était d'inculquer que tout se faisait mécaniquement dans la physique. Mais c'est un malheur des hommes de se dégoûter enfin de la raison même, et de s'ennuyer de la lumière. Les chimères commencent à revenir et plaisent, parce qu'elles ont quelque chose de merveilleux.
Page 292 - IV, § 2 ) , qu'au commencement l'âme est ce qu'on appelle une table rase*, tabula rasa, vide de tous caractères, sans aucune idée quelle qu'elle soit; comment vient-elle à recevoir des idées ? Par quel moyen en acquiert-elle cette prodigieuse quantité que l'imagination de l'homme , toujours agissante et sans bornes , lui présente avec une variété presque infinie ? D'où puise-t-elle tous ces matériaux qui sont comme le fond de tous ses raisonnements et de toutes ses connaissances ? A cela...