La métaphysique d'Aristote, Volume 1

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Ebrard, 1840
 

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Popular passages

Page 177 - puissance » le principe du mouvement ou du changement, qui est dans un autre être, ou dans le même être en tant qu'autre...
Page 23 - ... toutes choses; ces différences sont au nombre de trois, la forme, l'ordre et la position : ils disent en effet que les différences de l'être viennent de la configuration, de l'arrangement et de la tournure (i); or, la configuration c'est la forme , l'arrangement c'est l'ordre, la tournure c'est la position. Ainsi, A diffère de N par la forme, AN de NA par l'ordre, et Z de N par la position. Quant au mouvement, à ses lois et à sa cause, ils ont traité cette question très négligemment,...
Page lxxxix - L'être immobile meut comme objet de l'amour, et ce qu'il meut imprime le mouvement à tout le reste. Or, pour tout être qui se meut il ya possibilité de changement.
Page 32 - Car, c'est entant qu'elles ont le grande! le petit pour substance, et que d'un autre côté elles participent de l'unité , que les idées sont les nombres. Sur ce point que l'unité est l'essence par excellence , et que rien autre chose ne peut prétendre à ce titre, Platon est d'accord avec les Pythagoriciens ; que les nombres soient les causes de l'essence des autres êtres, c'est ce qu'il reconnaît encore avec eux. Mais remplacer par une dyade1 l'infini considéré comme un, constituer l'infini...
Page 4 - ... la sagesse, chez tous les hommes , est en raison du savoir. Et c'est parce que les uns connaissent la cause, et que les autres l'ignorent. En effet, les hommes d'expérience savent bien que telle chose...
Page 127 - ... comme le malade s'occupe plus de la santé que l'homme qui se porte bien. Car celui qui n'a que des opinions, si on le compare à celui qui sait, est, par rapport à la vérité, dans un état de maladie.
Page 5 - ... s'acquiert pas non plus par la sensation, car bien que la sensation se rapporte à telle qualité générale et non pas seulement à tel objet particulier, il n'y en a pas moins nécessité de sentir une chose spéciale, dans tel lieu et dans tel moment
Page 46 - ... entre les dyades périssables et les dyades qui sont plusieurs aussi, mais éternelles, plutôt qu'entre la dyade idéale et la dyade particulière ? S'il n'ya pas communauté de genre, il n'y aura de commun que le nom ; ce sera comme si l'on donnait le nom d'homme à Callias et à, un morceau de bois, sans avoir rien remarqué de commun entre eux. Admettrons-nous, d'un autre côté, qu'il ya concordance des définitions générales avec les idées : ainsi, pour le cercle mathématique , concordance...
Page 165 - ... L'essence de l'unité, c'est d'être le principe d'un nombre ; car la mesure première de chaque, genre d'êtres est un principe. C'est le principe par lequel nous connaissons un genre d'êtres, qui est la mesure première de ce genre. Le principe du reconnaissable dans chaque genre , c'est donc l'unité. Seulement ce n'est pas la même unité pour tous les genres' : ici c'est un demi-ton, là c'est la voyelle ou la consonne.
Page 118 - ... déterminez le nombre, et joignez l'expression propre à chaque emploi du mot. Si l'on n'ajoutait pas l'expression propre, si l'on prétendait que le mot a une infinité de significations, il est évident qu'on ne pourrait plus s'enlendre.

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