Etudes Sur Les Tragiques Grecs

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Page 32 - J'ose vous dire ici qu'en l'état où je suis Peut-être assez d'honneurs environnaient ma vie Pour ne pas souhaiter qu'elle me fût ravie, Ni qu'en me l'arrachant un sévère destin, Si près de ma naissance en eût marqué la fin. Fille d'Agamemnon, c'est moi qui, la première, Seigneur, vous appelai de ce doux nom de père...
Page 408 - Plutôt ce qu'ils ont fait que ce qu'ils ont été ; Parle-lui tous les jours des vertus de son père; Et quelquefois aussi parle-lui de sa mère. Mais qu'il ne songe plus, Céphise, à nous venger : Nous lui laissons un maître, il le doit ménager.
Page 135 - Ne forcez pas mes yeux d'en être les témoins. Pour la dernière fois je vous parle peut-être : Différez-le d'un jour, demain vous serez maître, Vous ne répondez point ? Perfide, je le voi, Tu comptes les moments que tu perds avec moi.
Page 135 - Ne souffre qu'à regret qu'une autre t'entretienne. Tu lui parles du cœur, tu la cherches des yeux, Je ne te retiens plus, sauve-toi de ces lieux ; Va lui jurer la foi que tu m'avais jurée ; Va profaner des dieux la majesté sacrée : Ces dieux, ces justes dieux n'auront pas oublié Que les mêmes serments avec moi t'ont lié. Porte aux pieds des autels ce cœur qui m'abandonne : Va, cours; mais crains encor d'y trouver Hermione.
Page 33 - D'un triomphe si beau je préparais la fête. Je ne m'attendais pas que pour le commencer Mon sang fût le premier que vous dussiez verser. Non que la peur du coup dont je suis menacée, Me fasse rappeler votre bonté passée. Ne craignez rien. Mon cœur, de votre honneur jaloux Ne fera point rougir un père tel que vous.
Page 92 - Moi jalouse! et Thésée est celui que j'implore! Mon époux est vivant, et moi je brûle encore! Pour qui? Quel est le cœur où prétendent mes vœux? Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux. Mes crimes désormais ont comblé la mesure. Je respire à la fois l'inceste et l'imposture.
Page 398 - Tout était juste alors : la vieillesse et l'enfance En vain sur leur faiblesse appuyaient leur défense ; La victoire et la nuit , plus cruelles que nous , Nous excitaient au meurtre et confondaient nos coiips. Mon courroux aux vaincus ne fut que trop sévère.
Page 32 - Mon père, Cessez de vous troubler, vous n'êtes point trahi. Quand vous commanderez, vous serez obéi. Ma vie est votre bien. Vous voulez le reprendre : Vos ordres sans détour pouvaient se faire entendre.
Page 294 - J'ai cru en cela me conformer à l'idée que nous avons maintenant de cette princesse.
Page 33 - II s'estimait heureux; vous me l'aviez permis. Il sait votre dessein; jugez de ses alarmes. Ma mère est devant vous ; et vous voyez ses larmes.

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