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Abbés. Ce qu'ils étoient et ce qu'ils sont, II, 222.

ACHILLE. Jetez-moi dans les troupes comme simple

soldat, je suis Thersite mettez-moi à la tête

d'une armée dont j'aie à répondre à toute l'Eu-

rope, je suis Achille, II, 19.

Actions. Le motif seul en fait le mérite, I, 255.

Les meilleures s'altèrent et s'affoiblissent par la
manière dont on les fait, II, 21.

Adversités. Belles et inutiles raisons qu'elles font
étaler, I, 327. Quelquefois plus fortes que la
raison et que la nature, ibid.

Affaire. Celle qui se rend facile devient suspecte,

II, 74.

Affectation. Est souvent une suite de l'oisiveté ou de l'indifférence, II, 124.

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Affliction. On ne sort guère d'une grande affliction que par foiblesse ou par légèreté, I, 292. Celle qui vient de la perte des biens est seule durable, 365.

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Age. Chaque âge regretté, II, 80. Les trois phases de la vie humaine, 81.

292.

-

Aigreur. Ses effets sur nos jugements, II, 168. Aimer. L'on n'aime bien qu'une fois, c'est la première, I, 288. - L'on n'est pas plus maître de toujours aimer, qu'on ne l'a été de ne pas aimer, Cesser d'aimer, preuve sensible que le cœur a ses limites, ibid. O C'est foiblesse que d'aimer; c'est souvent une autre foiblesse que de guérir, ibid. Si une laide se fait aimer, ce ne peut être qu'éperdument, ibid. On aime de plus en plus ceux à qui l'on fait du bien, 298. Air. L'air spirituel fait la beauté de l'homme, II, 147.

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ALEXANDRE. Bien jeune pour la conquête du monde, II, 174.

Ambitieux. L'esclave n'a qu'un maître : l'ambitieux en a autant qu'il y a de gens utiles à sa fortune, I, 419. Ambition. On en rougit comme d'une foiblesse. On n'en guérit point, I, 300. — Suspend toutes les autres passions, 355. Ame. Bassesse de quelques-unes, I, 358. -- Il en est de grandes et nobles, ibid. Ses différents

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-

- C'est

vices, II, 59, 60. Une grande âme seroit invulnérable si elle ne souffroit par la compassion, 94. Combien d'âmes foibles sans de grands défauts, 128. On oublie qu'on a une âme, 172. Amis. Ne regarder en eux que la vertu qui nous y attache, I, 245. On doit les cultiver dans leur disgrâce comme dans leur prospérité, ibid. C'est assez pour soi d'un fidèle ami, 295. beaucoup de l'avoir rencontré, ibid. peut en avoir trop pour le service des autres, ibid. Des amis et des ennemis; comment on doit vivre avec eux, ibid. Il est pénible de les cultiver par intérêt; c'est solliciter, 296. — C'est beaucoup tirer de notre ami, si, monté à une grande faveur, il est encore de notre connoissance, 399.

On ne

Amitié. Il y a un goût dans la pure amitié où ne peuvent atteindre ceux qui sont nés médiocres, I, 264. Elle peut subsister entre gens de sexe différent, exempte même de grossièreté, ibid. Parallèle de l'amour et de l'amitié, ibid et suiv. Il n'y a pas si loin de la haine à l'amitié que de l'antipathie, 290. On lui confie un secret; il échappe dans l'amour, ibid. On ne peut aller loin dans l'amitié sans une indulgence réciproque pour nos petits défauts, 326. Est ce qu'il y a au monde de meilleur, 424. Amour. Comparé à l'amitié, I, 264.

Celui qui

naît subitement est le plus long à guérir, ibid.

Le temps l'affoiblit, ibid. — L'amour et l'ami

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tié s'excluent l'un l'autre, 288.

Tant qu'il dure il subsiste de lui-même et quelquefois par les choses qui semblent le devoir éteindre, ibid. Les amours meurent par le dégoût et l'oubli les enterre, 292.

AMYOT. Jugement sur ses écrits, I, 221.

Anciens. On se nourrit de leurs écrits, on les presse, on en tire le plus qu'on peut, on en renfle ses ouvrages, et quand on est auteur, on s'élève contre eux, on les maltraite, I, 207.

Antithèse. Sa définition, I, 231. Les jeunes gens

sont éblouis de son éclat et s'en servent, 232. Apôtre. Quand on ne seroit pendant sa vie que l'apôtre d'un seul homme, ce ne seroit pas étre en vain sur la terre, II, 287.

Approbation. Motifs secrets de notre approbation, II, 161.

Arrogant. Ce qui le caractérise, II, 152.

I, 205.

-

Art. Il y a dans l'art un point de perfection, comme de bonté et de maturité dans la nature, Exceller dans son art et lui donner toute la perfection dont il est capable, c'est s'égaler à ce qu'il y a de plus noble et de plus relevé, 245, 246.

Athéisme. L'athéisme n'est point, II, 279.
Austérité. Elle effarouche les jeunes gens, II, 147.
Auteur. Il faut plus que de l'esprit pour étre au-

teur, I, 203. Tout l'esprit d'un auteur consiste à bien définir et à bien peindre, 206. souvent les anciens et les maltraite, 207.

Pille

Doit

recevoir avec une égale modestie les éloges et la critique que l'on fait de ses ouvrages, 208. Cherche vainement à se faire admirer par son ouvrage. Les personnes d'esprit admirent peu, elles approuvent, 217. — Modèles que doit suivre un auteur né copiste, 236.

Avantages. On est prompt à connoître les siens, et lent à pénétrer ses défauts, II, 95.

Avare. Dépense plus mort, en un seul jour, qu'il ne faisoit vivant en dix années, I, 360.

manière de vivre, II, 107.

Sa

Avarice. Est commode aux vieillards, à qui il faut une passion, parce qu'ils sont hommes, II, 108. Avenir. Le présent est pour les riches, et l'avenir pour les vertueux et les habiles, I, 257. Avocat. Doit avoir un riche fonds et de grandes ressources, II, 269. — Parallèle entre l'éloquence du barreau et l'éloquence de la chaire, 270.

B.

Badiner. Difficulté de le faire avec grâce, I, 302.
BALZAC. Jugement sur ses Lettres, I, 217.
Barbares. Tous les étrangers ne le sont pas, II, 141.
Nous le sommes pour certains peuples, ibid.
Bassesse et Orgueil. Ont le même fond, I, 357, 358.
Bâtir. Où conduit l'exagération de ce goût, II, 194.

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