Les Guises, les Valois et Philippe II: 1

Front Cover
D'Amyot, 1866 - France - 428 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 189 - Madame, dit-il, le Roi renonce à entrer dans une guerre; Dieu veuille qu'il ne lui en survienne une autre, à laquelle, sans doute, il ne lui sera pas aussi facile de renoncer (1).
Page 189 - Mais Votre Majesté ne trouvera pas mauvais si, ayant promis au prince d'Orange tout secours et toutes faveurs, je m'efforce de sauver mon honneur avec l'aide des amis, des parents, des serviteurs que j'ai, et à faire service de ma propre personne s'il en est besoin. Puis , se tournant vers la Reine...
Page 257 - ... difficilement dans la liberté qu'il a miraculeusement recouvrée , comme il l'avait promis à monsieur de Méneville, pressé qu'il est par la reine d'Angleterre, qui n'oublie rien de ce qui peut relever sa faction en Ecosse : Sa Sainteté sera suppliée, au nom du duc de Guise et de tous les catholiques de ce royaume, de donner avec quelque libéralité de l'argent , la seule chose dont on ait maintenant besoin , et de fournir, pour une fois, une somme proportionnée à la grandeur de l'entreprise...
Page 277 - Dieu ne de sa Mère. A la vérité, le Roy portoit à Maugiron et à lui une merveilleuse amitié, car il les baisa tous deux morts, fist tondre leurs testes et emporter et serrer leurs blonds cheveux, osta à Quélus les pendans de ses aureilles, que luimesme auparavant lui avoit donnés et attacchés de sa 20 propre main.
Page 322 - Isabeau était venue pour nous donner les innocens, mais j'étions déjà levé, et le duc de Bavière qui est venu aussi pour nous les donner a esté bien estrillé ; et si je les avons donnés ^monsieur de Lorraine dedans son lit.
Page 257 - ... frontières de l'Ecosse où doit aborder la flotte d'Espagne, il a été décidé qu'il suffirait que le roi catholique y mît quatre mille bons soldats , s'il ne trouve pas le moyen d'en embarquer davantage. Mais il faut que cette flotte porte l'argent nécessaire au payement de dix mille hommes de ces contrées pendant quelques mois , et les cuirasses , les piques , les arquebuses , propres à en armer cinq mille. Les préparatifs et la disposition de ce royaume étant sujets à de grandes...
Page 362 - Nous Henry de Lorraine Duc de Guise, pair et grand maître de France confessons tant pour nous qu'au nom et de la part de tous ceux qui se trouvent...
Page 110 - Elle est plus redoutée que la reine sa sœur, sans aucune comparaison. Elle ordonne et elle fait ce qui lui convient aussi absolument que le roi son père'.» Parlant d'elle-même avec le sentiment de ce qu'elle était et de ce qu'elle pouvait, Elisabeth dit vers cette époque « qu'elle ferait connaître au monde qu'il y avait en Angleterre une femme qui agissait en homme , et n'était aidée ni par un connétable de Montmorency comme le roi de France, ni par un évêque d'Arras comme le roi d'Espagne...
Page 198 - Paris, sur quel nombre il pourrait compter. Marcel répondit que cela dépendrait du temps plus ou moins long qui lui serait demandé. « Dans un mois? lui répondit-on. — 'Plus de cent mille, dit-il, et autant, d'ailleurs, qu'en voudrait le Roi. — Et si on les demandait dans une semaine? ajouta. la Reine.
Page 194 - Nevers, les mareschaux de Tavanes et de Retz, et le chancelier de Birague, pour avoir seulement leur advis des moyens que nous tiendrions à l'occasion, laquelle nous avions desjà arrestée, ma mère et moy.

Bibliographic information