Peri hippikès :.

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Popular passages

Page 123 - ... qu'il s'enlève bien on le descende et le débride, on peut compter qu'après cela il en viendra volontiers à s'enlever de même lorsqu'il sera monté. Tels sont les chevaux qu'on représente portant les dieux et les héros, et ceux qui les savent manier se font grand honneur. Le cheval dans ses airs est une chose en effet si belle, si gracieuse, si aimable, que lorsqu'il s'enlève ainsi sous la main du cavalier, il attire les regards de tout le monde; il charme jeunes et vieux; on n'en peut...
Page 95 - Avec les chevaux, ne rien faire avec colère, c'est la première de toutes les règles, et la loi qu'on doit s'imposer : car la colère ne prévoit rien, et ce qu'elle fait faire est presque toujours suivi de repentir. Quand un cheval a peur de quelque objet et n'en veut point approcher, il faut seulement lui montrer que cet objet...
Page 114 - Si quelqu'un montant un bon cheval de guerre veut le faire paraître avantageusement, et prendre les plus belles allures, qu'il se garde bien de le tourmenter, soit en lui tirant la bride, soit en le pinçant de l'éperon ou le frappant avec un fouet, par où plusieurs pensent briller; mais de tels moyens produisent justement le contraire de ce qu'on...
Page 70 - Le garrot élevé rend le cavalier plus ferme, en offrant à ses cuisses plus de prise sur les épaules et le corps de l'animal. L'épine double est la plus belle et la plus commode pour s'asseoir. La côte ample, ayant du relief à l'égard du ventre, fait que le cheval est plus fort, se nourrit mieux, et offre à l'homme une meilleure assiette. Plus le rein sera large et court, et plus aisément le cheval exécutera tous les...
Page 122 - Quant à nous, nous croyons, et nous ne cesserons de répéter, que la meilleure méthode pour instruire un cheval, c'est de lui accorder quelque relâche dès qu'il a fait ce qu'on exige; car, comme dit Simon, ce qu'un cheval fait par force, il ne l'apprend pas, et cela ne peut être beau, non plus que si on voulait faire danser un homme à coups de fouet et d'aiguillon : les mauvais traitements ne produiront jamais que maladresse et mauvaise grâce.
Page 120 - ... l'ayant instruit à cela, en même temps qu'on ramène la bride , on emploie quelqu'une des aides propres à le faire partir, alors contenu par le mors, excité -par les aides qui le chassent en avant, il avance la poitrine, il lève haut les bras, par colère, non plus...
Page 115 - ... travail, et loin d'avoir de la grâce, ne montre dans ce qu'il fait que douleur et chagrin. Conduit, au contraire, par une main légère, sans que les rênes soient tendues, relevant son encolure, et ramenant sa tête avec grâce , il prendra l'allure fière et noble dans laquelle d'ailleurs il se...
Page 107 - ... court , il faudra porter le corps en arrière ; on diminuera ainsi l'effet de la secousse. Quand on saute les fossés , ou qu'on monte avec vitesse , il est bon de saisir la crinière , pour ne pas ajouter la gêne du mors à la fatigue de l'action. Dans les descentes , au contraire , on penchera le corps en arrière, soutenant le cheval de la main , de peur qu'il ne s'abatte. Il n'est pas mal non plus de changer le...
Page 71 - Il ne faut pas que le cheval ait les testicules gros ; mais c'est ce qu'on ne peut encore voir dans le poulain. Pour ce qui est des parties inférieures du train de derrière, des astragales, des canons, des boulets, et de la corne, on peut y appliquer ce que nous avons dit des jambes de devant.
Page 117 - Polonais, on conserve l'usage des embouchures brisées à patenôtres et annelets, mais sans rouelles. On ne sera peut-être pas fâché de trouver ici la description que fait Arrien du mors des Indiens, apparemment d'après quelqu'un des historiens d'Alexandre.

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